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La Résurrection du Christ vue par Mathias Grünewald sur le fameux Rétable d’Issenheim en Alsace (1512)
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La Lumière victorieuse sur l’arrogance et le mensonge …
Diaboliser le Christ et l’ Eglise Catholique, inverser la Loi naturelle, enchainer l’Humain à la matière, diviser par l’idéologie : Le chemin le plus court pour faire muter « Hommo Sapiens » en « Hommo Consommans ».
Excellente réflexions de Jean Sevilla dans son livre « Historiquement correct »:
… Autre attaque maçonnique célèbre et qui a fait un malheur dans la plupart des têtes réduites et incultes d’aujourd’hui : La terrible question de « l’âme de la femme » !!
Selon la « légende du Concile de Mâcon », un « concile » aurait été nécessaire pour établir que « la femme avait une âme »!
L’Église n’a pourtant jamais mis en doute que les femmes aient une âme !
Une difficulté d’ordre linguistique signalée par un chroniqueur lors des débats du synode de Mâcon, déformée et reprise par la suite par des polémistes protestants,puis francs-maçons et autres anti-chrétiens, a été à l’origine de ce mythe.
Il entre d’ailleurs en contradiction avec le baptême des femmes attesté dès l’origine du christianisme, le culte progressivement voué aux saintes à l’instar de Marie de Nazareth ou de martyres comme Agnès de Rome, Cécile de Rome, Agathe de Catane, Blandine de Lyon…
Pour le christianisme, le statut de la personne et sa dignité sont indépendants de l’origine ethnique, de la situation sociale ou de la dimension sexuelle, comme l’indique explicitement l’apôtre Paul de Tarse quand il rappelle l’égalité fondamentale de tous les baptisés :
« Il n’y a ni Juif, ni Grec ; il n’y a ni esclave ni homme libre ; il n’y a ni masculin ni féminin ; car tous vous ne faites qu’un dans le Christ Jésus. »
(Epitre aux Galates 3. 27-28)
Cette question linguistique évoquée donc lors du second concile de Mâcon en 585, au cours duquel un évêque s’est demandé si homo (en latin), désignait l’être humain en général – femmes comprises – et non exclusivement le sexe masculin.
La question posée était d’ordre linguistique et non philosophique. La citation de la Vulgate est en effet :
« Et creavit Deus hominem ad imaginem suam, ad imaginem Dei creavit illum, masculum et feminam creavit eos. » (Gn 1. 27)
(littéralement : » Et Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, mâle et femelle il les créa « )
En latin classique, le mot homo désigne tout être humain (sans distinction de sexe); le mot vir désigne un individu de sexe masculin, et femina ou mulier l’individu de sexe féminin (femina désigne la réalité biologique, et correspond mieux à femelle, tandis que mulier renvoie plutôt au rôle social).
Au vie siècle, la langue latine avait évolué, et la situation s’était inversée. Dans le vocabulaire théologique, le mot vir s’emploie de plus en plus dans un sens spirituel, pour nommer l’homme ou la femme ayant la force et la grâce, c’est-à-dire la vertu (vir, virtus). Il arrive même que vir soit synonyme d’ange. Inversement, le mot homo est de plus en plus utilisé pour désigner un individu de sexe masculin, et plus rarement féminin.
La question traduit ce glissement de sens, et la réponse des évêques rappelle l’usage ancien du terme homo pour signifier genre humain (en dehors de toute référence au sexe, et incluant par conséquent les femmes).
Pas un instant, il n’a été question de savoir si la femme avait ou non une âme, que ce soit dans cette discussion (où le terme n’apparaît d’ailleurs pas) ou d’une manière générale dans la doctrine catholique.
Cela fait partie des mensonges anti-chrétiens destinés à ridiculiser et ringardiser l’Eglise Catholique, comme d’habitude !
» On peut tromper un petit nombre de gens pendant longtemps, on peut tromper beaucoup de gens quelques temps, mais on ne peut pas tromper tout le monde, tout le temps. »
Abraham Lincoln