Musique traditionnelle: Le Béarn de Nadau

Musique traditionnelle: Avant que ne déferlent dans un très récent passé les hordes d’occupation « musicale » de la sous-culture US, existaient dans chacune de nos « petites Patries » des traditions musicales immémoriales. Cornemuses, vielles à roue, accordéons diatoniques, et autres faisaient chanter et danser la France rurale dans tous ses villages…

Les troupes du « monde libre » ayant vaincu les « forces de mal » en 1945, elles purent très rapidement exporter leur remarquable hyper-culture et envoyer nombre de missionnaires: De Chuck Berry à Elvis Presley en passant par le « Flower Power » et autres Missi Dominici de l’Oncle Sam.

La « Nouvelle Vague », ou plutôt le Tsunami du Rock, a balayé les têtes et les coeurs au sein de la vieille Europe se remettant tout juste de ses indicibles souffrances.

Il fallait du neuf et du brillant !

Et on a été servis !

Depuis lors les mélodies et ritournelles de nos anciens sont apparues, paraît-il, obsolètes, rétrogrades et ridicules, bref à ranger aux rayons des antiquités franchouillardes d’arriérés culturels que nous sommes alors devenus en l’espace d’une dizaine d’années.

Place au « rock’n roll », aux néons, au décibels et au vide ! Du passé faisons une nouvelle fois Tabula rasa ! La musique, tout comme les autres arts, constitue bien un marqueur, peut-être le plus fort, de la décadence d’un peuple.

La civilisation paysanne, française et européenne millénaire, encore debout après les sacrifices sataniques planifiés que furent les deux boucheries de 14/18 et de 39/45 s’est effondrée, définitivement semble-t-il cette fois-ci, non sous la mitraille et le phosphore blanc, mais sous les déluges sonores terrifiants de cette nouvelle hyper-modernité musicale.

Exit la profondeur, la délicatesse et la sensibilité, exit la longue mémoire d’un peuple pétri de simplicité, de mesure et de génie… Naïfs que nous étions donc, accrochés à nos fifres dérisoires et à nos tambourins archaïques de cul-terreux rétrogrades !

Au Diable toute cette foutue musique traditionnelle aux relents pestilentiels de terroir maréchaliste !

Place à la Liberté, à la Nouveauté radicale ! Bref à un monde régénéré ! Foules désormais libérées du « fascisme », esbaudissez-vous de ces déflagrations sonores, impensables jusqu’alors… Il était bien urgent de terminer le job … D’extraire jusqu’à ses moindres radicelles, l’âme populaire simplette de l’Europe rurale, au cas où, d’aventure, certains lambeaux auraient survécu au désastre de ces deux Apocalypses !

…. Mais, mais …. Et si cette impitoyable guerre culturelle contre la mémoire et les traditions musicales européennes faisait finalement long feu ?

Les salles combles et survoltées de jeunes et de moins jeunes que remplit Nadau en terres de Béarn, par exemple, ou bien d’autres encore ailleurs dans leurs Provinces, tendraient à prouver un retour en force… (Ironie du sort, en utilisant et détournant d’ailleurs souvent les armes électro-acoustiques de leurs colonisateurs yankee hyper-modernes, quel toupet !)

 

 

 

 

Chuck Berry et occupation culturelle…

*

Excellent article extrait de Polemia, que je reproduis in extenso car il rentre parfaitement dans la ligne de ce blog: En effet, il me semble de la plus haute importance de mettre enfin très clairement en lumière cet impérialisme « culturel » arrogant du « rock and roll » qui ringardise  depuis 1950 notre patrimoine musical populaire français et européen : Adieu musette et ptits bals du Samedi soir ! Et ne parlons même pas des musiques traditionnelles de nos provinces encore bien vivaces à cette époque… 

Il faut le reconnaître: Les troupes d’occupation mentales savent s’y prendre pour faire perdre la mémoire aux peuples… et avec leur complicité ravie, en prime. C’est pas beau, ça ? 

*

Chuck Berry est mort à 90 ans : le rock, ça conserve. Particulièrement inspiré, ce guitariste noir du Missouri a opéré la fusion entre la musique afro-étasunienne et la musique blanche country d’origine irlandaise pour donner naissance, au milieu des années 1950, au rock-and-roll:

 Une musique rapide, calée sur le rythme du moteur, une musique de l’ère industrielle qui ouvre sur la musique de masse.

*

*

Chuck Berry va devenir le modèle de toute une génération de musiciens occidentaux qui imitent son style et son côté sulfureux fait de prison, de filles et de dollars, y ajoutant souvent les drogues.

Un de ses standards sorti en 1958, Johnny B. Good, est repris par les plus grands guitaristes, Elvis Presley, les Beatles, Keith Richard, Jimi Hendrix, Eric Clapton et bien d’autres, pour devenir celui d’une génération. En France, il est introduit par Eddy Mitchell et Johnny Halliday. Vingt ans après les soldats français qui avaient combattu sous l’uniforme US, leurs émules musiciens renouvelaient ainsi l’allégeance à leur suzerain, overlord en anglais (*).

*

Le Jazz en Europe (1917), le rock (années 1950) : Déplacement du centre culturel de la civilisation occidentale.

*

Le jazz était arrivé en Europe en 1917 avec le corps expéditionnaire US, illustrant le déplacement du centre de gravité culturel, mais aussi économique et politique, de la civilisation occidentale. Quarante ans plus tard, le rock va conforter cette hégémonie, lui donnant une dimension planétaire.

Par l’influence qu’il a exercée, Chuck Berry est une sorte de porte-avions des troupes d’occupation culturelles de la mondialisation.

Que ce soit par les armes ou la musique, l’objectif est identique : la conquête de nouveaux marchés économiques. Le combat pour la suprématie s’est simplement déplacé du militaire au culturel.

En 1977, consécration suprême : Johnny B. Good est même sélectionné par la NASA pour présenter le portrait musical de l’humanité auprès d’éventuels extra-terrestres que rencontrerait la sonde Voyager, à l’égal de Bach, Mozart et Beethoven. On passe du planétaire à l’interstellaire.

Mythe vivant, Chuck Berry n’avait pas besoin de groupe pour l’accompagner : où qu’il aille se produire avec sa légendaire Gibson rouge, il trouvait toujours des musiciens connaissant son répertoire, parfois plus ou moins bien.

Guitare électrique, microsillon et société de consommation:

Sa musique apparaît à une période charnière où la rencontre de la guitare électrique, du microsillon et de la société de consommation va ouvrir le marché de la jeunesse, opérant une fracture entre les générations. Il est presque étonnant d’observer comment les populations de vieille souche européenne vont joyeusement abandonner leurs références musicales ancestrales pour ces nouveaux standards, envoûtants certes, mais néanmoins particulièrement corrosifs pour leur identité culturelle …

*

… le modèle étant tellement entré dans les mœurs qu’il n’est même plus contesté !

*

*

 

*

L’émergence du rock coïncide d’ailleurs avec l’abandon de la plus longue mémoire musicale de la civilisation européenne quand l’Eglise de Vatican II élimine le grégorien de la liturgie ordinaire. Entraînant l’adhésion des masses, la musique devient un outil majeur d’un affrontement de civilisations.

*

*

Ainsi la célébration de Chuck Berry a quelque chose de morbide, elle est celle de l’effondrement du modèle culturel de la vieille Europe.

Thierry Bouzard – Polémia

Note : (*) Operation Overlord (suzerain) est traduit par Débarquement en Normandie des troupes étasuniennes en 1944.

*

 

Marin Marais 1656-1728

Marin Marais

Marin Marais

Baptisé à Paris le , date possible mais non certaine de sa naissance (le 31 mai est donné pour sa date de naissance.) et mort le à Paris également, est un violiste ou gambiste et compositeur français de la période baroque.

Il nait au sein d’une famille modeste : ses parents sont Vincent Marais, cordonnier et Catherine Bellanger. Seul le frère de Vincent, prêtre, est d’un milieu social plus élevé.

En 1676, Marin Marais épouse Catherine Darnicourt avec laquelle il aurait eu (selon Titon du Tillet) dix-neuf enfants . On a trouvé la trace de treize enfants en tout cas, le dernier ayant été Jérôme.

La pièce Le tombeau pour Marais le Cadet a vraisemblablement été écrite pour lui. Marin Marais obtient en 1679 une charge de « joueur de viole dans la musique de la Chambre » du roi (les musiciens de la chambre avaient en charge la musique profane à la cour). Il cumulera cette charge avec une carrière de musicien à l’Opéra pendant quarante ans.

C’est en 1685 que Marin Marais commence à écrire des pièces pour viole ; un premier livre paraît en 1686.

*

Marin Marais

*

*

 

Esprit de la musique française.

*
*

Jean-Baptiste Barrière, Compositeur et violoncelliste français (1707-1747)

*

Robert de Visée, guitariste, théorbiste, luthiste et compositeur baroque français (naissance vers 1550)

*


Antoine Forqueray, né à Paris en septembre 1672 et décédé à Mantes-la-Jolie le 28 juin 1745, est un compositeur et gambiste français.

*


 Henry Desmarest, musicien et compositeur français, né à Paris en février 1661 et mort à Lunéville le 7 septembre 1741.

*

Marin Marais, né le 31 Mai 1656, mort le 15 août 1728 à Paris. Violiste, gambiste et compositeur français.

*

 

Marc-Antoine Charpentier, né à Paris en 1643 et mort à Paris le 24 février 1704, compositeur et chanteur baroque français.

*

Jean-Baptiste Lully ou Jean-Baptiste Lulli, Compositeur et violoniste français d’origine italienne, surintendant de la musique de Louis XIV, né à Florence le 28 novembre 1632 et mort à Paris le 22 mars 1687

*

*

Nicolas Vallet (1583-1642)

Le secret des Muses. Oeuvres pour luth.