L’humanisme européen est le ciment du continent et personne n’en parle, sans doute parce qu’il s’est développé avec le Christianisme. Rien à voir avec l’UHEU donc…
C’est lui, en effet en Europe qui régit chez nous les rapports entre les hommes et les femmes, entre les vieux et les jeunes, les riches et les pauvres, les artistes et les industriels, les malades et les bien portants, les homosexuels et le reste de la société, entre la religion et les institutions, c’est la manière de traiter les prisonniers, les animaux, la nature, les morts, les nouveaux nés.
Aucune morale ou esthétique d’importation, aucune loi industrielle, aucune altération de nos moeurs, de nos libertés, de notre tolérance ne saurait remettre en cause au nom du commerce ce qui nous constitue depuis vingt siècles et dont nos tableaux, nos sculptures, notre littérature sont l’illustration.
Si vous avez apprécié, je vous conseille vivement de suivre Campagnol !
Je reproduis ci-dessous in extenso le dernier article d’Antonin Campana sur son excellent blog: « Terre autochtone »
L’autochtonisme, seule stratégie possible face au Grand Remplacement
Ce blog a voulu présenter, tout au long de ses quatre années d’existence, une conception qui pose en principe que tous les peuples jouissent également d’un droit à l’existence, d’un droit à l’autodétermination et d’un droit naturel à la prééminence politique, religieuse et culturelle sur leurs terres ancestrales. Cet ensemble de droits fondamentaux non discriminant et d’application universelle concerne tous les peuples, c’est-à-dire aussi les peuples autochtones européens. Nous considérons comme admis que les peuples autochtones européens ne sont ni des sous-peuples, ni des non-peuples et que prétendre le contraire procède d’une pensée discriminatoire et raciste.
Les droits fondamentaux dont nous parlons charpentent notamment la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones (2007). Ce corpus juridique onusien est donc une référence importante de la dynamique politique que nous avons nommée « autochtonisme ». Car dans notre esprit, l’autochtonisme européen n’est pas seulement une « pensée » ou une idéologie : c’est aussi, et peut-être surtout, une dynamique fondée sur notre droit à l’existence, une stratégie dont l’objectif est d’assurer la résilience en même temps que la libération des peuples autochtones européens. En voici un exposé succinct.
Reconnaître l’ennemi principal
Nous posons comme un fait le processus toujours en cours d’effacement et de remplacement de notre peuple sur ses terres ancestrales. Ce processus conditionne notre « état présent », celui que l’on subit et qu’il s’agit de modifier. A partir de ce constat sur l’état présent, nous devons fixer une stratégie qui nous mènera de l’état présent à l’état désiré. Cependant, avant d’élaborer une planification stratégique, il convient de bien identifier les causes du processus et surtout, au risque de servir les intérêts de l’ennemi, de ne pas les confondre avec ses conséquences : toute erreur de ce type ferait courir le risque de stratégies inefficaces, voire néfastes. Par exemple, certains considèrent que l’islam est l’ennemi principal. En bonne logique, semble-t-il, ils invoquent pour le contrer les « valeurs républicaines », telle la laïcité. Or précisément, la laïcité est conçue par les républicains comme un moyen ou une “méthode“ (Manuel Valls) permettant de faire vivre ensemble musulmans, juifs et chrétiens (entre autres). Autrement dit, la laïcité conditionne la viabilité d’un modèle de société ouvert aux courants migratoires, donc à l’islam. Elle garantit que tout se passera bien et lève les objections quant à l’installation de masses extra-Européennes dans le corps politique. La laïcité, et d’une manière générale les valeurs « universelles » de la République, sont la légitimité d’une ingénierie sociale qui réinitialise la société afin que plus rien dans celle-ci ne s’oppose à l’intégration de populations étrangères. Si l’immigration de peuplement est un fait, le régime construit sur les valeurs dont nous parlons est une cause et l’islamisation une conséquence.
Or, l’ennemi principal se niche dans les causes, jamais dans les conséquences. Qui est responsable du Grand Remplacement ? Le régime qui est à la manœuvre et le nie, ou l’immigré qui bénéficie des politiques d’immigration que ce régime a mis en place ? La République qui est à l’origine de notre situation présente et qui la verrouille, obérant ainsi notre destin, ou l’étranger qui n’est qu’un pion dans un jeu destiné à nous effacer ? Le marionnettiste ou la marionnette ?
On devrait connaître la réponse, tant elle paraît évidente. La République qui a volontairement configurer l’organisation et le fonctionnement de la société de manière à la rendre compatible avec des hommes venus de toute la planète, la République qui a provoqué et laissé faire l’immigration de masse, la République qui a installé, intégré et naturalisé des millions d’immigrés, est la seule responsable. Voici dans les grandes lignes (ce texte est un texte de synthèse, le lecteur peu accoutumé à notre propos se reportera utilement aux autres articles de ce blog), voici donc rapidement pourquoi le Grand Remplacement participe de la nature du régime en place et n’est en aucun cas un phénomène accidentel :
La République est fondée sur le « pacte républicain » et le pacte républicain est fondé sur le principe d’universalité : celuici est ouvert à tous les hommes « sans distinction d’origine, de race ou de religion ».
La République considère que le « peuple français » est un agrégat d’individus individuellement associés par un contrat. Ainsi les Français de souche se seraient contractuellement associés le 14 juillet 1790 durant la fête de la Fédération. Ce jour là, selon la mythologie républicaine, le pacte républicain aurait transféré un à un (individuellement) chaque Français d’une nation ethnique, organisée selon des valeurs identitaires, à une nation civique, organisée selon des valeurs universelles (nous avons appelé ce processus à la fois mythologique et juridique, le « Grand Transfert »). A ce « corps d’associés » dont l’organisation et le fonctionnement reposent sur des valeurs universelles, c’est-à-dire des valeurs acceptables par tous les hommes, se seraient « individuellement » joints les Juifs, puis des immigrés de toute provenance. Ces multiples transferts donneront le corps politique métissé que l’on connaît aujourd’hui.
Le républicanisme postule l’universalité de la République : le modèle républicain de société est applicable en tous lieux (d’où l’entreprise coloniale républicaine), et permet de faire « vivre ensemble » tous les hommes, sans distinction. Dès lors, puisque le vivre tous ensemble est possible, rien ne justifie le « repli sur soi » et la fermeture des frontières, si ce n’est un « racisme » et une xénophobie irrationnels, d’autant plus, on le sait, que l’immigration est un enrichissement. Evidemment, on peut s’interroger sur le caractère véritablement universel des valeurs de la République et sur leur capacité à faire « vivre tous ensemble » juifs, chrétiens et musulmans. Mais cela revient à remettre ouvertement en cause le pacte républicain qui prétend cimenter l’agrégat artificiel sur la base de ces valeurs. C’est une règle : en République, toute contestation des politiques d’immigration exposera mécaniquement au soupçon d’être raciste et de n’être pas républicain. Cette règle tient à la nature même du régime, à ses fondamentaux, à sa cohérence interne… et non à ses représentants du moment !
La République est une entreprise d’ingénierie sociale chargée d’installer un modèle de société qui soit conforme aux intérêts de la classe dominante. Cette entreprise progresse en imposant de nouvelles lois. Celles-ci disloquent systématiquement l’ordre social ancien (la famille, les corporations, les communautés, les religions, les nations, les peuples, les sexes…) et instaurent un nouvel ordre fondé sur un désordre sociétal facile à contrôler et à exploiter (individus dissociés, mélangés et opposés ; populations hétérogènes ; individus standardisés ; matérialisme ; relativisme identitaire ; destruction des boussoles culturelles, généalogiques, religieuses, sexuelles…). La République a été conçue par une classe sociale apatride. Elle n’est qu’un outil dont la fonction est de « régénérer » la société à l’avantage de cette classe. La République se confond aujourd’hui avec le Système (mondialiste). Elle en est un aspect en même temps que la matrice.
Comprendre la force et les moyens de l’ennemi principal
Aucune action ne sera couronnée de succès si l’on n’a pas compris les bases mythologiques qui structurent le régime en place et légitiment le modèle de société qu’il entend imposer (foi dans l’idéologie du contrat, croyances en des « valeurs » et en des fonctionnements sociaux qui seraient acceptables par tous les hommes, croyance en l’unité du genre humain, foi en l’Homme standardisé par la citoyenneté juridique, etc.). Cependant, désigner la République comme l’ennemi principal et surtout comprendre en quoi la République (ou le Système) est l’ennemi principal ne suffit pas pour engager une action efficace, voire qui ne soit pas carrément suicidaire. Car il faut encore et préalablement mesurer les rapports de forces et avoir notamment une juste idée de la puissance, des méthodes d’action et des moyens de rétorsion de l’ennemi.
Tout d’abord, celui qui estime que la République-Système est un régime politique démocratique et loyal commet une grave erreur. La République est un système représentatif qui assure automatiquement le pouvoir à la classe dominante. Nous l’avons déjà expliqué, nous ne reviendrons pas sur ce point. Ensuite, la République est un système totalitaire qui occupe officiellement tout l’espace social : l’Etat est républicain, la police est républicaine, les armées sont de la République, l’Ecole est républicaine, les médias sont républicains, la Justice est républicaine, l’espace social est contrôlé par des lois républicaines, etc. Enfin, trait typique des systèmes totalitaires, il est formellement défendu de contester le régime en place. La Constitution, le code pénal et diverses autres lois interdisent ainsi que l’on remettent en cause la forme républicaine de gouvernement.
Concrètement, cela veut dire quoi ? Concrètement, cela veut dire que la classe dominante a mis à son service les forces armées, la police, la magistrature, l’Enseignement, les médias et tout l’arsenal législatif nécessaire pour défendre ses intérêts de classe. Concrètement, cela veut dire que l’Etat a fait sécession du peuple, qu’il s’est tourné contre la nation autochtone et qu’il lui est devenu étranger, bref, qu’il doit être considéré comme un Etat plus « colonial » que « national ».
L’Etat est l’outil de la classe dominante. C’est lui qui met en œuvre les politiques d’immigration et qui construit la société métissée. C’est lui qui réprime la contestation et qui protège la classe dominante. Sans lui, rien ne serait possible. L’Etat républicain n’est pas notre ami, nous sommes ses indigènes colonisés et nous devons agir en tant que tels, en ayant une claire conscience de notre statut subordonné.
Un peuple autochtone emprisonné dans un corps d’associés
La république-Système a engendré un « corps d’associés » (Sieyès) multiethnique. Ce corps d’associés improprement appelé « peuple français » ou « France » enferme comme une gangue le peuple autochtone. Si en 1790 tous les « associés » étaient des Autochtones, aujourd’hui les Autochtones deviennent minoritaires dans le corps d’associés. Cela signifie que, « démocratiquement » et selon la loi du nombre, le destin des Autochtones dépendra de plus en plus largement des choix, des préjugés, des ressentiments et de la puissance des populations allochtones installées au milieu d’eux.
Cela signifie aussi que le peuple autochtone de ce pays ne dispose pas de lui-même. Le peuple autochtone est un peuple dominé et nié : la République ne le reconnaît pas en tant que tel, ne lui accorde aucun droit en tant que tel, ne le distingue pas. Le peuple autochtone, emprisonné dans le corps d’associés multiethnique, perd quant à lui la conscience de ses intérêts, de sa spécificité et de son identité. Il se livre au régime qui a construit la gangue carcérale qui l’étouffe. Pour le moment, manipulé sans avoir connaissance de cette manipulation, il est « sous contrôle ». Le destin qui lui est promis par le régime-Système, et que l’Etat colonial est chargé de mettre en œuvre, est tout tracé : avant peu, il sera totalement dissous dans le corps d’associés et n’existera plus qu’à travers quelques individus faisant figure de bêtes de foire. Alors que faire ?
Que faire ?
Nous venons de décrire la situation présente et de déterminer l’ennemi principal, celui qui est en l’occurrence à l’origine de notre condition et qui s’efforce de la maintenir, dussions-nous disparaître. Cette situation est épouvantable, tant le rapport de force nous est défavorable. Cependant, d’autres peuples en ont connu de similaires. Certains ont disparus (voyez les Hawaïens, les Pieds-noirs ou les Gorani), d’autres au contraire ont su prospérer. En observant ces derniers (les Juifs, les Roms, les Albanais du Kosovo, les Druzes, les Amish…), il nous est possible de reconnaitre un certain nombre de points communs qui les distingue des peuples moins résilients. Ces « règles de résilience » sont :
Une forte endogamie
La pratique de l’entre-soi et le refus du « prosélytisme »
Le refus de l’assimilation
L’affirmation d’une conscience ethnique
Une double règle de moralité (une règle qui s’applique aux Prochains, une règle qui s’applique aux Lointains)
La capacité à se défendre
Et surtout, la mise en place d’institutions parallèles à celles du groupe dominant
Considérons que le corps d’associés allochtones, la gangue, soit un « peuple étranger » et que le système politique qui nie l’existence du peuple autochtone et garantit la présence étrangère dans notre pays soit un régime de domination. Il y a encore face au corps d’associés englobant une part significative du peuple autochtone qui ne renonce pas aux pratiques endogames et à l’entre-soi, qui refuse de perdre son identité, qui a une claire conscience de sa lignée, qui pratique au besoin une solidarité discriminante (les « Français d’abord ») et qui est même capable de se défendre. Cette fraction (toujours importante selon nous) du peuple autochtone ressemble donc sur de nombreux points au peuple pied-noir en Algérie. Pourtant, nous savons que ce peuple pied-noir a disparu. Que lui manquait-il pour continuer à exister ? En fait, les Pieds-noirs ont confié leur destin à la République et ont renoncé à s’organiser « en parallèle ». Avoir plusieurs millions d’individus dissociés qui pratiquent isolément les six premières règles de résilience est très bien mais à terme ne sert à rien. La cause est perdue si ces individus ne s’associent pas, ne s’organisent pas, ne créent pas des institutions parallèles susceptibles de leur donner une unité, donc une force, bref, s’ils ne s’émancipent pas du régime de domination.
Donc, à la question « Que faire ? », l’Histoire nous apporte cette réponse : il faut rassembler les Autochtones qui pratiquent spontanément les six premières règles de résilience, puis appliquer la septième règle, c’est-à-dire créer un Etat parallèle autochtone qui résistera au régime de domination et combattra pour les droits autochtones, y compris, in fine, le droit du peuple autochtone à disposer de lui-même.
Comment faire ce Grand Rassemblement et cet Etat parallèle ?
Nous proposons une double stratégie.
D’un part, une stratégie de conservation qui assurera la résilience du peuple autochtone.
D’autre part, une stratégie de libération qui assurera l’autonomie du peuple autochtone par la conquête de droits collectifs toujours plus importants.
La stratégie de conservation et la stratégie de libération composent deux stratégies intermédiaires qui s’inscrivent dans une stratégie globale dont l’objectif final est la libération du peuple autochtone, c’est-à-dire son émancipation du corps d’associés multiethnique dissolvant. La stratégie de conservation est la première stratégie à mettre en œuvre. L’urgence est d’abord de conserver tout ce qui peut l’être (notre peuple bien sûr, mais aussi sa culture, sa spiritualité ou sa manière de vivre). Ensuite seulement, peuvent être envisagées des actions de reconquêtes libératrices. Nous disons « ensuite », car il nous faut d’abord forger l’outil avant de pouvoir l’employer. Mais, nous ajouterons aussi « parallèlement », car la stratégie de conservation, c’est-à-dire la fabrication et l’entretien des outils de résilience, ne doit pas cesser sous prétexte que la conquête des droits collectifs a commencé.
La stratégie de conservation
La stratégie de conservation consiste essentiellement à rassembler les Autochtones conscients (« Grand Rassemblement ») et à les organiser. Plusieurs étapes sont nécessaires pour mettre en place les premières structures de résilience.
Nous proposons tout simplement de nous inspirer des stratégies élaborées par les minorités ayant fait la preuve de leur durabilité (Juifs, Roms, Kosovars…) :
Réunir une Assemblée qui proclame notre existence nationale en tant que peuple autochtone.
Cette première Assemblée, sorte d’assises autochtones, pourrait être réunie suite à l’appel de 8 ou 10 personnalités autochtones, toutes sensibilités confondues, rassemblées dans une sorte de CNR transitoire. Elle pourrait être provoquée aussi à l’initiative d’organisations et d’associations autochtones, voire de communautés locales autochtones fédérées.
La première Assemblée nomme pour un an un Gouvernement provisoire autochtone
La mission de ce Gouvernement est d’organiser les premières élections autochtones et de mettre en place l’ébauche d’un Etat parallèle autochtone.
Le premier Parlement autochtone élu se réunit :
Formation d’un Gouvernement autochtone
Détermination des missions du Gouvernement
Définition d’une stratégie de conservation et de libération
Le Gouvernement autochtone commence ses travaux :
Mise en place d’un Etat parallèle autochtone
Formation de Communautés locales autochtones
Mise en synergie des différentes organisations autochtones (partis politiques, mouvements culturels, associations diverses…) dans le respect de leur autonomie
Les Communautés locales autochtones se fédèrent tout en gardant leur autonomie et forment une société parallèle autochtone.
A ce stade, si tant est qu’un nombre suffisant d’Autochtones accepte l’existence d’un Etat autochtone apolitique (l’Etat est purement autochtoniste. C’est un Etat national autochtone qui représente la nation autochtone en son entier et non tel ou tel courant politique, culturel ou religieux), à ce stade donc, nous pouvons considérer que les structures de résilience sont mises en place. Les engagements tactiques d’une stratégie de libération peuvent désormais être considérés.
La stratégie de libération
Revendiquer des droits pour le peuple autochtone de ce pays, mais aussi dénoncer son avilissement, sa marginalisation ou le racisme structurel qui l’accable (antijaphétisme), a deux objectifs principaux. D’une part conscientiser le plus grand nombre possible d’Autochtones afin que ceux-ci intègrent la nation autochtone en sécession. D’autre part, obliger le régime-Système à reconnaître, soit qu’il a commis un crime de génocide au sens de la Convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide (1948), soit que le peuple français d’avant 1790 existe toujours en tant que « groupe national, ethnique, racial et religieux » (Cf. Convention de 1948)
La reconnaissance du droit à l’existence du peuple autochtone entraînera tous les autres droits collectifs, jusqu’au droit de ce peuple à disposer de lui-même. Le droit à l’existence est donc la clé de voûte de la libération autochtone. La lutte pour imposer ce droit (que tout peuple possède par nature), doit emprunter tous les chemins qui se présentent à nous et prendre la forme d’un harcèlement constant du régime. Tout peut-être prétexte à contestation, à revendication, à querelle, à discussion, à blocages. Il faut obliger le régime à négocier avec le Gouvernement autochtone. Cette négociation vaudra implicitement reconnaissance.
Le peuple autochtone emprisonné, aliéné et remplacé a le Droit pour lui. Son droit à l’existence est acquis du fait même qu’il existe. La contestation de ce droit fondamental est non seulement discriminatoire : c’est d’abord un crime contre l’humanité ! Notre peuple a le droit d’écrire sa propre histoire, indépendamment de l’histoire désirée par le régime politique en place ou le corps politique artificiel, multiethnique et de plus en plus antijaphite, qui a été construit par ce régime. D’autre part, le peuple autochtone, peut, en raison de son autochtonie qui plonge dans la nuit des temps et au nom de l’égalité entre tous les peuples, bénéficier de toutes les dispositions contenues dans la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones : droit à l’existence ; droit à l’autodétermination politique, économique, sociale, culturelle ; droit de contrôler son propre système scolaire ; droit d’être protégé en tant que peuple distinct, ; droit de filtrer les lois pouvant le concerner ; etc. Ajoutons que nous pouvons faire valoir aussi la loi organique sur la Nouvelle-Calédonie (99-209). Tous les droits octroyés par cette loi aux autochtones mélanésiens de Nouvelle-Calédonie, doivent être accordés, au nom du principe d’égalité proclamé par le régime et du droit international, aux autochtones européens de France. Ceux-ci doivent pouvoir bénéficier, par exemple, d’un statut civil particulier, de registres d’état civil à eux seuls dédiés, de programmes scolaires qui reflètent la dignité de leur histoire, d’un droit civil qu’ils pourront librement déterminer, d’une langue française dont ils seront les seuls décideurs, d’une citoyenneté spécifique, etc.
La cause du peuple autochtone est juste, morale, égalitaire, conforme au droit international et à l’esprit des lois organiques de la République. L’indépendance du peuple autochtone mettra un point final au processus de décolonisation commencé après la seconde guerre mondiale.
C. Les méthodes
La stratégie de conservation (Grand Rassemblement, constitution d’un Etat parallèle autochtone, mise en place de communautés locales autochtones maillant le territoire, etc.) doit se faire à faible bruit et sans avoir recours aux dispositifs administratifs mis en place par le régime. Autrement dit, il ne doit pas y avoir de déclarations en Préfecture !
C’est la stratégie de libération qui pose véritablement le problème des méthodes de lutte. Nous excluons a priori toute forme de violence : le rapport de forces nous est trop défavorable. Notre méthode de lutte doit donc être non-violente et reprendre à son compte les recettes éprouvées de Gene Sharp : succession d’engagements tactiques non-violents permettant d’atteindre un objectif limité dans le cadre d’une stratégie plus large. Prenons un exemple :
Le patrimoine culturel autochtone (églises, châteaux, œuvres d’art, musées, bibliothèques, monuments, etc.) est actuellement géré par des fonctionnaires républicains de la culture, au nom du corps d’associés global. Or, au regard de la Déclaration sur les droits des peuples autochtones et même de la loi organique relative à la Nouvelle-Calédonie, ce patrimoine culturel autochtone doit être restitué au peuple autochtone. Nous pouvons donc revendiquer cette restitution, par exemple en perturbant, selon nos ressources disponibles, des journées du patrimoine (obstruction d’entrée, distribution de tracts, nuisance sonore, etc.), en refusant d’évacuer un site après sa fermeture, en faisant entrer les visiteurs gratuitement, etc. L’essentiel est de faire débat, d’inciter les Autochtones à réfléchir sur leur dépossession et sur leur sujétion, et de forcer le régime à réagir. Un engagement tactique de cette nature va dans le sens des objectifs de la stratégie globale de libération car il révèle, avec tout ce que cela suppose, un patrimoine autochtone confisqué et surtout l’existence d’un peuple autochtone jusque là nié.
En guise de conclusion….
Nous n’avons pas été colonisés par un Etat étranger, mais par une classe sociale apatride qui a pris les commandes de l’Etat national et en a fait un Etat à sa main, c’est-à-dire, de fait, un Etat étranger. Cet Etat étranger est conduit par un régime qui a engendré un « corps d’associés » multiethnique. L’un et l’autre sont responsables du Grand Remplacement et de notre incapacité à disposer de nous-mêmes. Il ne faut donc plus raisonner de l’intérieur de ce régime mortifère. Il faut au contraire raisonner dans une logique de sécession, ou plus exactement de décolonisation.
Cette logique n’est plus « politique » : elle doit être « nationale ». C’est de la nation autochtone en son entier qu’il s’agit. Peu importe les options idéologiques, religieuses ou philosophiques faites par les uns ou les autres. Tout cela doit s’effacer au nom de la défense de l’appartenance commune : l’appartenance à une nation autochtone prisonnière de la gangue multiethnique républicaine.
La construction que nous proposons n’est donc pas une construction de politique politicienne : c’est une construction nationale apolitique, areligieuse, mais autochtone. Nous ne parlons pas des futures élections mais de la continuité historique de notre peuple.
Si le peuple autochtone de ce pays ne remet pas en question le régime en place, s’imaginant pouvoir l’infléchir ou l’amadouer, alors le destin de ce peuple est tout tracé : il disparaîtra ! Mais si ce peuple se rassemble et s’organise en société parallèle, alors des droits collectifs lui seront forcément reconnus et sa résilience sera assurée : avant peu il pourra à nouveau écrire sa propre histoire ! Les temps ont changé et il n’y a désormais que deux choix possibles : le soulèvement autochtoniste ou le consentement à notre propre génocide. Le reste ne compte pas.
« Final relocation report for refugees » est le titre d’un document de 144 pages réalisé par deux « cabinets spécialisés » à la demande de l’EU en 2010…
Asseyez-vous avant de commencer la lecture de cet article !
Nous savions déjà que les grands psychopathes qui nous gouvernent ou le prétendent, veulent noyer les peuples d’Europe sous une immigration tous azimuts. Ce n’est certes pas un scoop. Ce document (en anglais of course) tend à le démontrer d’inquiétante façon.
Il comporte de nombreux tableaux de statistiques comparatives des 27 Etats de l’Union, avec surface des pays, nombre d’habitants, donc densité actuelle, revenu par tête,etc… Et puis, et c’est là où ça devient « intéressant » on trouve des projections de différents cas de figures.
La page 112 nous offre ce tableau où l’on voit une France dotée à terme de 486.376.791 habitants ! Presque 500 Millions d’habitants !!!
Alors… Soit je n’ai pas pigé un truc ???, et dans ce cas, laissez moi vos commentaires éclairés, soit …Ils sont encore plus fous dangereux qu’on ne peut même en concevoir le degré !
Bon il est vrai que l’Allemagne vient tout juste de créer un salaire « spécial migrant » à 0.80 €/heure (Source Europe 1) !
Génial, non !
500 millions de larves grouillantes et entassées se bagarrant pour manger du « Soleil Vert« : Voilà donc l’avenir de notre peuple si les disciples d’Attali et de Sorros ont vraiment cela dans les cartons.
L’ancien conseiller de Donald Trump et chantre de l’alt right américaine a créé avec un associé une organisation politique basée à Bruxelles dans le but avoué de saper les fondements de l’Union européenne et d’en paralyser le fonctionnement.
« Dans une interview et une série d’échanges de courriers électroniques, Steve Bannon, qui a prédit un « grand avenir » à Marion Maréchal Le Pen, et Raheem Kassam, ex-conseiller de Nigel Farage, l’un des artisans du Brexit, ont annoncé que cette organisation baptisée « Le Mouvement » était déjà opérationnelle. »
« « Le Mouvement » sera notre bureau central pour un mouvement populiste et nationaliste en Europe. Nous allons concentrer notre attention sur les individus et les groupes de soutien intéressés par les questions de souveraineté, de contrôle des frontières et d’emploi entre autres choses », explique Kassam.
« Nous avons décidé de nous installer à Bruxelles parce que c’est le cœur de l’Union européenne, la force la plus pernicieuse contre la démocratie de l’État-nation en Occident aujourd’hui », ajoute-t-il. « L’organisation est déjà une fondation structurée avec un budget annuel significatif et nous avons commencé le recrutement ». »
« La classe dirigeante politique actuelle a travaillé avec l’aide d’innombrables ONG pendant des décennies, main dans la main. Nous pensons qu’il est temps qu’il y ait une organisation qui soit du côté des gens ordinaires à la place des lobbies défendant les intérêts des grandes entreprises en Europe. »
L’Europe reste à présent le bastion des mondialistes, représentés par Merkel et Macron.
Cette fois, il faut se tourner du côté de nos voisins allemands qui eux aussi s’intéressent à ce fameux Steve Bannon, qui n’a pas mâché ses mots… C’est le moins que l’on puisse dire !
*
*
« Macron et Merkel tomberont comme des quilles »
Voilà ce que « prédisait » le même Steve Bannon dans le Welt, un grand magazine allemand au début du mois de juin dernier.
Première question du Welt à Banon : « Que se passera-t-il avec le nouveau gouvernement de Giuseppe Conte en Europe ? »
Steve Bannon : Il y aura un vrai tremblement de terre, vous verrez : Ils ont peur de l’Italie. Personne ne peut encore imaginer ce que le mouvement Cinq étoiles et la Lega peuvent accomplir ensemble. Le Financial Times parle de barbares, les Allemands les appellent des « chiffons », Oettinger a expliqué que les marchés leur apprendront à voter….
Mais celui qui sème le vent récoltera la tempête.
L’Italie et la Hongrie ont fait une déclaration claire lors des dernières élections, y compris contre les migrants.
Etc… etc….
Hum…. Vous comprenez d’où ils viennent à présent ?
« La sentence est tombée : je vais être fusillé pour l’exemple, demain, avec six de mes camarades, pour refus d’obtempérer. »
Le 30 mai 1917
» Léonie chérie
J’ai confié cette dernière lettre à des mains amies en espérant qu’elle t’arrive un jour afin que tu saches la vérité et parce que je veux aujourd’hui témoigner de l’horreur de cette guerre.
Quand nous sommes arrivés ici, la plaine était magnifique. Aujourd’hui, les rives de l’Aisne ressemblent au pays de la mort. La terre est bouleversée, brûlée. Le paysage n’est plus que champ de ruines. Nous sommes dans les tranchées de première ligne. En plus des balles, des bombes, des barbelés, c’est la guerre des mines avec la perspective de sauter à tout moment. Nous sommes sales, nos frusques sont en lambeaux. Nous pataugeons dans la boue, une boue de glaise, épaisse, collante dont il est impossible de se débarrasser. Les tranchées s’écroulent sous les obus et mettent à jour des corps, des ossements et des crânes, l’odeur est pestilentielle.
Tout manque : l’eau, les latrines, la soupe. Nous sommes mal ravitaillés, la galetouse est bien vide ! Un seul repas de nuit et qui arrive froid à cause de la longueur des boyaux à parcourir. Nous n’avons même plus de sèches pour nous réconforter parfois encore un peu de jus et une rasade de casse-pattes pour nous réchauffer.
Nous partons au combat l’épingle à chapeau au fusil. Il est difficile de se mouvoir, coiffés d’un casque en tôle d’acier lourd et incommode mais qui protège des ricochets et encombrés de tout l’attirail contre les gaz asphyxiants. Nous avons participé à des offensives à outrance qui ont toutes échoué sur des montagnes de cadavres. Ces incessants combats nous ont laissé exténués et désespérés. Les malheureux estropiés que le monde va regarder d’un air dédaigneux à leur retour, auront-ils seulement droit à la petite croix de guerre pour les dédommager d’un bras, d’une jambe en moins ? Cette guerre nous apparaît à tous comme une infâme et inutile boucherie.
Le 16 avril, le général Nivelle a lancé une nouvelle attaque au Chemin des Dames. Ce fut un échec, un désastre ! Partout des morts ! Lorsque j’avançais les sentiments n’existaient plus, la peur, l’amour, plus rien n’avait de sens. Il importait juste d’aller de l’avant, de courir, de tirer et partout les soldats tombaient en hurlant de douleur. Les pentes d’accès boisées, étaient rudes .Perdu dans le brouillard, le fusil à l’épaule j’errais, la sueur dégoulinant dans mon dos. Le champ de bataille me donnait la nausée. Un vrai charnier s’étendait à mes pieds. J’ai descendu la butte en enjambant les corps désarticulés, une haine terrible s’emparant de moi.
Cet assaut a semé le trouble chez tous les poilus et forcé notre désillusion. Depuis, on ne supporte plus les sacrifices inutiles, les mensonges de l’état major. Tous les combattants désespèrent de l’existence, beaucoup ont déserté et personne ne veut plus marcher. Des tracts circulent pour nous inciter à déposer les armes. La semaine dernière, le régiment entier n’a pas voulu sortir une nouvelle fois de la tranchée, nous avons refusé de continuer à attaquer mais pas de défendre.
Alors, nos officiers ont été chargés de nous juger. J’ai été condamné à passer en conseil de guerre exceptionnel, sans aucun recours possible. La sentence est tombée : je vais être fusillé pour l’exemple, demain, avec six de mes camarades, pour refus d’obtempérer. En nous exécutant, nos supérieurs ont pour objectif d’aider les combattants à retrouver le goût de l’obéissance, je ne crois pas qu’ils y parviendront.
Comprendras-tu Léonie chérie que je ne suis pas coupable mais victime d’une justice expéditive ? Je vais finir dans la fosse commune des morts honteux, oubliés de l’histoire. Je ne mourrai pas au front mais les yeux bandés, à l’aube, agenouillé devant le peloton d’exécution. Je regrette tant ma Léonie la douleur et la honte que ma triste fin va t’infliger.
C’est si difficile de savoir que je ne te reverrai plus et que ma fille grandira sans moi. Concevoir cette enfant avant mon départ au combat était une si douce et si jolie folie mais aujourd’hui, vous laisser seules toutes les deux me brise le cœur. Je vous demande pardon mes anges de vous abandonner.
Promets-moi mon amour de taire à ma petite Jeanne les circonstances exactes de ma disparition. Dis-lui que son père est tombé en héros sur le champ de bataille, parle-lui de la bravoure et la vaillance des soldats et si un jour, la mémoire des poilus fusillés pour l’exemple est réhabilitée, mais je n’y crois guère, alors seulement, et si tu le juges nécessaire, montre-lui cette lettre.
Ne doutez jamais toutes les deux de mon honneur et de mon courage car la France nous a trahi et la France va nous sacrifier.
Promets-moi aussi ma douce Léonie, lorsque le temps aura lissé ta douleur, de ne pas renoncer à être heureuse, de continuer à sourire à la vie, ma mort sera ainsi moins cruelle. Je vous souhaite à toutes les deux, mes petites femmes, tout le bonheur que vous méritez et que je ne pourrai pas vous donner. Je vous embrasse, le cœur au bord des larmes. Vos merveilleux visages, gravés dans ma mémoire, seront mon dernier réconfort avant la fin.
Eugène, ton mari qui t’aime tant «
Ainsi, plus d’un million des meilleurs et des plus solides éléments de notre race française, ont-ils été horriblement sacrifiés dans un indescriptible et épouvantable carnage, qui n’est autre qu’ un rituel satanique planifié par les puissances obscures de l’arrière-scène.
On veut nous faire croire que ces braves d’entre les braves sont morts pour la France, et c’est bien ce qu’ils ont cru eux aussi, sans quoi jamais il n’auraient consenti à ce sacrifice.
La vérité est qu’ils sont morts pour les coffres de Rotschild, les usines de Krupp, leurs marionnettes politiques à la soif inextinguible de pouvoir…
Ils étaient eux-même la vraie France.
Honneur et Fidélité éternelles à ces géants tombés pour des nains maléfiques.
Le peuple de France ne doit jamais oublier la turpidité, la rourie et la corruption criminelle sans aucune borne dont peut se révéler capable ce gang téléguidé par des forces noires et appelé « classe politique ».
« Croire à l’histoire officielle, c’est croire des criminels sur parole. » Simone Weil (Philosophe)
« Faites attention à l’histoire que l’imposture se charge d’écrire. » Chateaubriand
Maïdan: Les commanditaires de la tuerie étaient dans le camp américain.
*
(Tiré de: https://www.les-crises.fr/no-news-temoignage-des-snipers-du-massacre-du-maidan-les-ordres-venaient-de-l-opposition)
*
Cet abominable coup d’État opéré au cœur de l’Europe contre des Européens est emblématique de la façon d’opérer de la CIA, de l’équipe Soros et de leurs affidés tels que Saakachvilli.
Celui-ci pris le pouvoir en Géorgie sur une révolution de couleur à la Soros, et a été mis en place par les Américains avant d’être destitué par son peuple pour être recyclé en Ukraine, toujours au service des Américains.
Maïdan: Les commanditaires de la tuerie étaient dans le camp américain.
*
*
Cette façon d’opérer porte la griffe des Services Spéciaux US et se retrouve partout où ça arrange leurs affaires sans aucune barrière morale, sans aucun respect pour la vie, même pas pour celle de leurs partisans qui leur ont servi d’idiots utiles.
Les manifestants chauffés à blanc contre Ianoukovytch sur la place Maïdan par des agitateurs étrangers rémunérés, n’ont pas été épargnés, bien au contraire, le but était de se servir de leur indignation habilement ciblée pour mettre la main sur le pays. C’est aussi ainsi qu’ils ont procédé avec les printemps arabes et ainsi que les Américains s’apprêtent une fois encore à reprendre l’avantage en Syrie en sabotant autant qu’il sera en eux les accords de paix de Genève:
Manipuler les idiots utiles en faveur d’un gouvernement fantoche…
Ce reportage diffusé le 15 Novembre 2017 dans l’émission « Matrix »de la chaîne de télévision italienne Canale 5 est exceptionnel, si extraordinaire-même qu’ il n’y a aucune chance qu’un tel document soit jamais diffusé sur une grande chaîne de TV en France !
*
Ukraine scoop: des snipers de Maïdan témoignent à la TV italienne que les commanditaires de la tuerie étaient dans le camp américain:
Voici donc une belle brochette de valets du Nouvel Ordre Mondialtravaillant à l’éradication des peuples européens, à la disparition des libertés et au saccage de la planète …au nom évidemment de la Liberté, de l’Humanisme et de « l’Agenda 21 » …
Ici s’auto-congratulent les grands ennemis des nations et donc des peuples indépendants et souverains. Leurs principales armes sont silencieuses, au premier rang desquelles le mensonge.
Ce qui a de sympa avec le mensonge, c’est qu’on peut lui faire prendre une infinité de formes, sans jamais en épuiser la substance !
Mensonges par omission, mensonges par altération du sens même des mots, mensonges sur l’Histoire, sur les fins dernières de l’Homme, etc …
» La manipulation du langage est profondément contraire à la tradition, comprise comme une continuité vivante qui façonne la vie et la culture. Non seulement, elle cherche à changer la réalité en falsifiant la perception, mais elle est un outil pour des changements contre nature et non organiques de la société. »
Doctrine sociale de l’Eglise Catholique pour la famille.
Et puis c’est si facile de trouver des régiments d’idiots utiles, suivant la belle formule de Staline ! Ce ne sont point les ambitieux, les mythomanes, les indécrottables et naïfs Goyims qui manquent, puisque cette « Open Society » en fabrique des armées et à jets continu dans son élevage hors sol.
Le jour où nos peuples, dans une Europe totalement « ouverte » et dévastée, auront enfin compris la supercherie, voudront reprendre les commandes de leur destin et châtier les traîtres, ils auront une bonne base (bien que la liste ne soit pas exhaustive !) de qui passer en Cour Martiale.
Voici un article tiré de Renaissance Catholique où Jean-Pierre Maugendre fait le point sur la folie furieuse du « Pape François ». Combien de temps encore des Chrétiens vont prendre pour argent comptant ce discours inouï de trahison et et de haine pour ce qu’a toujours été l’identité chrétienne et européenne ?
*
Le pape François et l’immigration : une compassion sélective
À l’occasion de la prochaine Journée Mondiale des Migrants, le 14 janvier 2018, le pape François a diffusé le 21 août, un texte daté du 15 août intitulé : Accueillir, protéger , promouvoir et intégrer les Migrants. Il y avait manifestement urgence à publier ce texte, cinq mois avant l’événement qui en est l’occasion ! On n’ose croire qu’il s’agissait de coller à l’actualité de l’attentat de Barcelone le 17 août, dont tous les acteurs sont des migrants de plus ou moins fraîche date.
Ce texte dans la veine d’un tract du CCFD ou d’un libelle de Témoignage Chrétien est un long plaidoyer en vingt et un points en faveur des migrants. L’émigration y devient un droit à faciliter alors que l’enseignement traditionnel de l’Église était plutôt opposé à ces déplacements de population qualifiés de malsains (cf Rerum Novarum, Léon XIII, 1891). Nous ne ferons pas la, longue, liste de tous ces droits des migrants nous contentant de relever des affirmations surprenantes, des oublis déconcertants et des analyses et propositions déroutantes.
Des affirmations surprenantes
Le principe de la centralité de la personne humaine nous oblige à toujours faire passer la sécurité personnelle avant la sécurité nationale. Est ainsi signé l’acte de décès de toute vie en société organisée et viable. La notion de bien commun- le terme n’est pas mentionné une seule fois dans le document pontifical- s’avère obsolète. Sans doute s’agit-il d’une autre formulation de la déclaration conciliaire : L’ordre des choses doit être subordonné à l’ordre des personnes (Gaudium et Spes 26§1) ? Le sacrifice de sa vie au bénéfice d’un bien commun supérieur, celui de sa famille, de sa patrie, etc. devient au mieux incompréhensible au pire incongru ! La personne humaine avec ses faiblesses et ses passions devient la mesure de toute chose. Protagoras l’avait déjà énoncé mais nous croyions que le christianisme avait transformé cette perspective.
Défense des droits et de la dignité des migrants ainsi que des réfugiés indépendamment de leur statut migratoire . Il était jusqu’ici classique de distinguer, parmi les réfugiés d’une part ceux en situation régulière de ceux en situation irrégulière et d’autre part ceux en provenance de zones en guerre et les réfugiés économiques. Ces distinctions élémentaires sont rayées d’un trait de plume. Les notions de base qui président aux relations internationales et qui reposent sur la citoyenneté et le respect du droit sont réduites à néant. Aucune discrimination sur la base d’une nationalité ou d’une règle juridique ne reste plus justifiable. La terre est à tous ! Nous sommes citoyens du monde ! Circulez !
Reconnaître à la dimension religieuse sa juste valeur, en garantissant à tous les étrangers présents sur le territoire la liberté de profession et de pratique religieuse. Cette liberté religieuse absolue, dont les prémices se trouvent dans la déclaration conciliaire Dignitatis Humanae, est à la fois un refus de la mission d’évangélisation de l’Église et un blanc-seing accordé aux prédicateurs wahhabites ou salafistes, avec les conséquences que l’on sait.
Des oublis déconcertants
Nulle part dans ce texte n’est employé le mot islam alors que la majorité des migrants qui arrivent en Europe sont musulmans. Il n’est nulle part fait mention des attentats meurtriers qui ensanglantent notre continent, commis par des islamistes revendiqués qui sont souvent des migrants ou des descendants de migrants.
Le Dicastère pour le Service du Développement Humain Intégral fait l’impasse totale sur les droits des populations européennes autochtones. Personne ne juge utile de s’intéresser au sort et aux aspirations de ces populations. En particulier on peut se demander à partir de quel niveau de population étrangère les populations indigènes se sentent, inéluctablement, en situation d’insécurité culturelle voire physique ? Le Développement humain intégral ne semble pas s’intéresser à tous les hommes !
Il n’est jamais question des devoirs des migrants vis-à-vis de leur pays d’accueil ceci en contradiction avec le § 2241 du Catéchisme de l’Église Catholique : L’immigré est tenu de respecter avec reconnaissance le patrimoine matériel et spirituel de son pays d’accueil, d’obéir à ses lois et de contribuer à ses charges.
Des analyses et propositions déroutantes
Œuvrer afin que soit promue l’insertion professionnelle des migrants et des réfugiés, garantissant à tous- y compris aux demandeurs d’asile- la possibilité de travailler. Malheureusement il ne suffit pas de décréter le droit au travail pour que celui devienne une réalité. On peut aussi décréter le droit au bonheur, l’extinction du paupérisme à partir de 18h le soir, etc. Le travail ne se crée pas par injonction ministérielle ou pontificale. Comment la France dont le taux de chômage avoisine les 10% de la population active pourrait-elle fournir du travail à des migrants qui ne sont pas tous les chercheurs en physique nucléaire ou les docteurs en nanotechnologies qui nous font si cruellement défaut ?
En favorisant le regroupement familial- y compris des grands-parents, des frères, des sœurs et des petits-enfants- sans jamais se soumettre à des capacités économiques. On ne comprend pas pourquoi sont exclus les cousins, cousines, beaux-parents, etc. L’ineptie de tout cela décourage le commentaire mais on attend avec impatience de savoir combien de visas va délivrer l’état du Vatican : 1000, 10 000, 100 000, 1 million, plus ?
Enrichissement interculturel général du fait de la présence de migrants et réfugiés. Effectivement il manquait à notre vieille civilisation l’enrichissement de ces pratiques ancestrales que sont, par exemple : l’excision des fillettes, la polygamie, la lapidation pour adultère, etc. Que de richesses ignorées !
Conclusion
Bien évidemment le degré d’autorité de ce document est faible. Nous n’avons pas, selon l’expression du cardinal Burke, le 9 août dernier à Louisville, Kentucky, l’idolâtrie de la papauté. Il n’en reste pas moins que ces écrits sont pour le moins mal venus alors que le choc des civilisations naguère prévu par Samuel Huttington est chaque jour plus une réalité. Le Saint-Père semble incapable de mener une réflexion civilisationnelle et politique. Il semble se complaire dans une compassion sélective univoque : les gentils migrants en butte à l’hostilité des profiteurs égoïstes, assis sur leurs tas d’or sans jamais s’interroger sur le fait de savoir ce qui fondamentalement, structurellement fait que certaines civilisations génèrent un relatif bien-être et d’autres ne véhiculent que la misère, la guerre et l’esclavage. Ce texte, de plus, pèche gravement, d’un point de vue surnaturel, en refusant, au moins implicitement, tout souci d’évangélisat ion à destination de ces populations déracinées et donc fragilisées, en quête de nouveaux repères. De plus les peuples d’Europe soucieux de la préservation de leur identité risquent de considérer l’Église comme le cheval de Troie du grand remplacement de population en cours, ce qui ne sera pas sans conséquences spirituelles, cette attitude les éloignant de l’Église, et politiques, certains gouvernements voyant alors en l’Église un ennemi politique ou, au contraire, un allié.
DISCOURS DE VIKTOR ORBAN, PREMIER MINISTRE DE HONGRIE, DEVANT LES
PARTICIPANTS DE LA 28EME UNIVERSITE D’ETE DE BAILE TUSNAD, EN ROUMANIE
Le
22 JUILLET 2017
« Mesdames et Messieurs,
Je voudrais commencer par rappeler à tout le monde que lorsque nous nous sommes réunis ici
pour la première fois voici vingt-sept ans, nous avions fait une constatation. Souvenez-vous
qu’à cette époque, au début des années quatre-vingt-dix, tout le monde – non seulement en
Hongrie, mais aussi en Europe centrale – considérait comme allant de soi qu’il fallait prendre
modèle en tout sur le monde occidental qui nous ouvrait à nouveau ses portes, que nous
devions muer notre vieille peau et développer une nouvelle peau occidentale, plus à la mode.
En termes politiques, cela voulait dire que nous devions faire exactement la même chose
qu’eux. Quant à nous, combattants de la liberté venant de l’autre côté du rideau de fer, qui nous
réunissions ici voici vingt-sept ans, vingt-huit ans, nous pensions que nous aurions peut-être
quelque chose d’utile à apporter à cette Europe qui vivait alors depuis quarante ans déjà dans
la paix, la liberté et le bien-être. A cette époque, il n’y avait pas beaucoup de caméras autour de
nous, et l’on se préoccupait bien peu de scruter nos propos.
Aujourd’hui, cependant, l’on nous observe de près. Si je devais nommer l’événement hongrois
et européen le plus marquant de l’année écoulée, l’événement principal des douze mois qui
nous séparent de notre dernière rencontre, je citerais le renforcement des Quatre de Visegrád.
Il y a eu les élections américaines. Il n’y a pas longtemps, les élections présidentielles et
législatives françaises ont balayé l’ensemble de l’ancien régime des partis. Ce sont des
événements importants, certes, mais je suis convaincu que l’acquis le plus important de l’année
écoulée est le renforcement sans précédent de la collaboration des quatre États du groupe de
Visegrád. Nous pouvons affirmer que Varsovie, Prague, Bratislava et Budapest parlent d’une
même voix, ce qui n’est pas rien compte tenu du caractère très différent de nos pays. Nous
avons les Polonais toujours pleins d’entrain, les Tchèques toujours très mesurés, les Slovaques
toujours sensés et les Hongrois toujours romantiques, et nous sommes tout de même capables
de parler d’une même voix. Nous pouvons vraiment en être fiers.
Conformément aux usages de cette université d’été, je voudrais essayer de dresser ici le bilan
des changements intervenus depuis un an, y compris dans une perspective civilisationnelle.
Peut-être ne se souvient-on pas qu’à la suite de son élection, le président Obama a prononcé
en 2009 son premier grand discours international dans une ville appelée Le Caire.
L’actuel président des États-Unis qui vient d’être élu a prononcé son premier grand
discours international dans une ville appelée Varsovie. Et pour mesurer l’importance de ce
changement, il suffit, comme je vais maintenant le faire, de citer quelques extraits du discours
présidentiel de Varsovie. Je cite : « n’oublions pas que la défense n’est pas seulement un
engagement financier, mais aussi un engagement de volonté », ou encore : « Notre combat
pour l’Occident ne commence pas sur les champs de bataille, mais dans notre tête, avec notre
volonté et notre esprit.
Notre liberté, notre civilisation et notre préservation dépendent des liens entre l’histoire, la culture et la mémoire ». Et il a ensuite affirmé : « combattons donc, comme les Polonais, pour la famille, pour la liberté, pour le pays et pour Dieu ».
Ces paroles, Mesdames et Messieurs, n’auraient pu être prononcées nulle part dans le
monde occidental voilà encore deux ans. Et c’est peut-être pour moi l’occasion de saluer
Piotr Naimski et la délégation polonaise qu’il conduit. Il est le président du groupe d’amitié
polono-hongrois à Varsovie. Chers amis Polonais, soyez les bienvenus !
Certaines théories décrivent les changements actuellement en cours dans le monde occidental
comme la prise de conscience, avec l’arrivée au pouvoir du nouveau président américain, du
combat que se livrent sur le champ de la politique mondiale les élites mondialisées,
supranationales d’une part et les dirigeants patriotes, attachés à la nation d’autre part. Cette
analyse me paraît correcte, elle contient beaucoup de vérité, et si nous l’appliquons à nous-mêmes, nous pouvons dire que nous avons été les précurseurs de cette nouvelle politique
patriotique occidentale dès 2010, bien avant les élections américaines.Nous avons couru
un peu plus vite que la musique, et nous savons bien qu’en politique ce n’est pas la
reconnaissance – mais au contraire quelque chose de bien différent – que les précurseurs ont
en partage. Mais s’ils tiennent le coup, la reconnaissance viendra plus tard, comme c’est le cas
de manière croissante pour la Hongrie. L’essentiel est que, dans ce combat qui oppose les
délégués en politique des élites mondialisées aux dirigeants et aux pays de sensibilité
patriotique, la Hongrie se trouve du bon côté, du côté des patriotes.
*
Les torchons larbins de Soros se déchaînent:
*
Que d’autre pourrait faire, Mesdames et Messieurs, un gouvernement patriote – c’est ce qu’a
évoqué le président américain, et c’est ce que nous avions dit nous-mêmes en 2010 – si ce
n’est de rechercher le renforcement de sa propre communauté, de sa nation, de son pays ? Nous aussi, en Hongrie, avons décidé en 2010 de reprendre le contrôle de notre pays, de restaurer notre considération et de reprendre la maîtrise de notre avenir.
J’ai essayé, pour mon
intervention, de rassembler autour de quelques points-clé les facteurs qui font la force d’une
nation dans le monde d’aujourd’hui, les attributs qui donnent sa force à un pays. J’ai identifié
une bonne dizaine de points, que je voudrais maintenant partager brièvement avec vous,
en illustration de la longue route et des résultats accomplis par la Hongrie dans ce domaine
depuis 2010.
« Une nation forte ne vit pas de l’argent des autres. »
Tout d’abord, une nation forte et un État fort ne vit pas de l’argent des autres. C’est
pourquoi un tel État remercie bien l’aide des institutions du type FMI, mais prend congé d’elles,
les renvoie chez elles et espère qu’il n’aura plus à croiser leur chemin. C’est ce qui s’est passé
en Hongrie. N’oubliez pas qu’avant 2010 les gouvernements socialistes avaient mis la
Hongrie sous assistance respiratoire du FMI. Le problème des dispositifs d’assistance
respiratoire est qu’ils aident, certes, à la survie du patient, mais que le patient leur est lié. C’est ce problème que nous avons réussi à résoudre après 2010, et la Hongrie est ainsi parvenue à une avancée dans la dimension la plus importante de la force, celle de l’indépendance
financière.
Un État fort est un État dont les finances sont en ordre. Il n’y a pas d’État fort si le
déficit budgétaire dérape, il n’y a pas d’État fort si les entreprises sont placées sous la coupe de
leurs créanciers, et il n’y a pas d’Etat fort si les ménages sont entraînés dans le piège de
l’endettement comme cela a été fait avec l’endettement en devises des Hongrois. Toutes ces
questions, nous avons réussi à les résoudre l’une après l’autre. Un État fort est un État dont
l’économie produit des résultats. Ces résultats sont définis, dans le monde moderne, par une
expression appelée PIB. S’il y a croissance, il y a renforcement. En Hongrie, la croissance est
aujourd’hui de près du double de la moyenne européenne. Un Etat fort est un Etat qui est
capable de donner un emploi à tous ceux qui veulent travailler. Peu d’Etats en sont capables
aujourd’hui, et nous en faisons partie. Je voudrais rappeler quelques chiffres. En 2010, sur les
10 millions de Hongrois, 3,6 millions avaient un emploi et 1,8
million payaient des impôts. C’est un vrai miracle que nous n’y ayons pas succombé.
Aujourd’hui, 4,4 millions de personnes ont un emploi et 4,4 millions de personnes paient des
impôts. C’est la raison pour laquelle la Hongrie est financièrement solide.
« Un État n’est fort que si les branches stratégiques de son
économie sont nationales ».
A moins d’avoir la dimension de l’Allemagne ou des États-Unis, un État ne peut être fort que si
les branches stratégiquement les plus importantes de son économie sont solidement entre les
mains d’intérêts nationaux. Ce n’était pas le cas avant 2010, mais nous pouvons affirmer
aujourd’hui que dans le secteur énergétique, dans le secteur bancaire et dans le secteur des
médias les intérêts nationaux sont devenus majoritaires. L’Etat hongrois a consacré au cours
des dernières années l’équivalent de plus de 3 milliards d’euros
au rachat des secteurs ou sociétés précédemment privatisés sans raison.
« Un État fort ne peut pas se satisfaire d’un déclin démographique. »
Un État fort ne peut pas se satisfaire d’un déclin démographique. Ce problème est en ce
moment le talon d’Achille de l’Etat fort en Hongrie. Un pays qui connaît le déclin
démographique et – parlons clair – qui n’est même pas capable de se reproduire
biologiquement ne mérite peut-être pas d’exister. Il disparaît. Seules subsistent dans le
monde les communautés capables de se maintenir au moins au niveau biologique. La Hongrie
n’y est hélas pas encore. Et nous devons reconnaître aussi que dans les questions
démographiques, donc dans les politiques familiales, les mains des gouvernements sont
liées : car aucune politique n’est en mesure de déterminer si dans une communauté il y aura ou
non des naissances, s’il y aura des naissances dans une famille, et combien. Seules les
femmes peuvent en décider. Il en sera selon la volonté des femmes.
Que peut faire le gouvernement ?
Il peut faire une seule chose : essayer de créer un environnement
favorable à la famille. Nous n’avons pas l’habitude de parler, sur ce point, d’un fait important,
mais peut-être est-ce maintenant l’occasion de l’évoquer, comme je vais le faire. Beaucoup ont
pu être frappés par le fait qu’en Hongrie, en vertu justement de la notion d’Etat fort, nous
dépensons énormément d’argent pour le soutien des familles. L’on peut se poser la
question de savoir d’où vient cet argent. La réponse, Mesdames et Messieurs, est simple : cet argent, nous le prenons aux multinationales.
*
« Libération », le torche-cul plein d’amour de Rothschild/Soros nous met en garde contre la Haine, toujours aux aguets, de sinistres personnages comme cet Orban :
*
Modestie mise à part, je dirais même que je le
prends aux multinationales, parce qu’au début il n’y avait guère, à part moi, de partisans de
cette excellente mesure. Par conséquent, nous prélevons sur le bénéfice des entreprises
internationales, par la voie de différents impôts exceptionnels, les sommes que nous reversons aux familles qui élèvent des enfants. Au niveau des chiffres, cela veut dire – sur la base des
chiffres de l’année dernière – que nous prélevons 272 milliards de forints [près de 900 millions
d’euros] sur le secteur bancaire, 120 milliards de forints [400 millions d’euros] sur le secteur
énergétique et 55 milliards de forints [180 millions d’euros] sur le secteur des
télécommunications. Cela fait près de 500 milliards de forints [1,6 milliard d’euros] par an, que
nous redistribuons à hauteur de 272 milliards de forints [900 millions d’euros] sous forme
d’avantages fiscaux aux personnes qui travaillent tout en élevant des enfants, 74 milliards de
forints [240 millions d’euros] à l’alimentation gratuite des enfants et 5 milliards de forints [16
millions d’euros] par an au financement des vacances des enfants pauvres., Nous fournissons
gratuitement les livres scolaires (je ne peux pas donner de chiffre exact, parce qu’il augmente
constamment) et nous consacrons 210 milliards de forints [680 millions d’euros] à l’acquisition
de leur logement par les parents élevant leurs enfants. Voilà en quoi consiste la politique
démographique, la politique familiale dont je parle.
En fait, les ressources nécessaires à son
financement n’existaient pas.
En entendant le vice-premier ministre Zsolt Semjén dire que le gouvernement hongrois est le
gouvernement le plus chrétien-démocrate d’Europe, il faut penser à ceci : nous prélevons une
partie des grands bénéfices pour les redistribuer à ceux qui travaillent tout en élevant des
enfants et qui se préoccupent ainsi de l’avenir de la nation.
« Il n’y a pas d’Etat fort sans identité culturelle. Il n’y a pas d’identité culturelle sans composition ethnique stable. »
En parlant d’Etat fort, il faut évoquer aussi, parmi ses conditions de base, la sécurité publique.
Cela veut dire aujourd’hui principalement deux choses : la protection des frontières et la
capacité à écarter les menaces terroristes.
Il n’y a pas d’Etat fort sans identité culturelle. Il faut parler de l’identité culturelle, même si cette
expression semble se heurter à des tabous.Il n’y a pas d’identité culturelle sans composition ethnique stable. Modifier la composition ethnique d’un pays revient à modifier son identité culturelle.
*
Exemple typique d’architecture de haine:
*
*
Un État fort ne peut jamais se le permettre, en particulier si quelque catastrophe
mondiale l’y oblige.
Dans le monde moderne, il n’y a pas, Mesdames et Messieurs, de communauté forte, d’Etat fort
s’il n’y a pas dans le pays une activité scientifique et une innovation dynamique, et si le pays
n’est pas capable d’ouvrir vers les branches industrielles du futur. Je ne prétends pas que nous
soyons arrivés à destination, mais nous avons au moins, au cours des sept dernières années,
frappé à la porte des industries du futur.
Dans notre cas, il n’y a pas de communauté hongroise forte ni d’Etat hongrois fort si nous
ne sommes pas capables de rassembler dans une même communauté tous les Hongrois
vivant dans le monde. Sans entrer dans les détails, je voudrais dire que la Hongrie ne pourra
être forte que si elle est organisée de manière à ce que si, où que ce soit dans le monde,
l’on marche sur les pieds d’un Hongrois parce qu’il est hongrois, un clignotant rouge
doit s’allumer à Budapest. La Hongrie sera un État fort si nous y parvenons.$
La force de la Hongrie, Mesdames et Messieurs, est également accrue par son appartenance à
un système d’alliances stable, car nous sommes membres du gigantesque marché commun de
l’Union européenne et aussi de la plus grande force militaire du monde, l’OTAN. M. le pasteur
Tőkés a évoqué les championnats du monde de natation. Je ne voudrais pas parler ici de
l’événement en lui-même, mais simplement souligner le fait que la capacité à abriter les grands
événements du monde est aussi
une condition de base de la force d’un Etat et d’une communauté modernes. Si nous regardons
Budapest, nous voyons qu’entre Vienne et Istanbul Budapest est le point – peut-être le seul –
dont on puisse dire qu’il est une sorte de création culturelle, car Budapest n’est pas seulement
une ville, mais aussi – vous la connaissez bien – une création culturelle hongroise, la
manifestation du génie hongrois dans sa capacité à produire des réalisations architecturales et
urbanistiques. En d’autres termes, Budapest est le lieu qui montre à soi-même et au monde
qu’il n’y a pas d’événement au monde, qu’il soit sportif, culturel, religieux, ou autre – à
l’exception des championnats du monde de football, mais c’est une autre histoire – que
Budapest ne soit pas en mesure d’accueillir. C’est une grande capacité, une grande force et
une sérieuse promesse pour l’avenir. En d’autres termes, notre capitale est capable de bien
plus que le simple service de l’Etat hongrois.
Il reste encore une chose, Mesdames et Messieurs, qui est nécessaire à la force mais dont
nous ne disposons que de manière limitée : c’est l’armée. Son développement a pris du retard,
parce que dans les années passées nous avons consacré toutes nos énergies à la sortie de la
crise économique. Dans quelques années, quand nous parlerons de la force de la Hongrie,
de la question de notre nation, je suis sûr que nous pourrons faire figurer dans nos arguments
la force de l’armée hongroise, qui sera capable de défendre le pays et elle-même contre toute
agression extérieure. C’est pour cette raison que nous avons lancé un programme de
développement de nos forces armées, et que nous avons entamé au cours de la période
récente la construction du premier établissement de l’industrie militaire hongroise.
En ce qui concerne l’avenir, Mesdames et Messieurs, tous les processus que je viens de
décrire devront être amplifiés. Il y a trois questions pour lesquelles le seul renforcement n’est
pas suffisant et où le changement de dimension est nécessaire, c’est-à-dire une accélération du
développement. Le premier est la question démographique. Nous n’en sommes même pas
encore au point zéro : il est vrai que notre taux de fécondité est passé de 1,2 à 1,44 –
c’est encourageant –, mais nous sommes encore loin des 2. Et pour être tranquilles
démographiquement, chaque couple hongrois doit avoir – en moyenne évidemment – au moins
2,1 enfants. Tant que nous n’y serons pas, la Hongrie devra être considérée comme
démographiquement menacée, et ce commandement doit être pris au sérieux par tout le
monde, mais en premier lieu par le gouvernement. Nous avons donc besoin d’un changement
de dimension et d’une accélération sur le terrain de la démographie. Nous devons aussi
accélérer dans la structuration de notre nation : nous devrons intensifier fortement, sur la
période à venir, l’organisation de la communauté hongroise du Bassin des Carpates, et tout
particulièrement sa puissance économique.
Et le troisième domaine où nous aurons besoin d’un
changement de dimension, c’est celui de l’insertion de la technologie moderne dans l’économie
hongroise, au travers d’une participation beaucoup plus active qu’aujourd’hui à la révolution
industrielle.
Voilà pour la Hongrie. Je voudrais maintenant dire quelques mots de l’Europe. Je vous prie de
m’excuser de m’exprimer aujourd’hui devant vous d’une manière qui pourra vous paraître très
simplifiée. Ce n’est pas que j’aie perdu le sens des nuances, mais le sujet permet une
présentation très simple. La question principale qui se posera à l’Europe au cours de la prochaine décennie est de savoir si l’Europe restera celle des Européens.
Si la Hongrie restera le pays des Hongrois, l’Allemagne, le pays des Allemands, la France, le pays des Français, l’Italie, le pays des Italiens.
Qui seront les habitants de l’Europe ?
C’est à cette question historique que nous
sommes confrontés. En ce qui concerne la situation concrète – et cela en dit long sur le monde
dans lequel nous vivons – il n’existe en Europe aucune donnée claire et fiable sur la
proportion, dans les différents pays, des habitants traditionnels, de souche, chrétiens, et
celle des communautés musulmanes qui y pénètrent. Il est en effet interdit dans la pratique
de collecter ces données. Quant à celles que l’on collecte, elles ne sont pas utilisables pour en
déduire l’avenir qui nous attend. Car les migrants ne se répartissent pas selon les mêmes
classes d’âge, donc les statistiques générales nous révèlent peu de chose sur ce qui nous
attend. Il faut prendre en considération surtout les moins de 15 ans et ceux compris entre
15 et 45 ans pour prédire ce qui se passera dans tel ou tel pays à l’horizon, disons, 2050.
Sondage hongrois sur la volonté des peuples européens
Le gouvernement hongrois ne mesure ni sa peine, ni son argent pour mener chaque année une
vaste enquête destinée à savoir ce que pensent de tout cela les Européens.
Pas ce que pensent leurs dirigeants : nous connaissons leur opinion, et nous avons de bonnes raisons de soupçonner que l’opinion des dirigeants ne reflète pas celle des peuples.
L’enquête de cette année montre que 81% des citoyens des 28 États-membres de l’Union européenne estiment que le phénomène migratoire est une question grave ou très grave.
64% des Européens estiment que la migration est un facteur d’accroissement de la criminalité.
59% sont d’avis que l’immigration modifie la culture.
Sur le jugement de la performance de Bruxelles dans la gestion du phénomène
migratoire, 76% des citoyens de l’Europe estiment qu’elle est faible.
Et à la question de savoir s’il convient de donner davantage de pouvoirs à Bruxelles pour la
solution du problème, ou bien s’il faut plutôt renforcer les États-nations, nous constatons que
36% des interrogés attendent la solution de Bruxelles et lui donneraient davantage de
compétences, et 51% attendent la solution des Etats-nations. Dans le cas de la Hongrie,
nous avons 25% de nos concitoyens – ce n’est pas rien : un quart de la population – qui
estiment qu’il faut donner davantage de pouvoirs à Bruxelles, mais grâce au Ciel nous en avons
61% qui souhaitent le contraire et qui déclarent même qu’il serait bon de reprendre ceux – ou
au moins une partie de ceux – que nous lui avons jusqu’à présent conférés.
Naturellement, sur toute cette problématique consistant à savoir qui seront les habitants de
l’Europe de demain, l’on pourrait avancer qu’une intégration réussie résoudra le problème.
La réalité est toutefois que nous ne connaissons pas d’intégration réussie.
Il est clair que la
migration n’est une solution ni aux problèmes économiques, ni au manque de main
d’œuvre. Il est intéressant de constater qu’en Europe le risque de voir les migrants prendre leur
emploi est celui qui préoccupe le moins les populations. La cause en est sans doute
l’expérience de la vie. Je pense également qu’il y a des situations désespérées où les
naufragés n’en peuvent plus et se mettent à boire de l’eau de mer : c’est aussi de l’eau, après
tout, sauf qu’elle n’apaise pas la soif et ne fait qu’accroître le mal. Ceux qui prétendent faire
résoudre par les migrants leurs problèmes économiques se trouvent à peu près dans cette
situation. Et nous devons rappeler aussi, dans notre argumentation face aux tenants de
l’intégration réussie, que si des personnes représentant des objectifs antagonistes se
retrouvent dans un même système, dans un même pays, il n’en résultera pas
l’intégration, mais le chaos. Il est parfaitement évident que la culture des migrants est en
opposition radicale avec la culture européenne, et que des idées et des valeurs
antagonistes ne peuvent se valoriser simultanément, car elles s’excluent mutuellement. Pour
donner un exemple particulièrement emblématique, les Européens estiment souhaitable que les
hommes et les femmes bénéficient des mêmes droits, alors que dans une communauté
musulmane cette approche est inacceptable parce que selon eux l’homme et la femme doivent
se positionner dans une relation hiérarchique. Ces deux approches ne peuvent pas
cohabiter, et ce n’est qu’une question de temps que l’une ou l’autre prenne le dessus. « Les immigrés musulmans estiment que leur civilisation est supérieure à la nôtre. »
L’on peut affirmer aussi, bien entendu, que les communautés culturellement différentes de la
nôtre qui pénètrent chez nous peuvent être éduquées et se transformer. Mais force est de
constater – comme M. le pasteur Tőkés l’a rappelé – que les communautés musulmanes qui
pénètrent en ce moment en Europe estiment que leur culture, leur foi, leur mode de vie et
leurs principes de vie – sur la base de ce qu’ils considèrent des nôtres – sont supérieurs
et plus précieux que les nôtres. La situation est donc qu’en matière de respect de la vie,
d’exigences de vie, d’engagement, d’intérêts particuliers, de hiérarchisation des valeurs – que
cela plaise ou pas – les communautés musulmanes sont plus fortes que les communautés
chrétiennes. Et pourquoi quelqu’un voudrait-il assimiler une culture qu’il estime inférieure à la
sienne ? Personne ne le fera. Personne ne le fera jamais, et c’est pourquoi l’éducation, et
l’intégration qu’elle suppose, sont vouées à ne pas réussir.
Et voilà la question, Mesdames et Messieurs, qui revient si fréquemment dans la politique
européenne : celle de la solidarité. Je voudrais commencer par déclarer sans ambages que la solidarité n’est pas l’objectif de la culture européenne, mais seulement son instrument.
L’objectif de la culture européenne est que les hommes et les femmes qui y sont nés puissent vivre selon leurs convictions et leurs valeurs, dans la paix, la sécurité et le bien-être.
C’est cela, l’objectif de
la culture européenne. La solidarité n’en est qu’un instrument, et l’on ne peut pas mettre
l’instrument à la place de l’objectif. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela veut dire que nous ne
pourrons jamais être solidaires avec des idées, des hommes et des communautés qui se
fixent précisément pour objectif la modification de la culture européenne, de ce qui donne
à cette culture son essence, son sens et son but. L’on n’a pas le droit d’être solidaire avec des groupes et des idées opposés aux objectifs existentiels et culturels de l’Europe, parce que cela équivaudrait à s’auto-sacrifier.
*
Exemple d’un émissaire de paix et d’amour missionné par Georges Soros afin d’enrichir culturellement les Européens rances et moisis:
*
Je dois encore ajouter ici que bien que nous n’ayons pas l’intention de nous immiscer dans les
élections allemandes, il existe des hommes politiques allemands promis à l’échec qui, dans
l’espoir d’une amélioration de leur indice de popularité – nous pourrions même le considérer
comme un compliment – se plaisent à s’amuser avec la Hongrie, à nous provoquer, à nous
insulter, à nous accuser de manque de solidarité. Il faut préciser ici deux choses. La première
est que la Hongrie a assuré sa propre protection, et avec elle la protection de l’Europe,
face à l’invasion migratoire. Cela nous a coûté l’équivalent de 900 millions d’euros. Une petite
bribe nous en a été ristournée par l’Union, et je recommanderais même à l’Union d’éviter de
parler de solidarité tant qu’elle ne nous aura pas versé les 800 millions d’euros qu’elle
nous doit pour la protection de l’Europe. Jusque-là, je recommande à l’Europe la plus
grande humilité. Et aussi : si j’étais Allemand, je tournerais cinq fois ma langue dans ma
bouche avant d’aborder avec les Hongrois le sujet de la solidarité. Si j’étais Allemand, je
tournerais cinq fois ma langue dans ma bouche avant de prononcer ce mot face aux Hongrois,
tant que les ouvriers hongrois recevront, pour un même travail, un salaire cinq fois inférieur à
celui de leurs homologues allemands. Dans ces conditions, il est honteux pour un Allemand de
parler de solidarité. De plus, j’estime que c’est là un débat particulièrement malheureux, parce
qu’il va à l’encontre de la logique des investissements croisés, de la circulation des capitaux et
de la création d’emplois. Il s’oppose donc aussi aux valeurs européennes.
En tout état de cause, Mesdames et Messieurs, nous devons prendre acte, au vu de tout cela –
si l’image que je vous ai donnée n’est pas déformée et reflète bien la réalité – de ce qui en
résulte au niveau de l’élite politique. Eh bien, je dois dire qu’une alliance s’est formée à
Bruxelles contre l’opinion des populations. Ceux qui prennent part à cette alliance sont les
bureaucrates de Bruxelles et leur élite, ainsi que le système que l’on peut appeler
« L’empire Soros ».
Cette alliance s’est créée à l’encontre des Européens, et nous devons reconnaître qu’aujourd’hui George Soros valorise mieux ses intérêts à Bruxelles qu’à Washington ou à Tel-Aviv.
C’est bien pour cela qu’il a conclu cette alliance avec Bruxelles. Comme il est
d’usage lorsque des dirigeants ou une large élite politique se retournent contre leur peuple, l’on a toujours besoin d’inquisiteurs qui déclenchent des procédures contre ceuxqui expriment la voix du peuple.
L’Union européenne a toujours disposé d’inquisiteurs en
chef, y compris au cours des quatre dernières années, elle s’appelait Mme Reding. Mme
l’inquisiteur en chef a été battue, et l’on en a trouvé un autre, il s’appelle Timmermans. Nous ne
nous réjouissons certes pas du fait que l’énergie de M. l’inquisiteur en chef ne lui permette pas
de courir deux lièvres à la fois, et qu’à notre place il ait maintenant jeté son dévolu sur la
Pologne, mais ce qui est certain, c’est qu’en ce moment la principale cible de l’inquisition,
l’exemple d’un gouvernement national qu’il convient d’affaiblir, de détruire, de briser est
la Pologne. Je voudrais déclarer très clairement que la Hongrie est évidemment mue par ses
intérêts nationaux propres. Et en raison de nos intérêts nationaux propres, en raison des
intérêts de l’Europe et en raison de l’amitié polono-hongroise, nous tenons à réaffirmer
que la campagne inquisitoriale menée contre la Pologne n’aboutira jamais, parce que la
Hongrie fera usage de tous les moyens juridiques à sa disposition pour manifester sa
solidarité avec les Polonais.
*
« Il existe un plan Soros » de destruction des nations européennes. »
*
*
Soros, promoteur de notre belle société ouverte, où prime tolérance et accueil de l’Autre. Le combat d’une vie entière pour la diversité et contre la Haine et les replis identitaires nauséabonds de l’extrême droite ! Saint homme.
*
Quelles sont, Mesdames et Messieurs, les conséquences de tout cela ? La première est qu’il
faut regarder clair, ne pas compliquer, ne pas placer le combat qui nous attend dans un
contexte de complot mondial, mais le décrire et l’affronter d’une manière aussi rationnelle que possible. La situation porte un nom : il existe un plan Soros.
Celui-ci comporte quatre points.
M. Soros l’a écrit lui-même, et son empire l’a publié et a commencé la mobilisation en vue de
son exécution. Ce plan prévoit de faire entrer chaque année en Europe plusieurs
centaines de milliers, si possible un million de migrants en provenance du monde
musulman. Le second point précise que chacun d’entre eux devra recevoir, en pénétrant en
Europe, 15 000 euros que l’auteur du plan se fera un plaisir de financer : ce n’est pas anodin,
mais c’est ici secondaire. Ce n’est en effet pas cela, ce n’est pas le profit commercial qui
constitue le cœur du projet, mais le fait que l’on peut ainsi assurer la continuité du flux
migratoire. C’est-à-dire que ceux qui souhaitent voir arriver au moins un million de migrants par an doivent entretenir le phénomène, ce que dans notre jargon nous appelons « pull factor ».
Il ne faut pas que le mouvement s’arrête. Et si on les répartit, et si tout le monde reçoit en plus
une somme de cette importance – qui est, soit dit en passant, supérieure au revenu annuel
moyen hongrois – il est clair qu’il n’y aura aucun problème de relève. Le troisième point du plan
Soros prescrit que les migrants arrivés devront être répartis entre les pays d’Europe sur la
base d’un mécanisme obligatoire et permanent. Et le quatrième, qu’il faut mettre en
place une agence européenne de l’immigration qui devra reprendre aux Etats-nations
toutes les compétences décisionnelles en matière de migration et les remettre entre les
mains de Bruxelles. Voilà le plan Soros.
Si nous parlons maintenant de l’avenir de l’Europe, il faut d’abord affirmer que si nous voulons
que l’Europe puisse vivre, que l’Europe reste aux Européens, l’Union européenne devra d’abord regagner sa souveraineté face à l’empire Soros. Tant que ce ne sera pas le cas, il n’y aura
aucune chance pour que l’Europe reste aux Européens. Une fois que l’Union européenne
aura ainsi recouvré sa souveraineté, elle devra être refondée. Ce n’est pas là l’objet principal de
mon intervention d’aujourd’hui, et je resterai donc très schématique. La première tâche et la
plus importante est que l’organisme appelé Commission européenne soit remis à la place
qui est la sienne aux termes du Traité fondateur de l’Union européenne. Ce traité dispose
clairement que la Commission n’est pas un organe politique, et qu’elle n’a qu’une mission, celle
de veiller, en chien de garde, au respect du Traité fondateur. Les Etats-membres y délèguent
certes des commissaires, mais le lien se brise dès la délégation et ces hommes et ces femmes
doivent là, au sein de la Commission, veiller au respect du Traité fondateur de l’Union.
Ce n’est pas le cas aujourd’hui.
Aujourd’hui, la situation est que la Commission s’auto-définit
comme un organe politique. Le président Juncker a lui-même déclaré qu’il met en place un
organe politique, jouant un rôle politique. C’est de là que viennent tous les problèmes, c’est de
là que viennent tous les maux que connaissent aujourd’hui les Etats-membres au sein de
l’Union européenne. C’est ainsi qu’a pu se produire une situation où – après que j’ai mis mon
veto au système des quotas au Conseil européen, où l’unanimité est requise –, la
Commission a contourné cette situation en entamant une procédure juridique pour la
mise en œuvre de laquelle les quatre cinquièmes des Etats-membres suffisait : notre seul veto,
celui de la Hongrie, se retrouvait « dribblé ».
Nous avons été trompés, floués, et le rapport de confiance qui unissait jusqu’alors les chefs d’Etat et de gouvernement des 28 a été rompu.
*
*
C’est là le rôle politique dont la Commission doit se défaire de toute urgence.
Lorsque ce sera le cas, il faudra affirmer avec détermination que la refondation de l’Europe ne pourra pas commencer autrement que par l’arrêt de la migration et par la protection par chaque Etat de ses frontières, sous compétence nationale.
Et lorsque l’on y sera arrivé,
il faudra, sur la base d’un programme commun, reconduire quelque part à l’extérieur du
territoire de l’Union européenne tous les migrants qui y auront pénétré illégalement. Cela peut
paraître sévère, mais ceux qui sont entrés illégalement doivent être reconduits hors d’Europe.
Et après, lorsque nous aurons pris acte de la sortie des Britanniques de l’Union européenne,
ainsi que du fait qu’une des armées les plus puissantes du monde a quitté l’Union européenne,
et tout en renforçant notre collaboration au sein de l’OTAN, nous devrons en venir à constater
que le continent européen ne peut pas demeurer militairement sans défense, et qu’il ne pourra
pas espérer être défendu par d’autres. La présence des Américains est importante,
l’appartenance à l’OTAN est importante, mais l’Europe doit également disposer par elle-même
d’un potentiel militaire lui permettant de se défendre. Nous devons donc nous atteler à la
constitution d’une force militaire européenne.
Parallèlement à cela, nous devons réaliser que l’Union européenne perd constamment de sa
compétitivité économique dans l’économie mondiale : il faut donc restaurer notre
compétitivité, ce qui passe par des réductions d’impôts et un marché du travail aussi souple que
possible.
Après cela, nous devrons dire très sincèrement à nos amis d’Europe occidentale fatigués des
élargissements qu’il n’y aura pas de paix en Europe sans l’intégration totale des Balkans
dans l’Union européenne.
C’est pourquoi il faut élargir l’Union, et en tout premier lieu faire
entrer le plus rapidement possible dans l’Union européenne le pays-clé, la Serbie, aussi
absurde que puisse sembler encore aujourd’hui cette idée.
Et lorsque ce sera fait, nous devrons conclure deux accords historiques, de très grande portée,
aux implications à la fois économiques, militaires et politiques. Nous avons besoin d’un
accord historique avec la Russie d’une part, et la Turquie d’autre part.
Et lorsque nous aurons fait tout cela, nous pourrons dire que nous aurons refondé
l’Union européenne et fait d’elle une entité compétitive avec les autres continents pour
les décennies à venir.
Résumons donc : où en sommes-nous aujourd’hui en Europe ?
Je peux dire ceci:
Les partis chrétiens-démocrates d’Europe se sont déchristianisés, ils mettent en œuvre les attentes des médias et des intellectuels libéraux en matière de valeurs et de culture.
Le second élément
important est que la politique de gauche a perdu son terreau, les partis sociaux-démocrates ne
sont plus sociaux-démocrates. Le prolétariat leur a faussé compagnie, si je puis dire. Le nombre
et la force du travail organisé s’est également réduit, essentiellement parce que de nombreuses
activités industrielles ont été délocalisées à l’extérieur de l’Union européenne, et c’est
pourquoi les partis sociaux-démocrates ne sont plus ce qu’ils étaient.
Il ne leur reste
qu’une politique : s’associer aux milieux d’affaires mondialisés représentant la politique
économique néo-libérale, et concentrer leurs efforts sur la conservation de leur influence sur un
seul domaine : celui de la culture.
C’est là la seconde caractéristique majeure de l’Europe
d’aujourd’hui. Et la troisième, c’est que l’on prépare actuellement l’Europe à remettre son territoire à une nouvelle Europe, mélangée et islamisée.
Nous assistons à la mise en
œuvre consciente, progressive de cette politique. Pour que tout cela se réalise, pour que
le territoire puisse être ainsi remis, il convient de poursuivre la déchristianisation de l’Europe : nous en voyons les signes dans les tentatives de donner la priorité à des identités de
groupe sur les identités nationales, et dans l’orientation consistant à changer la gouvernance
politique en une gouvernance bureaucratique. C’est l’enjeu du constant et furtif accaparement de compétences de la part de Bruxelles au détriment des États-nations.
*
*
Voilà, Mesdames et
Messieurs, la situation de l’Europe d’aujourd’hui, c’est sur ce champ de bataille que combattent aujourd’hui les pays d’Europe centrale.
Je voudrais revenir, en conclusion, sur notre patrie plus étroite, la Hongrie. Notre rencontre
d’aujourd’hui est la dernière avant nos prochaines élections. Tout cela est bel et bon, mais ce
qui compte, ce sont les faits. Dans le meilleur des cas, la description que je viens de faire de
l’Europe, de la situation mondiale, des changements survenus, est exacte. Mais pour nous, le
plus important, hic et nunc, ce sont les élections hongroises qui approchent. Je voudrais en dire
maintenant quelques mots.
« La Hongrie a arrêté l’invasion migratoire qui déferlait sur l’Europe. »
Quel est l’enjeu des prochaines élections législatives hongroises ? Je voudrais dire tout
d’abord que les élections hongroises de l’année prochaine seront ou pourront être particulières,
parce qu’elles auront cette fois-ci un enjeu également européen.
N’oublions pas que la Hongrie
a été le pays qui – avec l’aide des V4 [Pays de Visegrad ndlr], qui méritent toute notre
reconnaissance – a arrêté l’invasion migratoire qui déferlait sur l’Europe. J’ai déjà déclaré
précédemment – mais je le répète aujourd’hui – que tant que je serai premier ministre de
Hongrie à la tête d’un gouvernement Fidesz – chrétien démocrate, la clôture restera en
place, nos frontières seront défendues et avec elles, celles de l’Europe.
*
*
L’opposition hongroise affirme quant à elle publiquement qu’elle démantèlera la clôture
et qu’elle laissera entrer les migrants dans le pays, elle se déclare d’accord avec la
répartition totale et obligatoire des migrants en Europe et elle exposera notre continent à un
nouvel avenir de mixité communautaire. C’est cette divergence de vues entre l’opposition
hongroise et la majorité gouvernementale qui constitue l’enjeu européen de ces élections. Il
s’y ajoute un autre débat, dans lequel il y a également une importante ligne de fracture entre
tous les partis d’opposition et les partis de gouvernement, qui porte sur le point de savoir si
nous devons transférer des compétences à Bruxelles ou non.
Notre position est que Bruxelles doit restituer les compétences qu’elle s’est appropriées furtivement – d’après moi
illégalement. L’opposition au contraire – qu’il s’agisse des socialistes, de l’extrême droite ou des
libéraux – affirme unanimement qu’il faut donner davantage de compétences à Bruxelles, parce
que les grands problèmes ne peuvent recevoir que des solutions européennes, qu’il n’y a que
des solutions européennes. Cela signifie clairement qu’ils souhaitent transférer à Bruxelles de
manière croissante le gouvernement du pays. Cela aussi donne une dimension européenne
aux élections législatives hongroises.
Ces élections auront aussi un enjeu « centre-européen ». Vous voyez qu’aussi bien les
bureaucrates bruxellois que George Soros sont intéressés à un affaiblissement de l’Europe
centrale, car le principal obstacle à la mise en œuvre du plan Soros est aujourd’hui la fermeture,
à la frontière sud de la Hongrie, de la route migratoire dirigée sur l’Europe. Après nous, les
Serbes l’ont également fermée, suivis des Macédoniens. C’est nous, avec le soutien des
V4, qui constituons l’obstacle à la réalisation de ce plan. C’est pour cette raison qu’il existe en
Europe des forces qui souhaitent voir à la tête de la Hongrie un autre gouvernement que le
gouvernement hongrois actuel, parce que c’est ainsi que la cohésion des V4 pourrait le mieux
être affaiblie. N’ayons aucune illusion : si ce n’est pas un gouvernement chrétien démocrate
qui se forme en Hongrie, le prochain gouvernement affaiblira les V4, et avec eux
l’ensemble de l’Europe centrale. C’est pourquoi les élections hongroises ont également un
enjeu sous l’angle de l’Europe centrale.
Et enfin, les élections hongroises ont également un enjeu intérieur. J’ai décrit au début de mon
intervention tout ce que nous avons fait pour le renforcement de la Hongrie. Je ne voudrais ni le
répéter, ni entrer dans les détails. Je voudrais simplement dire que si les forces citoyennes,
nationales et chrétiennes ne gagnent pas les prochaines élections, tout ce que la
Hongrie a accompli au prix de beaucoup de sueur, de peine et de contrariétés risquera
d’être perdu. Et cela veut dire, Mesdames et Messieurs, que la Hongrie pourra connaître une
nouvelle période marquée non pas par la construction, mais par la démolition.
N’oubliez pas que bâtir est long et difficultueux, et que démolir est rapide et facile.
Je peux vous affirmer ici,
en toute sérénité, que la Hongrie n’a jamais été, depuis Trianon, aussi près que
maintenant de redevenir un pays européen fort, prospère et reconnu. Et nous n’avons
jamais été aussi près, depuis Trianon, de voir notre pays regagner sa confiance en lui-même et
sa force vitale qu’aujourd’hui. Et je suis sûr aussi que si la Hongrie se trouve à nouveau
dirigée par un gouvernement soumis aux intérêts étrangers mondialisés, elle risquera de
perdre cette opportunité historique non pas pour une législature, mais de nouveau pour de
nombreuses décennies.
Et si en Hongrie même notre nature de Hongrois est mise en danger, qu’en sera-t-il des
Hongrois d’au-delà des frontières ? La principale condition de base de la prospérité et du
maintien des communautés hongroises vivant en-dehors des frontières du pays est une Hongrie
forte. Les partis qui affaiblissent notre pays seront également incapables de proposer une
bonne politique, un avenir et des perspectives aux communautés hongroises vivant au-delà des
frontières. Ils ne sont pas vos amis. C’est pourquoi je voudrais encourager tout le monde à
s’inscrire sur les listes électorales. Ne vous bornez pas à nous encourager, mais faites-nous le
plaisir de descendre sur le terrain, parce qu’aujourd’hui vous avez vous aussi la possibilité de
dire votre mot dans l’issue de la compétition électorale.
Et enfin, je voudrais dire quelques mots de nos adversaires, parce que nos véritables
adversaires ne seront pas cette fois-ci les partis hongrois d’opposition. Tout le monde peut voir
qu’au cours des dernières années il s’est formé une unité nationale forte et déterminée en
matière de questions nationales : l’on appelait autrefois cette unité, dans le jargon politique, la
« force centrale ». Les partis d’opposition ne savent comment entamer cette cohésion nationale.
En fait, c’est surtout aux forces extérieures que nous aurons à nous mesurer dans la campagne
qui nous attend.
C’est au réseau mafieux de Soros et aux bureaucrates bruxellois, ainsi qu’aux médias qu’ils contrôlent, que nous aurons à nous mesurer au cours des neuf mois qui viennent.
Nous connaissons leurs méthodes, nous n’attendons pas de surprises : chantage financier, menaces politiques, rapports par-ci, rapports par-là, campagne médiatique, procédures d’infraction, tel article, tel autre article.
Mais affirmons aussi que face aux
manifestations souvent brutales, grossières, parfois même incongrues, la Hongrie a toujours
défendu ses intérêts et apporté ses réponses de manière posée et cultivée, je pourrais dire
dans un style européen. Je suis convaincu que nous en serons capables pendant la campagne
électorale aussi.
Summa summarum, en un mot comme en cent, je pourrais dire qu’il y a vingt-sept ans, ici
en Europe centrale, nous croyions que l’Europe était notre avenir. Aujourd’hui, nous avons le sentiment d’être l’avenir de l’Europe.
Je vous remercie de votre attention. »
Avec un peu de retard, Bonne Année 2017 cher lecteur !!
*
Dans cette courte vidéo, Nigel Farage récapitule l’essentiel des grandes lignes souverainistes de 2016 qui préfigurent assurément ce que sera 2017: La montée inéluctables des forces nationales et souverainistes, préfigurant la chute finale du « Nouvel Ordre Mondial » de la secte Rotschild/Soros/Rockfeller. La Bête va sans aucun doute tenter l’impossible pour conserver la main, aussi attendons-nous à des secousses qui seront évidemment proportionnelles aux avancées « populistes » !
Excellente vidéo récapitulant avec un bon sens paysan l’ineptie totale de cette dictature multiculturelle que l’élite mondialisée veut imposer aux peuples.
Aucun des peuples en question n’a à y gagner quoi que ce soit, bien au contraire !
Faites circuler cette vidéo sans modération. Les différents peuples de la terre ne méritent pas cette épouvantable dictature multiculturelle qui nivelle tout et supprime toute authentique diversité !