Réduire la technosphère.

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Excellent article du Saker francophone:

(« Le chaos du monde ne naît pas de l’âme des peuples, des races ou des religions, mais de l’insatiable appétit des puissants. Les humbles veillent. »)

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Réduire la technosphère : Note de lecture
Par Frank Kaminski

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Le 2 janvier 2018 – (Source Club Orlov)

 

Quand la personne moyenne pense à la technologie, la première chose qui lui vient à l’esprit n’est pas le chien ou le chat de la famille. On ne peut pas non plus considérer une volée de poulets, un paquet de graines ou un sac de pommes de terre comme des exemples de technologie. Mais le penseur de la technologie, Dmitry Orlov, dans son livre « Réduire la technosphère » soutient que c’est exactement ce qu’ils sont. Dans le contexte d’une ferme rurale, un chien est un système de sécurité à domicile très avancé, les chats et les poulets sont un service de lutte antiparasitaire (ces derniers ciblant respectivement les rongeurs et les insectes) et les pommes de terre et les paquets de semences jouent un rôle indispensable en fournissant les besoins médicinaux dont dépendent les citadins et les usines pharmaceutiques. Ce sont tous des exemples de technologies « naturelles » de celles qui représentent, selon les mots d’Orlov, « les adaptations humaines des choses que la nature a produites chez d’autres espèces en tant que traits d’évolution ».

Le livre d’Orlov préconise une évolution vers ces types de technologies en s’éloignant des technologies destructrices et condamnées qui définissent actuellement nos vies dans le monde développé. Un tel changement est nécessaire en raison de l’insoutenabilité des technologies dominantes actuelles.

La technosphère de la Terre s’agite comme dans un piège dans lequel elle doit croître ou mourir, et pour grandir, elle a besoin de plus en plus de ressources naturelles. Mais nous sommes maintenant dans une ère où beaucoup de ces ressources – du pétrole aux minéraux comme le lithium nécessaire pour faire des batteries de voitures électriques ou d’ordinateurs – sont proches ou ont passé leurs maximums de production. En plus des ressources, la technosphère a besoin de puits environnementaux dans lesquels déverser ses déchets, et ceux-ci aussi se raréfient.

En conséquence, conclut Orlov, la technosphère est destinée à s’effondrer, et notre meilleur plan d’action est de la réduire au point où sa chute ne nous affectera pas plus gravement que nécessaire.

C’est sûrement le travail le plus profond d’Orlov, encore que ce livre couvre une quantité étonnante de territoires, et il le fait avec la combinaison gagnante habituelle d’Orlov, de recherche savante, d’un esprit rusé et de sagesse pratique, testée et réelle. Le présent examen s’efforce d’explorer certains de ses points clés ; mais soyez assuré que mon évaluation, aussi poussée qu’elle puisse paraître, ne présente le livre que sous des traits grossiers. Pour avoir l’histoire complète, je vous recommande fortement d’acheter le livre.

« Réduire la technosphère » commence par contester certaines croyances profondément ancrées et rarement questionnées sur la technologie. On suppose généralement que les machines modernes nous permettent de travailler plus efficacement que par le passé, qu’elles sont toujours meilleures, que les nouvelles innovations sont invariablement supérieures à ce qu’elles remplacent et que la technologie en général est la clé pour résoudre tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés. Pourtant, comme le montre Orlov, la preuve ne soutient pas ces assertions. Les efficacités supposées et la bienfaisance des technologies industrielles avancées d’aujourd’hui disparaissent lorsqu’on tient compte des externalités négatives.

Orlov réfute l’affirmation selon laquelle les outils et méthodes modernes sont plus efficaces que le travail manuel en soulignant que c’est le contraire qui semble être vrai.

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Image associée

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Loin de nous livrer une vision de terre promise de loisirs et d’accomplissement ultimes, nos gadgets nous ont amenés à mener des vies de plus en plus trépidantes, en raison de la nécessité de gagner de plus en plus d’argent pour se les payer tous. Ce qui s’avère souvent le plus efficace, c’est de se passer d’un appareil soi-disant censé nous faire gagner du temps. En ce qui concerne la croyance selon laquelle la technologie est toujours meilleure, Orlov observe que les océans de la Terre (pour prendre un exemple parmi tant d’autres qu’il cite) pourraient être différents. La surpêche, la pollution et l’absorption de l’excès de CO2 que nous rejetons dans l’atmosphère conduisent les mers vers un état primordial n’accueillant plus que les microbes et les méduses. Pour les océans, moins de notre technologie serait certainement un progrès. Et l’insistance que la technologie peut résoudre n’importe quel problème est contredite par les nombreuses crises pour lesquelles la technologie ne nous offre aucune perspective de salut, puisque c’est le développement technologique lui-même qui les provoque.

À la lumière de ces éléments, l’argument de ce livre pour remettre sous contrôle nos choix technologiques est aussi sensible que passionné.

Ingénieur de formation, Orlov propose un programme systématique pour réduire notre dépendance à la technosphère, chaque bout de technologie à la fois.

Sa méthodologie comprend un ensemble d’équations plutôt simples que les lecteurs peuvent utiliser pour vérifier toutes les technologies dans leur vie en fonction de leurs ratios relatifs coût / bénéfice. Un ratio coût / bénéfice est calculé à l’aide de 32 critères, qui comprennent des éléments comme savoir si une technologie donnée est artificielle ou naturelle, industrielle ou artisanale, nouvelle ou déjà utilisée et exclusive ou « open source ». À titre d’illustration, Orlov effectue les calculs pour certaines technologies significatives de notre époque, y compris l’informatique mobile, les véhicules à moteur, la science de la vulgarisation de la vie, le génie génétique et la production d’énergie nucléaire. Il examine également un certain nombre de choses que les gens ne considèrent généralement pas comme une technologie, comme une religion organisée, l’enseignement supérieur, le prêt à usure international, le lobby des combustibles fossiles, le système juridique, le système politique bipartite et le terrorisme par procuration.

Au centre de son argument, il y a l’idée que le terme « technologie » est beaucoup plus large que ne le laisserait supposer son usage populaire. Le type de technologie dont nous avons le plus l’habitude est celui qui applique des méthodes scientifiques rigoureuses aux problèmes liés à l’industrie et à l’ingénierie. Pourtant, Orlov affirme que beaucoup de nos technologies sont de nature sociale et politique. Il décrit le lobby américain sur les combustibles fossiles ; le système juridique ; le système d’enseignement supérieur ; le système bipartite et la religion organisée, pour revenir à certains des exemples les plus troublants de « technologies politiques » en vigueur en Amérique. (Il utilise également l’expression « machines politiques » pour les décrire, et sa conception des deux termes est similaire à ce que l’on entend souvent par « racket »). L’une de leurs fonctions principales est d’inculquer de fausses croyances aux gens afin de les contrôler et de les aveugler au risque de continuer sur notre chemin technologique actuel. Par exemple, l’industrie des combustibles fossiles a longtemps cherché à nier la réalité du changement climatique anthropique, de peur que la sensibilisation généralisée de cette menace réelle ne freine la demande pour ses produits.

Les technologies délétères évoquées ci-dessus font partie de la technosphère de la Terre, qui peut peut-être s’appeler plus succinctement l’antithèse de la biosphère. La plupart des définitions de la technosphère se limitent à ses propriétés physiques comme la somme de toutes les structures construites par l’homme. Cependant, la position d’Orlov est beaucoup plus pénétrante. Pour lui, c’est « une entité unique, unifiée, globale, contrôlante, croissante, destructrice, existant au-delà de la raison humaine ou de la moralité, qui doit être stoppée quel qu’en soit le coût ».

La chose la plus insidieuse est qu’elle nous a asservis à sa volonté, tout en nous incitant à penser que nous sommes responsables.

Nous permettons à des algorithmes de sites de rencontres de nous élever comme du bétail, d’entraîner nos enfants à plaire aux machines en se classant aux meilleures places dans des tests standardisés et de nous laisser influencer par les stimuli médiatiques pour « bien » voter, comme autant d’animaux de laboratoire. De plus, d’innombrables personnes dépendent de la technosphère pour leur survie : sans dialyse, injections d’insuline et médicaments, beaucoup de gens mourraient.

La réponse d’Orlov à l’arrêt de la technosphère commence par l’utilisation des 32 critères évoqués précédemment pour évaluer impitoyablement chaque technologie que nous utilisons. Avec cette analyse, nous pouvons grandement réduire notre dépendance à l’égard de technologies hautement nocives et non bénéfiques et maximiser notre utilisation de celles qui sont moins nuisibles et plus bénéfiques. Orlov fait référence à ce processus en tant que création et mise en œuvre d’une hiérarchie technologique des coûts et des bénéfices. Cette hiérarchie classe les technologies en ordre décroissant en fonction de leur potentiel de nuisance.

Celles qui sont au sommet sont celles qui ont le plus besoin d’être réduites ou même abandonnées. Pour Orlov, cela inclut la technologie de l’énergie nucléaire, la nanotechnologie, le génie génétique et d’autres choses dont il estime qu’elles ont un « potentiel de dommages illimités ». À l’extrême opposé, le bas de la liste est occupé par des technologies sans danger, quasi naturelles. Parce que ces dernières ne causent aucun dommage écologique, elles sont celles qui devraient le plus nous attirer.

Il n’est pas nécessaire, selon Orlov, que tout le monde soit complètement tourné vers ces technologies quasi naturelles dans ses choix. D’une part, Orlov reconnaît que beaucoup de gens trouveraient cela prohibitif en pratique ; et d’un autre côté, Orlov se décrit lui-même comme technologiste qui voit de la valeur dans une grande partie de la technologie dominante d’aujourd’hui. (Encore une fois, sa vision est celle d’une technosphère rétrécie, pas complètement éliminée). Ainsi, même si vous ne pouvez pas vous passer d’une automobile ou d’un lave-linge, vous pourriez grandement réduire votre dépendance à l’égard de tels objets. Plutôt que de posséder votre propre voiture, vous et le reste de votre collectivité pourriez avoir une petite flotte de véhicules à occupation multiple. Et au lieu que chaque ménage de votre quartier ait sa propre machine à laver, il pourrait y avoir une seule buanderie communautaire. Quand il s’agit de réduire son utilisation d’Internet, Orlov suggère que les gens puissent composer des courriels et lire les documents téléchargés hors ligne, puis revenir en ligne pendant peut-être une heure par jour pour envoyer toutes leurs communications électroniques en un seul lot.

Que faisons-nous face à une technologie dont le potentiel de dommages est inconnu ? Dans de tels cas, Orlov conseille d’utiliser le principe de précaution, qui stipule que nous devrions renoncer à adopter toute technologie dont le potentiel de préjudice est inconnu ou contesté, en faveur de celle dont la propension au mal est connue.

L’auteur identifie un arsenal d’outils pouvant être utilisés pour combattre les technologies présentant un potentiel élevé de dommages. Orlov les nomme « anti-technologies » parce qu’elles fonctionnent pour annuler d’autres technologies. Elles comprennent des instruments pour la défense contre les armes offensives ; des méthodes pour défier et vaincre les tactiques oppressives d’application de la loi ; et des façons de rendre les choses vivantes et non vivantes indétectables ou méconnaissables, afin de les immuniser contre les pouvoirs de classification et de contrôle de la technosphère. Certaines anti-technologies représentent un avantage énorme en terme de coût par rapport aux choses contre lesquelles elles sont employées. Par exemple, un générateur d’étincelles fait maison peut détruire tout un système de communication radio et une LED infrarouge bon marché peut être utilisée pour aveugler une configuration de surveillance vidéo onéreuse.

« Réduire la technosphère » examine également les modes de vie alternatifs qui peuvent aider à vivre en dehors du contrôle de la technosphère. En tant que marin assidu et passionné de vie bon marché, Orlov est un grand fan de deux options en particulier : les voiliers d’habitation et les petites maisons. Il favorise les premiers en raison de leur avantage en termes de mobilité, dans le cas où les conditions sur un site particulier deviennent intenables. Mais pour ceux qui ne vivent pas près de l’eau, il considère les petites maisons comme la meilleure chose à faire. Et il les considère comme des « facilitateurs » inestimables en raison de leur capacité à aider les gens à répondre à leurs propres besoins de manière efficace et efficiente sans la technosphère.

La partie la plus stimulante de ce livre est son étude des façons dont différents penseurs ont tenté de définir la technosphère. Cette section commence par une analyse approfondie de « La Technique ou l’enjeu du siècle » par le regretté penseur français Jacques Ellul.

De tous les gens qui ont critiqué la technologie jusqu’à présent, Ellul est, de l’avis d’Orlov, celui qui a le plus appréhendé la véritable nature de la technosphère, et il l’a fait il y a plus de six décennies (la version originale française de son livre publié en 1954).

Malheureusement, Ellul a échoué à trouver des réponses à notre situation difficile. Orlov se tourne ensuite vers le tristement célèbre « Manifeste d’Unabomber » de Ted Kaczynski, qui lui offre une solution. Alors qu’Orlov condamne les méthodes utilisées par Kaczynski pour répandre son message, il trouve beaucoup de valeur dans le Manifeste lui-même en tant que schéma de la « révolution contre le système industriel » envisagé par Kaczynski.

Dans « Réduire la technosphère » Orlov défie la foi quasi-universelle de notre société dans le progrès, réfléchit sur le fait que trop de développement technologique, comme trop de tout, peut être une mauvaise chose. « Dans n’importe quelle activité, écrit-il, il faut une quantité optimale, et trop est tout aussi mauvais que pas assez. »

Orlov est l’un des brillants esprits qui travaillent actuellement sur la meilleure façon de gérer le futur effondrement industriel et lire son travail est si gratifiant qu’il est difficile d’imaginer où son maximum d’optimalité pourrait être.

 Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateur de cette nouvelle « discipline » que l’on nomme aujourd’hui : « collapsologie », c’est à-dire l’étude de l’effondrement des sociétés ou des civilisations.

Traduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par Catherine pour le Saker Francophone

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François, Pape de Soros

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François, Pape de Soros.

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Excellent article du site Autochtonisme, le « blog des aborigènes d’Europe » par Antonin Campana, que je vous invite à visiter régulièrement, tant ses analyses sont pertinentes et synthétiques.

Dans cet article sont mises en évidence quelques personnes-clefs dont s’est entouré ce faux pape, et bien révélatrices de l’orientation fort peu catholique de celui-ci.

Voici l’article:

Le pape François, souverain potiche de Soros

Publié par Antonin Campana sur 19 Février 2016

 

Ainsi donc, selon ce que rapporte Antenne 2 (13h du 18.02.16) le pape François serait le « pape des migrants ».  Il est vrai qu’au moindre micro qui se tend, l’évêque de Rome en appelle à l’accueil des « chers migrants » qui avec leur religion (l’islam !) apportent une « culture précieuse » à l’Europe.

Pour François, l’Europe est une « grand-mère qui n’est plus féconde » et qui devrait donc se montrer plus accueillante : suivez mon regard ! (Discours au parlement européen, 2014). Pour ceux qui n’auraient pas compris, Bergoglio est revenu récemment sur cette notion papale d’infertilité (Corriere delle Sera du 08 février 2016). François compare l’Europe à la Sara biblique. Elle aussi était une vieille femme inféconde : n’a-t-elle pas  souri lorsqu’un ange lui annonça qu’elle deviendrait mère malgré son âge avancé ? Et François de conclure sa comparaison boiteuse : l’Europe aussi « sourira finalement aux migrants » : suivez mon regard !

Ainsi les migrants apporteront à l’Europe le métissage des populations et des cultures : vieux fantasme mondialiste d’un Coudenhove-Kalergi. En cela François n’est guère différent de Georges Soros. Alors, l’Eglise et l’Open Society mènent-elles le même combat ? Voyons voir !

Dès sa nomination le « Saint » Père a profondément remanié la « gouvernance » du Vatican. Pour cela, il s’est entouré de « conseillers » qu’il est allé chercher hors de l’Eglise et, par effet de mode sans doute, plutôt dans le monde anglo-saxon.

Parmi ceux-ci, il y a tout d’abord Peter Sutherland. Nommé président de laCommission internationale catholique sur les migrations (ICMC),  Sutherland est aussi président de Goldman Sachs (une des banques qui milita pour le « mariage gay »), de BP, de la section Europe de la Commission Trilatérale… C’est aussi un dirigeant actif du groupe de Bilderberg. Sutherland est pour les migrations (il estime que « l’Allemagne doit recevoir 1 million de migrants par an pendant 30 ans ») et contre les souverainetés des nations (une « illusion absolue » dit-il). Sutherland est un conseiller écouté du Vatican, pour qui il travaille gratuitement (sic !).

Chris Patten est quant à lui chargé de réformer le fonctionnement des médias du Vatican. Parallèlement, il est aussi membre de la Commission Trilatérale. Ce mondialiste qui a « horreur de la notion de pureté raciale », qui se méfie de la démocratie directe et « fait l’éloge de l’immigration » co-préside l’International Crisis Group initié par Georges Soros. Outre Soros, l’ICG est aussi financé par le cabinet Mc Kinsey, la fondation Rockefeller, l’Union Européenne, Shell, BP… Cette organisation défend les droits LGBT, la « planification familiale » (Simone Veil est l’un de ses membres) et une idéologie de la guerre « juste » (Yougoslavie, Afghanistan…) conforme aux intérêts de l’OTAN.

La Mc Kinsey Company est un cabinet de conseil chargé de « moderniser » la communication et l’image du Vatican. Ouvertement mondialiste, la Mc Kinsey Company finance l’International Crisis Group (Chris Patten) et ses consultantspassent fréquemment à l’Open Society (Soros) ou à Goldman Sachs (Sutherland). Le groupe est membre de la Commission Trilatérale et mandate un représentant au groupe de Bilderberg. Mc Kinsey fait ouvertement la promotion des droits LGBT, notamment au travers du GLAM (« gays, lesbiennes, bi, trans chez Mc Kinsey »).

Le groupe KPMG a pour mission de réformer l’administration et la fiscalité du Vatican. Le groupe KPMG fait partie de la Commission Trilatérale et se fait représenter au groupe de Bilderberg. KPMG ne cache pas ses convergences de vue avec Soros et n’hésite pas à travailler avec l’Open Society dans certaines ONG. Il soutient ouvertement le mouvement LGBT.

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Les Cabinets Ernst & Young et Promontory Financial Group  sont mandatés pour vérifier les opérations financières de l’Eglise et éplucher les comptes de la Banque du Vatican. Promontory contribue au « Group of Thirty » créé par la Fondation Rockefeller, un think tank qui rassemble les principales institutions financières et bancaires mondiales (président Jean-Claude Trichet). Ernest & Young est l’un des « Big Four », c’est-à-dire un des quatre premiers réseaux au monde en terme de chiffre d’affaire (derrière KPMG). Il a reçu le Trevor 2020 Award en raison de son soutien à la « communauté » LGBT.

On voit donc que les réformes du Pape François ont surtout consisté à introduire au cœur de l’Eglise des gens qui lui sont foncièrement hostiles. Tous ces gens gravitent de près ou de loin autour d’un Georges Soros qui n’a jamais caché son hostilité au catholicisme. Les Femens qui saccagent les églises, souillent les cathédrales et demandent l’abolition de la papauté sont ses créatures.  Ces gens sont aussi les représentants de la banque et de la finance mondiale : ce sont eux qui exploitent les « pauvres », ceux précisément dont François se veut le Pape. Ces gens font ouvertement la promotion du mouvement LGBT, du mariage homosexuel et de l’avortement. Ils sont liés à des organisations qui suscitent des guerres ou appellent à les faire. Sans égards pour les souffrances, ils encouragent des mouvements migratoires lourds de conséquences pour des continents entiers et pour l’Eglise elle-même. Ces produits de l’oligarchie, dont le désintéressement n’est pas le trait principal, donnent aujourd’hui à la papauté ses éléments de langage, disposent d’un droit de regard sur tout ce qu’il se passe au Vatican et sans doute informent-t-ils ces Soros qui rêvent à l’effondrement prophétique de l’Eglise.

Alors le pape est-il fou ou consent-il en toute lucidité à la destruction de son Eglise ? Est-il un antipape, un faux pape, ou un pape faux ? Un réformateur ? Non, un traître tout simplement, un « pape des pauvres » qui n’est qu’un pauvre pape.

Antonin Campana

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Vérité sur la mort de Coluche

La vérité sur la mort de Coluche:

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Révisons un peu nos Classiques avec un retour dans le temps où l’amuseur Numéro un était en passe de s’allier avec l’agitateur numéro un, Gérard Nicoud

Comme pouvait alors l’écrire dans « Le Nouvel Observateur » Guy Sitbon: Coluche était un « chansonnier anarcho-poujadiste» (24 novembre 1980)

C’est vraiment ballot, ce qui lui est arrivé…

 

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Soral fait ici un excellent résumé de ce qui s’est passé à partir du moment où le Clown célébrissime a échappé à ses Parrains d’extrême gauche et était en passe de rejoindre le « populisme » de Poujade et donc « lestrêmedrouâââte » !

Quelques éléments ici

Hasard: Daniel Balavoine, Coluche et Jean-Edern Hallier, les trois artistes qui ont le plus enquiquiné François Mitterrand, sont morts dans des accidents survenus à point nommé.

Et c’est Jaques Attali qui prononcera son éloge funèbre !!

C’est pas beau ça ?!

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Dieudonné aujourd’hui remplit des stades et a rompu les amarres avec les mêmes Parrains… Il s’apprête donc prudemment à émigrer en Afrique.

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President Trump

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Voici ce qu’a fait le President Trump depuis son élection.
Pour lecteur possédant un peu d’anglais basique 🙂
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You have to ask yourself – what have YOU done ?
This is what President Trump did … and works for FREE !
Thank you President Trump for a great year :
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1. Supreme Court Judge Gorsuch
2. Made friends with World leaders.
3. He took us out of TPP
4. Illegal immigration is now down 70%( the lowest in 17 years)
5. Consumer confidence highest since 2000 at index 125.6
6. Mortgage applications for new homes rise to a seven year high
7. Arranged from 7% to 24% Tariff on lumber from Canada
8. Bids for border wall are well underway
9. Pulled out of the lopsided Paris accord
10. Keystone pipeline approved
11. NATO allies boost spending by 4.3%
12. Allowing VA to terminate bad employees
13. Allowing private healthcare choices for veterans
14. More than 2,000,000. Jobs created
15. Median household income at a 7 year high
16. The Stock Market is at the highest ever in its history
17. China agreed to American import of beef
18. $89 Billion saved in regulation rollbacks
19. Rollback of A Regulation to boost coal mining
20. MOAB for ISIS
21. Travel ban reinstated
22. Executive order for religious freedom
23. Jump started NASA
24. $600 million cut from UN peacekeeping budget
25. Targeting of MS13 gangs
26. Deporting violent illegal immigrants
27. Signed 41 bills to date
28. Created a commission on child trafficking
29. Created a commission on voter fraud
30. Created a commission for opioids addiction
31. Giving power to states to drug test unemployment recipients
32. Unemployment lowest since May 2007
33. Historic Black College University initiative
34. Women In Entrepreneurship Act
35. Created an office for illegal immigrant crime victims
36. Reversed Dodd-Frank
37. Repealed DOT ruling which would have taken power away from local governments for infrastructure planning
38. Order to stop crime against law enforcement
39. End of DAPA program
40. Stopped companies from moving out of America
41. Promoted businesses to create American Jobs
42. Encouraged country to once again – ‘Buy American and hire American’
43. Cutting regulations – 2 for every one created
45. Review of all trade agreements to make sure they are America first
46. Apprentice program
47. Highest manufacturing surge in 3 years
48. $78 Billion promised reinvestment from major businesses like Exxon, Bayer, Apple, SoftBank, Toyota
49. Denied FBI a new building
50. $700 million saved with F-35 renegotiation
51. Saves $22 million by reducing white house payroll
52. Dept of Treasury reports a $182 billion surplus for April 2017 (2nd largest in history)
53. Negotiated the release of 6 US humanitarian workers held captive in Egypt
54. Gas prices lowest in more than 12 years
55. Signed An Executive Order To Promote Energy Independence and Economic Growth
56. Has already accomplished more to stop government interference into people’s lives than any President in the history of America
57. President Trump has worked with Congress to pass more legislation in his first 100 days than any President since Truman
58. Has given head executive of each branches 6 month time frame, dated March 15, 2017, to trim the fat, restructure and improve efficiency of their branch. (Observe the push-back the leaks the lies as entrenched POWER refuses to go silently into that good night!)
59. Last, refused his Presidential pay check. Donated it to Veterans issues
60. CUT TAXES > Americans can now keep much more money of their paycheck 🙂
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La dernière clouterie de France !

Dernière clouterie de France

 

La clouterie Rivierre dont l’usine est installée à Creil (Oise) depuis 1888 est la dernière clouterie de France et produit toujours cinq tonnes de clous par an…

 

 

Merci à France 3 pour ce beau reportage, ça change de la télé-crétinerie !

 

 

 

 

Vaccins : Enfin la vérité commence à faire surface !

Vaccins : Enfin la vérité.

 

Cela fait plus de 30 ans que je mets en garde mes proches au sujet de l’incroyable nocivité des vaccins que la médecine pasteurienne n’hésite pas à injecter aux femmes enceintes et aux nourissons… dans la plus parfaite bonne conscience.

Ceci est un scandale sanitaire criminel qui est peut-être sur le point (enfin) d’éclater, tant la prise de conscience semble se faire actuellement.

Nous sommes, en effet, depuis l’expérience truquée de Pouilly le Fort par Pasteur devant un des grands tabous de la république.

Il est vrai que cette république, création de l’église maçonique, s’étant depuis assez peu de temps alors, substituée à l’Eglise Catholique, avait un immense besoin de créer des « Saints » laïques pour la nouvelle « évangélisation » du bon peuple de France.. Pasteur était tout trouvé.

Pasteur est un imposteur, il faut le savoir.

A ce sujet, la lecture de l’ouvrage du Docteur Louis Bon de Brouwer

« Vaccination: Erreur médicale du siècle », entre autres est édifiante.

 

 

Autre ouvrage très documenté: Celui du Docteur Eric Ancelet :

« Pour en finir avec Pasteur. Un siècle de mystification scientifique »:

 

 

Dans cette émission de TV Libertés, nous constatons que le sujet est sur le point d »échapper à la désinformation de Big Pharma !

Il est grand temps.

 

 

Affaire Lafarge-Holcim :

Intéressante rétrospective : Francis Dubois et Alex Lantier, wsws.org, 2017 :

 

L’AFFAIRE LAFARGE-HOLCIM DÉVOILE LES LIENS ENTRE DAECH ET L’ÉLITE DIRIGEANTE FRANÇAISE:

 

L’affaire Lafarge dévoile les liens entre Daech et l’élite dirigeante française:
Par Francis Dubois et Alexandre Lantier

L’enquête sur le financement de Daech (groupe État islamique) par Lafarge-Holcim souligne le caractère frauduleux de la lutte antiterroriste prétendument menée par la France et ses alliés de l’Otan. Elle laisse entrevoir un financement délibéré sur cinq ans par une entreprise du CAC 40 d‘organisations terroristes responsables d‘attentats dans toute l‘Europe, notamment en France.

Elle pose directement la question du rôle joué par l’État et le gouvernement PS de François Hollande. Le PS a réagi aux attentats meurtriers de janvier et novembre 2015 en France en imposant l’état d’urgence et il a promu le FN en invitant Marine Le Pen à l’Élysée. L’état d’urgence a fourni un faux prétexte à la répression brutale de manifestations contre la loi travail du PS, à savoir que ces luttes gênaient le travail de police nécessaire à la lutte contre le terrorisme et à l’unification de la France autour d’un projet sécuritaire et une lutte contre l’islamisme.

Or, selon les informations ressorties lors de la mise en examen ces deux dernières semaines de six dirigeants du cimentier – dont l’ex-PDG de Lafarge-Holcim, Bruno Lafont, et l’ex-directeur général du groupe, Éric Olsen – Lafarge finançait le milieu des milices terroristes en Syrie à l’époque où celles-ci commettaient les attentats qui ont servi de prétexte à l’état d’urgence.

Le Monde a traité la mise en examen des patrons de Lafarge de «coup de tonnerre». «C‘est la première fois qu’un patron du CAC 40 est mis en cause pour une infraction terroriste» écrit ce journal.

De plus, Lafarge aurait eu recours au mensonge et à la production de faux pour justifier son financement des groupes terroristes. Le Service national de douane judiciaire (SNDJ), qui a mené les interrogatoires des cadres de Lafarge ayant conduit à leur mise en examen, a estimé que la direction française du groupe avait «validé ces remises de fonds en produisant de fausses pièces comptables».

Les informations fournies par Lafarge invalident son alibi précédent, à savoir que le groupe n’avait versé ces sommes aux milices terroristes que parce que le groupe devait se plier à un «racket» de Daech afin de protéger son usine de ciment située près de Raqqa, dans le nord de la Syrie.

Un rapport de la société d’audit londonienne PricewaterhouseCoopers (PWC), commandité par Lafarge, précise que le groupe aurait versé 13 millions de dollars entre 2011 et 2015 aux diverses milices islamistes en Syrie. Selon ce rapport, ce financement a continué jusqu’en 2015, bien après la fermeture de l’usine en septembre 2014.

Selon les avocats de Sherpa – l‘association qui s‘est portée partie civile dans cette affaire en 2016 pour «mise en danger de la vie d‘autrui» et a ainsi déclenché l’enquête pour «financement d‘entreprise terroriste» menée par trois juges des pôles antiterroriste et financier de Paris – une grande partie de cet argent est allé, indirectement ou directement, dans les poches de Daech.

Un autre rapport rédigé par le cabinet d‘expertise américain Baker McKenzie, lui aussi missionné par Lafarge, révèle que la filiale syrienne de Lafarge aurait à elle seule versé de juillet 2012 à septembre 2014 près de 5,6 millions de dollars aux milices, dont plus de 500.000 dollars à Daech. Le fils de l‘ex-ministre de la Défense syrien, Firas Tlass, aurait servi d’intermédiaire.

Ainsi, alors même que la classe politique française débattait en 2014 et 2015 de l‘opportunité ou non de bombarder Daech en Syrie, Lafarge finançait la milice terroriste. Le gouvernement Hollande a ordonné le premier bombardement des positions de Daech en Syrie juste après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. Jusqu’alors, la France ne bombardait que les positions irakiennes de Daech et gardait ainsi la possibilité de profiter des actions de Daech en Syrie.

L‘image ressortant de l’enquête n‘est pas celle d‘une entreprise ayant voulu rester en Syrie pour y représenter la France ou encore rentabiliser un des plus gros investissements français hors pétrole au Moyen-Orient, et aurait donc accepté le «racket» de Daech, comme l’ont prétendu les cadres incriminés. C‘est plutôt celle du financement délibéré d’organisations terroristes que le PS présentait alors comme des forces légitimes dans sa guerre, menée en alliance avec Washington, pour renverser le gouvernement de Bachar al-Assad.

 

AFFAIRE LAFARGE

 

Une lutte intense se poursuit à l’intérieur des milieux officiels français à propos de cette affaire, que suivent manifestement de près les milieux financiers et judiciaires anglo-américains.

Cette semaine, Sherpa a demandé au parquet de lancer une enquête «pour entrave à l’exercice de la justice» et accusé Lafarge d‘avoir voulu «acheter le silence» des six cadres mis en examen et ainsi «devancer les interrogations qui pourraient leur être soumises».

L‘association a réitéré sa demande que les investigations ne se limitent pas à Lafarge mais qu‘elles fassent aussi la lumière sur le rôle des autorités françaises de l’époque. Son porte-parole a évoqué «la frilosité, la complaisance, voire la complicité» des ces autorités. «Qui nous dit qu’entretemps une partie de l’argent versé à l’EI (Daech) n’a pas servi à financer un attentat en France?» s’est interrogée son avocate Marie Dosé.

En fait, l’affaire Lafarge soulève le rôle non seulement de la France, mais des gouvernements de toutes les grandes puissances de l’Otan. A partir de 2011, ces puissances ont organisé avec les monarchies du Golfe le financement de milices islamistes en Syrie à la hauteur de milliards de dollars. Cette guerre a dévasté la Syrie, fait des centaines de milliers de morts, et forcé plus de 10 millions de Syriens à fuir leurs foyers.

Les médias et les responsables politiques des pays de l’Otan ont tenté de cacher autant que possible le caractère politiquement criminel de cette guerre, et notamment le fait que les alliés de l’Otan en Syrie, comme dans la guerre de 2011 en Libye, étaient des milices terroristes liées à Al Qaïda.

L’affaire Lafarge montre aussi le rôle réactionnaire et mensonger des groupes de la pseudo-gauche petite-bourgeoise, comme le Nouveau Parti anticapitaliste en France, qui ont été des partisans et des complices de l’impérialisme dans ces conflits. Ils ont présenté éhontément les groupes djihadistes anti-Assad comme l‘émanation d‘une révolte populaire. Alors que le CAC-40 finançait les différentes milices islamistes sur le terrain en Syrie, ils prétendaient que cette opération était une révolution démocratique syrienne.

Dans ces conditions, il faut poser la question: pourquoi les responsables du gouvernement PS ne sont-ils pas entendus – commencer par l’ex-président Hollande, qui a décidé en 2012 de reconnaître les milices d’opposition en tant que gouvernement de la Syrie? La «demande d‘acte» de Sherpa en octobre avait d’ailleurs exigé que les ambassadeurs français en Syrie et l‘ex-ministre PS des Affaires étrangères Laurent Fabius soient entendus. Toutefois, les médias et la classe politique française font le silence sur cet aspect central de l‘affaire.

Les agissements de Lafarge en Syrie soulignent le caractère politiquement illégitime de l‘état d‘urgence, dont la loi antiterroriste d’Emmanuel Macron a inscrit les dispositions dans le droit commun. Alors que l’impérialisme finançait les terroristes de Daech, il utilisait leurs crimes en Europe pour justifier la répression de l’opposition des travailleurs et des jeunes à la suppression des droits sociaux et démocratiques acquis au cours de plusieurs générations de lutte. Toute cette politique est marquée du sceau du mensonge d’Etat dans l’intérêt de l’aristocratie financière.

Francis Dubois et Alexandre Lantier

La source originale de cet article est wsws.org

Copyright © Francis Dubois et Alex Lantier, wsws.org, 2017

 

La France des destructeurs: Le cas de l’église d’Asnan.

église d'Asnan

 L’église d’Asnan:

Un cas parmi d’autres : 25 Eglises démolies depuis l’année 2000 en France !

 

 

L’église d’Asnan, dans la Nièvre, privée d’entretien depuis ….. une centaine d’années, se voit aujourd’hui condamnée à mort par une petite poignée de personnes fermées faisant fi de toutes autres solutions pour sauvegarder le patrimoine commun de notre peuple.

En effet, malgré l’aide généreuse et dynamique de l’Association Phares de France.org, l’actuel conseil municipal a décidé de façon totalement incompréhensible, de détruire purement et simplement ce monument du XIXème siècle.

On n’entend pas l’Evêché protester énergiquement contre une destruction de plus d’une église chrétienne en France, fille aînée de l’Eglise (25 destructions en France depuis l’année 2000 !!!).

On n’entend pas les Bâtiments de FranceEglise d’Asnan: XIXème siècle: sans intérêt sans doute  !

On n’entend pas les « Grandes Consciences » habituelles émues par ailleurs de façon si régulière et servile par le moindre micro-seïsme médiatique…

Même la presse soit-disant catholique (Journal « La Croix »: « Le conseil municipal a décidé la destruction en accord avec l’évêque et le préfet ») au lieu d’en appeler au réveil des  consciences des Chrétiens ainsi qu’à des solutions ambitieuses et constructives, entérine piteusement par avance la destruction préméditée !

Ces gens-là sont décidément de très curieux Catholiques.

 

église d'Asnan

 

Il faut donc que ce soit une petite association courageuse qui se saisisse de la question et remue ciel et terre afin de surmonter l’amnésie et la somnolence gratuite, laïque et obligatoire de nos concitoyens !

L’association Phares de France.org a donc pris les choses en mains et fait réaliser une série d’études et de devis par un architecte spécialisé et indépendant, car il semble bien que le montant du devis officiel ait été intentionnellement gonflé afin de légitimer l’opération.

Qui plus est l’Association en question se propose de monter un projet économique local global afin de dégager des financements en vue de:

1 La mise en sécurité.
2 La restauration.
3 L’entretien ultérieur

 

… ET CELA SANS QU’IL N’EN COÛTE UN € A LA MUNICIPALITE !

 

Le conseil municipal d’Asnan persiste, semble-t-il aux dernières nouvelles, à se murer dans un refus étrange et totalement incompréhensible.
D’autant plus que rien de positif n’est proposé:

il faut démolir, point final !

Ah si pardon :

… Qu’est-il prévu à la place du vide lamentable laissé au coeur du village d’Asnan ?

Tenez vous bien : Un « Square de la mémoire » !

Non, ce n’est une blague, non ce n’est pas tiré de « 1984 » de Georges Orwell !!!

Bien étrange « mémoire »en vérité que celle qui revendique la destruction de la mémoire collective de millions de gens !

Il n’y donc même plus besoin de guerres pour détruire le coeur d’un pays !

Si le projet de démolition devait aller à son terme, il y aura une responsabilité non seulement morale et spirituelle très lourde, mais certainement également juridique, tant la mobilisation en cours n’acceptera jamais cet acte stupide de barbarie culturelle.

Si vous pensez qu’il n’est pas tolérable de détruire ainsi un pan de plus de notre patrimoine architectural français, je vous engage à signer la pétition qui a recueilli pour l’instant plus de 12.000 signatures, et de relayer cette information par tous les moyens à votre disposition (De Facebouc au  bouche à oreille !)

 

Voici les liens à suivre:

 

Pétition:

https://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/sauvons-eglise-asnan/35148

 

Coordonnées de l’Association:

http://www.pharesdefrance.org/
01.42.02.54.56 Monsieur Didier Laquet

 

Chaîne Youtube:

https://www.youtube.com/channel/UC1s47fYNTWB705YEIjYMrjQ

 

Page FaceBouc:

https://www.facebook.com/associationpharesdefrance/

 

Ecrire à l’équipe municipale d’Asnan:

http://www.asnan58.com/mairie/contact/

 

 

Crèche de Noël

 

 

« Cher Monsieur le Tribunal,

 

J’ai pris connaissance il y a quelques jours de votre décision d’interdire la crèche de Noël traditionnellement installée dans le hall du Conseil Général de la Vendée.

Quelle mouche vous a donc piqué ?

Vous avez fait des études je suppose. Peut-être savez vous donc que Noël vient du latin « Natalis » qui veut dire Naissance. Alors je vais vous livrer un secret que vous voudrez bien transmettre à vos confrères qui peut-être nagent avec complaisance dans la même ignorance que vous.

La naissance dont-il est question est celle d’un certain Jésus de Nazareth, né il y a un peu plus de 2000 ans.

Je dis ça parce qu’étant donné que vous n’avez pas interdit les illuminations de Noël, je suppose que vous ignoriez ce détail. Voyez-vous, Noël n’est pas l’anniversaire de la naissance du Père Noel ( je suis désolé si je casse ici une croyance ancrée en vous ) mais bien celle de ce Jésus.

Interdire une crèche sans interdire toute manifestation publique de cette fête est aussi stupide que si vous autorisiez la fête de l’andouillette tout en interdisant la consommation d’andouillette le jour de la fête de l’andouillette.

La crèche c’est ce qu’on appelle une tradition.

Et ne me faites pas croire, Monsieur le Tribunal, que le principe de la tradition vous est étranger. Sinon comment expliquer que les magistrats exercent leur métier dans un costume aussi ridicule si ce n’est parce qu’il est le fruit d’une tradition.

Vous êtes un briseur de rêves Monsieur, vous êtes un étouffeur de sens.

La crèche c’est Noël et Noël c’est la crèche.

La crèche c’est aussi l’histoire d’une famille qui faute de droit opposable au logement est venue se réfugier dans une étable. C’est un signe d’espoir pour tous les sans abri.

La crèche c’est aussi un roi arabe et un autre africain qui viennent visiter un juif. C’est un signe d’espérance et de paix en ces temps de choc de civilisations, de conflit au Moyen Orient et de crainte de  » l’ autre  » attisée par des attentats horribles.

La crèche c’est aussi des éleveurs criant de joie et chantant dans une nuit de décembre. Connaissez vous beaucoup d’agriculteurs qui rigolent en cette période de crise?

La crèche c’est un bœuf, symbole de la condition laborieuse de l’homme.

Enfin, la crèche, c’est un âne, même si une rumeur court disant que cet âne a quitté la crèche en 2014 pour rejoindre le Tribunal administratif de Nantes et ne semble pas en être revenu.

Malgré le fait que vous allez sans doute, par souci de cohérence, vous rendre à votre travail le 25 décembre, je vous prie de croire, Monsieur le Tribunal, à l’expression de mes souhaits de bon et joyeux Noël. »

 

Jean Pierre Santon

 

 

« Ecriture inclusive » et foutage de gueule !

*

« Ecriture inclusive »: J’ai recopié ce texte sur le net sans noter où … Je ne saurais donc en citer l’auteur. Que celui-ci veuille donc bien m’en excuser… C’est pour la bonne cause que je le reproduis in extenso car il est parfaitement limpide !

 

L’idéologie du progrès est par nature sans limite : chaque victoire du camp « progressiste » (comprenez : des forces libérales-libertaires) appelle une nouvelle revendication.

Cette course sans fin vers le « progrès » menace dorénavant notre langue, jugée trop « réactionnaire » et « sexiste » par les partisans de l’écriture « inclusive ». Cette nouvelle écriture doit, selon ses promoteurs, réformer notre langue en profondeur pour la débarrasser de ses « stéréotypes de sexe/genre ». Il faudrait, par exemple, modifier systématiquement les noms communs, insuffisamment féminisés, en écrivant les « citoyen.ne.s », les « paysan.ne.s », les « soldat.e.s » ou privilégier l’utilisation de mots neutres, appelés « épicènes ».

Les théoriciens de l’écriture « inclusive » souhaitent donc soumettre notre grammaire et notre syntaxe à leurs lubies égalitaristes, construites sur une incroyable confusion intellectuelle. En effet, si la langue française, du fait de son histoire, n’a conservé du latin que le masculin et le féminin, abandonnant progressivement le neutre, cela ne signifie pas que chaque mot masculin désigne une réalité masculine, et que chaque mot féminin désigne une réalité féminine. Ainsi, nous écrivons LE soleil, car son étymon latin sol est masculin, et LA lune, car son étymon latin luna est féminin. Or, en allemand, c’est exactement l’inverse : soleil est féminin (die Sonne) et lune masculin (der Mond). Le genre des noms découle donc de l’histoire de la langue, et non de motivations sexistes qu’il conviendrait de combattre.

De la même manière, les professions sont presque systématiquement au masculin (un préfet, un écrivain…). Le genre grammatical ne préjuge aucunement du sexe des personnes qui occupent ces postes. Ainsi, le mot professeur est masculin alors que cette profession est largement féminisée : « MON professeur de lettres s’appelle Madame X. » Exiger la féminisation des fonctions (une préfète, une écrivaine…) est donc parfaitement démagogique.

Quant à la fameuse règle indiquant que « le masculin l’emporte sur le féminin », il s’agit uniquement d’une convention grammaticale visant à simplifier les accords. Y voir une « injustice faite aux femmes » relève, là encore, d’une confusion totale. En outre, ces analyses « inclusives » sous-entendent que la langue française, élément central de notre identité et miroir de notre civilisation, serait « discriminatoire », « misogyne », « phallocrate »… Quel mépris pour notre langue, ce trésor de notre patrimoine national !

L’écriture « inclusive » est la déclinaison, sur le plan linguistique, d’une offensive idéologique d’ensemble visant à déconstruire méthodiquement tous les repères les plus fondamentaux de notre société. Dans le sillage de la théorie du genre (qui nie les différences naturelles entre hommes et femmes) ou du lobby LGBT (qui dénature le mariage et l’enfantement), cette écriture absurde constitue la première étape d’une déconstruction générale de notre langue. Loin de se cantonner aux groupuscules gauchistes, cette entreprise de démolition est déjà très avancée. L’écriture « inclusive » compte de nombreux soutiens à l’Université, dans les médias, au sommet de l’État (via, par exemple, le HCE, Haut Conseil à l’Égalité) et naturellement dans les partis politiques.

Cette attaque en règle de notre langue rappelle le « novlangue » décrit par George Orwell dans 1984, où un État imaginaire (Océania) remodèle le langage selon une logique totalitaire. L’écriture « inclusive », comme le « novlangue » orwellien, est de nature totalitaire : elle vise à investir tous les aspects de la vie sociale, sans exception, et à y imposer son idéologie délirante. En attaquant ainsi notre langue, les forces « progressistes » ouvrent un nouveau front dans leur guerre contre la France.

 

 

Face à cette profanation programmée de notre patrimoine linguistique et littéraire, les Français doivent se mobiliser : faire échec à l’écriture « inclusive » est une bataille culturelle essentielle.

 

 

Nos amis Américains:

 

Kim Jong Un est fou, c’est un fait établi et reconnu par les gens raisonnables.

Il menace nos amis Américains qui sont si gentils et veulent apporter à tous leur gentille démocratie.

Voici un article tiré du blog Amitiés France-Corée qui nous rappellent quelques faits historiques. Effectuons donc un petit devoir de mémoire :

 

Quand les Etats-Unis détruisaient un pays pour le sauver

 

Le 25 juin 2010 marque le soixantième anniversaire du début de la Guerre de Corée, appelée « Guerre de Libération de la patrie » en République populaire démocratique de Corée. Entre 1950 et 1953, les hostilités ont fait près de quatre millions de victimes, mais l’ « héritage » de cette guerre va bien au-delà de ce bilan humain déjà terrifiant : l’accord d’armistice signé à Panmunjom le 27 juillet 1953 a scellé la division de la péninsule coréenne en établissant une ligne de démarcation militaire entre le nord et le sud, et, faute de véritable traité de paix, la Corée reste « techniquement » en état de belligérance.

Au lendemain de la libération de la Corée (15 août 1945), après 35 ans de colonisation japonaise, le peuple coréen pouvait pourtant légitimement prétendre à recouvrer son indépendance et sa souveraineté, comme s’y étaient engagés les pays alliés lors de la Conférence du Caire (novembre 1943). Cette légitime aspiration de la nation coréenne ne fut malheureusement pas réalisée dans le contexte d’affrontement des grandes puissances : dès le mois de septembre 1945, deux zones d’occupation, soviétique et américaine, se mirent en place de part et d’autre du 38eme parallèle. En 1948, l’organisation d’élections séparées au sud, sous l’égide de l’ONU où les Etats-Unis disposaient de la majorité, aboutit à la création de deux Etats coréens : la République de Corée au sud, la République populaire démocratique de Corée au nord. La partition de fait de la Corée était réalisée.

La nation coréenne se trouvait dramatiquement divisée contre son gré par la « frontière » artificielle du 38eme parallèle, autour de laquelle divers accrochages firent des milliers de morts de 1945 à 1950. La thèse de l’offensive nord-coréenne du 25 juin 1950 servit de prétexte à une intervention militaire des Etats-Unis, dans le cadre d’une stratégie américaine globale de « refoulement du communisme ». L’intervention américaine en Corée fut légitimée par le Conseil de sécurité de l’ONU – où l’URSS ne siégeait pas en raison du refus d’y admettre la jeune République populaire de Chine -, le président américain Harry Truman présentant alors l’envoi de troupes en Corée comme une « opération de police » dont le but était de repousser un « raid de bandits contre la République de Corée ».

Le président américain l’a fait sans déclaration de guerre, jusqu’alors une condition préalable à la participation militaire des Etats-Unis à l’étranger. Il a ainsi établi un précédent pour le président Lyndon Johnson qui a engagé des troupes dans la Guerre du Vietnam sans jamais solliciter un mandat du Congrès pour son action. Les interventions en Irak et en Afghanistan ont été menées selon les mêmes principes. Pour cette « opération de police », les Etats-Unis eurent recours à des armes de destruction massive, ou menacèrent d’en utiliser, ce qui contribue encore à éclairer la situation actuelle.

Comme l’écrit l’historien américain Bruce Cumings en conclusion de l’article que nous reproduisons ci-après, « la Corée du Nord tenterait, sans raison, de s’équiper en armes de destruction massive, tandis que l’opposition de Washington à cette stratégie relèverait de l’innocence originelle. Pourtant, depuis les années 1940, les Etats-Unis ont eux-mêmes utilisé ou menacé d’utiliser ces armes en Asie du Nord-Est. Ils sont la seule puissance à avoir eu recours à la bombe atomique, et leur dissuasion repose sur la menace de les employer de nouveau en Corée ». Cumings écrivait ces lignes en 2004, sous l’administration Bush.

Elles restent d’une troublante actualité, surtout après l’annonce, le 6 avril 2010, de la nouvelle posture nucléaire de l’administration Obama, selon laquelle les Etats-Unis s’autorisent à frapper la Corée du Nord avec des armes nucléaires même si celle-ci n’utilise que des armes conventionnelles.

 

« Mémoires de feu en Corée du Nord »
par Bruce Cumings

 

Plutôt que d’une guerre « oubliée », mieux vaudrait parler, s’agissant de la Guerre de Corée (1950-1953), d’une guerre inconnue. L’effet incroyablement destructeur des campagnes aériennes américaines contre la Corée du Nord – qui allèrent du largage continu et à grande échelle de bombes incendiaires (essentiellement au napalm) aux menaces de recours aux armes nucléaires et chimiques [1] et à la destruction de gigantesques barrages nord-coréens dans la phase finale de la guerre – est indélébile. Ces faits sont toutefois peu connus, même des historiens, et les analyses de la presse sur le problème nucléaire nord-coréen ces dix dernières années n’en ont jamais fait état. [NdT : ce texte a été écrit en décembre 2004]

La Guerre de Corée passe pour avoir été limitée, mais elle ressembla fort à la guerre aérienne contre le Japon impérial pendant la Seconde Guerre mondiale, et fut souvent menée par les mêmes responsables militaires américains. Si les attaques d’Hiroshima et de Nagasaki ont fait l’objet de nombreuses analyses, les bombardements incendiaires contre les villes japonaises et coréennes ont reçu beaucoup moins d’attention. Quant aux stratégies nucléaire et aérienne de Washington en Asie du Nord-Est après la Guerre de Corée, elles sont encore moins bien comprises, alors que ces stratégies ont défini les choix nord-coréens et demeurent un facteur-clé dans l’élaboration de la stratégie américaine en matière de sécurité nationale. (…)

Le napalm fut inventé à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Son utilisation provoqua un débat majeur pendant la Guerre du Vietnam, attisé par des photos insoutenables d’enfants qui couraient nus sur les routes, leur peau partant en lambeaux… Une quantité encore plus grande de napalm fut néanmoins larguée sur la Corée, dont l’effet fut beaucoup plus dévastateur, car la République populaire démocratique de Corée (RPDC) comptait bien plus de villes peuplées que le Nord-Vietnam. En 2003, j’ai participé à une conférence aux côtés d’anciens combattants américains de la Guerre de Corée. Lors d’une discussion à propos du napalm, un survivant de la bataille du Réservoir de Changjin (Chosin, en japonais), qui avait perdu un œil et une partie de la jambe, affirma que cette arme était bel et bien ignoble, mais qu’elle « tombait sur les bonnes personnes ».

Les bonnes personnes ? Comme lorsqu’un bombardement toucha par erreur une douzaine de soldats américains : « Tout autour de moi, les hommes étaient brûlés. Ils se roulaient dans la neige. Des hommes que je connaissais, avec qui j’avais marché et combattu, me suppliaient de leur tirer dessus… C’était terrible. Quand le napalm avait complètement brûlé la peau, elle se détachait en lambeaux du visage, des bras, des jambes… comme des chips de pommes de terre frites. » [2]

Un peu plus tard, George Barrett, du New York Times, découvrit un « tribut macabre à la totalité de la guerre moderne » dans un village au nord d’Anyang (en Corée du Sud) : « Les habitants de tout le village et dans les champs environnants furent tués et conservèrent exactement l’attitude qu’ils avaient lorsqu’ils furent frappés par le napalm : un homme s’apprêtait à monter sur sa bicyclette, une cinquantaine d’enfants jouaient dans un orphelinat, une mère de famille étrangement intacte tenait dans la main une page du catalogue Sears-Roebuck où était cochée la commande no 3811294 pour une “ravissante liseuse couleur corail”. » Dean Acheson, secrétaire d’Etat, voulait que ce genre de « reportage à sensation » soit signalé à la censure afin qu’on puisse y mettre un terme . [3]

L’un des premiers ordres d’incendier des villes et des villages que j’ai trouvés dans les archives fut donné dans l’extrême sud-est de la Corée, pendant que des combats violents se déroulaient le long du périmètre de Pusan, début août 1950, alors que des milliers de guérilleros harcelaient les soldats américains. Le 6 août 1950, un officier américain donna l’ordre à l’armée de l’air « que soient oblitérées les villes suivantes » : Chongsong, Chinbo et Kusu-Dong. Des bombardiers stratégiques B-29 furent également mis à contribution pour des bombardements tactiques. Le 16 août, cinq formations de B-29 frappèrent une zone rectangulaire près du front qui comptait un grand nombre de villes et de villages, et créèrent un océan de feu en larguant des centaines de tonnes de napalm. Un ordre semblable fut émis le 20 août. Et le 26 août, on trouve dans ces mêmes archives la simple mention : « Onze villages incendiés ». [4]

Les pilotes avaient ordre de frapper les cibles qu’ils pouvaient discerner pour éviter de frapper des civils, mais ils bombardaient souvent des centres de population importants identifiés par radar, ou larguaient d’énormes quantités de napalm sur des objectifs secondaires lorsque la cible principale ne pouvait être atteinte. La ville industrielle de Hungnam fut la cible d’une attaque majeure le 31 juillet 1950, au cours de laquelle 500 tonnes de bombes furent lâchées à travers les nuages. Les flammes s’élevèrent jusqu’à une centaine de mètres. L’armée américaine largua 625 tonnes de bombes sur la Corée du Nord le 12 août, un tonnage qui aurait requis une flotte de 250 B-17 pendant la Seconde Guerre mondiale. Fin août, les formations de B-29 déversaient 800 tonnes de bombes par jour sur le Nord. [5] Ce tonnage consistait en grande partie en napalm pur. De juin à fin octobre 1950, les B-29 déversèrent 3,2 millions de litres de napalm.

Au sein de l’armée de l’air américaine, certains se délectaient des vertus de cette arme relativement nouvelle, introduite à la fin de la précédente guerre, se riant des protestations communistes et fourvoyant la presse en parlant de « bombardements de précision ». Les civils, aimaient-ils à prétendre, étaient prévenus de l’arrivée des bombardiers par des tracts, alors que tous les pilotes savaient que ces tracts n’avaient aucun effet. [6] Cela n’était qu’un prélude à la destruction de la plupart des villes et villages nord-coréens qui allait suivre l’entrée de la Chine dans la guerre.

Larguer trente bombes atomiques ?

L’entrée des Chinois dans le conflit provoqua une escalade immédiate de la campagne aérienne. A compter du début novembre 1950, le général MacArthur ordonna que la zone située entre le front et la frontière chinoise soit transformée en désert, que l’aviation détruise tous les « équipements, usines, villes et villages » sur des milliers de kilomètres carrés du territoire nord-coréen. Comme le rapporta un attaché militaire britannique auprès du quartier général de MacArthur, le général américain donna l’ordre de « détruire tous les moyens de communication, tous les équipements, usines, villes et villages » à l’exception des barrages de Najin, près de la frontière soviétique et de Yalu (épargnés pour ne pas provoquer Moscou et Pékin). « Cette destruction [devait] débuter à la frontière mandchoue et continuer vers le sud. »

Le 8 novembre 1950, 79 B-29 larguaient 550 tonnes de bombes incendiaires sur Sinuiju, « rayant de la carte ». Une semaine plus tard, un déluge de napalm s’abattait sur Hoeryong « dans le but de liquider l’endroit ». Le 25 novembre, « une grande partie de la région du Nord-Ouest entre le Yalu et les lignes ennemies plus au sud (…) est plus ou moins en feu ». La zone allait bientôt devenir une « étendue déserte de terre brûlée ». [7]

Tout cela se passait avant la grande offensive sino-coréenne qui chassa les forces de l’ONU du nord de la Corée. Au début de l’attaque, les 14 et 15 décembre, l’aviation américaine lâcha au-dessus de Pyongyang 700 bombes de 500 livres, du napalm déversé par des avions de combat Mustang, et 175 tonnes de bombes de démolition à retardement qui atterrirent avec un bruit sourd et explosèrent ensuite, quand les gens tentèrent de sauver les morts des brasiers allumés par le napalm. Début janvier, le général Ridgway ordonna de nouveau à l’aviation de frapper la capitale Pyongyang « dans le but de détruire la ville par le feu à l’aide de bombes incendiaires » (objectif qui fut accompli en deux temps, les 3 et 5 janvier 1951). A mesure que les Américains se retiraient au sud du 38eme parallèle, la politique incendiaire de la terre brûlée se poursuivit : Uijongbu, Wonju et d’autres petites villes du Sud, dont l’ennemi se rapprochait, furent la proie des flammes. [8]

 

Nos amis américains

Pyongyang rasé par les bombardement US 1953

L’aviation militaire tenta aussi de décapiter la direction nord-coréenne. Pendant la guerre en Irak, en mars 2003, le monde a appris l’existence de la bombe surnommée « MOAB » (Mother of all bombs, Mère de toutes les bombes), pesant 21 500 livres et d’une capacité explosive de 18 000 livres de TNT. Newsweek en publia une photo en couverture, sous le titre « Pourquoi l’Amérique fait-elle peur au monde ?». [9] Au cours de l’hiver 1950-1951, Kim Il-sung et ses alliés les plus proches étaient revenus à leur point de départ des années 1930 et se terraient dans de profonds bunkers à Kanggye, près de la frontière mandchoue. Après trois mois de vaines recherches à la suite du débarquement d’Inchon, les B-29 larguèrent des bombes « Tarzan » sur Kanggye. Il s’agissait d’une bombe nouvelle, énorme, de 12 000 livres, jamais utilisée auparavant. Mais ce n’était encore qu’un pétard à côté de l’arme incendiaire ultime, la bombe atomique.

Le 9 juillet 1950, deux semaines seulement après le début de la guerre, le général MacArthur envoya au général Ridgway un « message urgent » qui incita les chefs d’état-major (CEM) « à examiner s’il fallait ou non donner des bombes A à MacArthur ». Le général Charles Bolte, chef des opérations, fut chargé de discuter avec MacArthur de l’utilisation de bombes atomiques « en soutien direct aux combats terrestres ». Bolte estimait qu’on pouvait réserver de 10 à 20 bombes au théâtre coréen sans que les capacités militaires globales des Etats-Unis s’en trouvent affectées « outre mesure ». MacArthur suggéra à Bolte une utilisation tactique des armes atomiques et lui donna un aperçu des ambitions extraordinaires qu’il nourrissait dans le cadre de la guerre, notamment l’occupation du Nord et une riposte à une potentielle intervention chinoise ou soviétique comme suit :

« Je les isolerai en Corée du Nord. En Corée, je vois un cul-de-sac. Les seuls passages en provenance de Mandchourie et de Vladivostok comportent de nombreux tunnels et ponts. Je vois là une occasion unique d’utiliser la bombe atomique, pour frapper un coup qui barrerait la route et demanderait un travail de réparation de six mois. »

A ce stade de la guerre, toutefois, les chefs d’état-major rejetèrent l’usage de la bombe car les cibles suffisamment importantes pour nécessiter des armes nucléaires manquaient, ils redoutaient les réactions de l’opinion mondiale cinq ans après Hiroshima et ils s’attendaient que le cours de la guerre soit renversé par des moyens militaires classiques. Le calcul ne fut plus le même lorsque d’importants contingents de soldats chinois entrèrent en guerre, en octobre et novembre 1950.

Lors d’une célèbre conférence de presse, le 30 novembre, le président Truman agita la menace de la bombe atomique. [10] Ce n’était pas une bourde comme on le supposa alors. Le même jour, le général de l’armée de l’air Stratemeyer envoya l’ordre au général Hoyt Vandenberg de placer le commandement stratégique aérien en alerte « afin qu’il soit prêt à envoyer sans retard des formations de bombardiers équipés de bombes moyennes en Extrême-Orient,(…) ce supplément [devant] comprendre des capacités atomiques ».

Le général d’aviation Curtis LeMay se souvient à juste titre que les CEM étaient parvenus auparavant à la conclusion que les armes atomiques ne seraient probablement pas employées en Corée, sauf dans le cadre d’une « campagne atomique générale contre la Chine maoïste ». Mais puisque les ordres changeaient en raison de l’entrée en guerre des forces chinoises, LeMay voulait être chargé de la tâche ; il déclara à Stratemeyer que son quartier général était le seul qui possédait l’expérience, la formation technique et « la connaissance intime » des méthodes de largage. L’homme qui dirigea le bombardement incendiaire de Tokyo en mars 1945 était prêt à mettre le cap de nouveau sur l’Extrême-Orient pour diriger les attaques. [11] Washington se souciait peu à l’époque de savoir comment Moscou allait réagir car les Américains possédaient au moins 450 bombes atomiques tandis que les Soviétiques n’en avaient que 25.

Peu de temps après, le 9 décembre, MacArthur fit savoir qu’il voulait un pouvoir discrétionnaire concernant l’utilisation des armes atomiques sur le théâtre coréen, et, le 24 décembre, il soumit une « liste de cibles devant retarder l’avancée de l’ennemi » pour lesquelles il disait avoir besoin de 26 bombes atomiques. Il demandait en outre que 4 bombes soient larguées sur les « forces d’invasion » et 4 autres sur les « concentrations ennemies cruciales de moyens aériens ».

Dans des interviews parues après sa mort, MacArthur affirmait avoir un plan permettant de remporter la guerre en dix jours : « J’aurais largué une trentaine de bombes atomiques (…) en mettant le paquet le long de la frontière avec la Mandchourie. » Il aurait ensuite amené 500 000 soldats de la Chine nationaliste au Yalu, puis aurait « répandu derrière nous, de la mer du Japon à la mer Jaune, une ceinture de cobalt radioactif (…) dont la durée de vie active se situe entre soixante et cent vingt années. Pendant soixante ans au moins, il n’aurait pas pu y avoir d’invasion terrestre de la Corée par le nord ». Il avait la certitude que les Russes n’auraient pas bougé devant cette stratégie de l’extrême : « Mon plan était simple comme bonjour. » [12]

La radioactivité du cobalt 60 est 320 fois plus élevée que celle du radium. Selon l’historien Carroll Quigley, une bombe H de 400 tonnes au cobalt pourrait détruire toute vie animale sur terre.

Les propos bellicistes de MacArthur paraissent insensés, mais il n’était pas le seul à penser de la sorte. Avant l’offensive sino-coréenne, un comité dépendant des chefs d’état-major avait déclaré que les bombes atomiques pourraient s’avérer être le « facteur décisif » qui stopperait l’avancée chinoise en Corée. Au départ, on envisageait éventuellement leur utilisation dans « un cordon sanitaire [pouvant] être établi par l’ONU suivant une bande située en Mandchourie juste au nord de la frontière coréenne ».

La Chine en ligne de mire

Quelques mois plus tard, le député Albert Gore (le père d’Al Gore, candidat démocrate malheureux en 2000), qui s’opposa par la suite à la Guerre du Vietnam, déplorait que « la Corée détruise peu à peu la virilité américaine » et suggérait de mettre fin à la guerre par « quelque chose de cataclysmique », à savoir une ceinture radioactive qui diviserait la péninsule coréenne en deux de façon permanente. Bien que le général Ridgway n’ait pas parlé de bombe au cobalt, après avoir succédé à MacArthur en tant que commandant américain en Corée, il renouvela en mai 1951 la demande formulée par son prédécesseur le 24 décembre, réclamant cette fois 38 bombes atomiques. [13] Cette demande ne fut pas acceptée.

Début avril 1951, les Etats-Unis furent à deux doigts d’utiliser des armes atomiques, au moment, précisément, où Truman révoquait MacArthur. Si les informations concernant cet événement sont encore en grande partie classées secrètes, il est désormais clair que Truman ne destitua pas MacArthur uniquement en raison de son insubordination réitérée, mais parce qu’il voulait un commandant fiable sur le terrain au cas où Washington décide de recourir aux armes atomiques.

En d’autres termes, Truman se débarrassa de MacArthur pour garder ouverte sa politique en matière d’armes atomiques. Le 10 mars 1951, après que les Chinois eurent massé de nouvelles forces près de la frontière coréenne et que les Soviétiques eurent stationné 200 bombardiers sur les bases aériennes de Mandchourie (d’où ils pouvaient frapper non seulement la Corée, mais les bases américaines au Japon) [14], MacArthur demanda une « force atomique de type Jour J » afin de conserver la supériorité aérienne sur le théâtre coréen.

Le 14 mars, le général Vandenberg écrivait : « Finletter et Lovett alertés sur les discussions atomiques. Je pense que tout est prêt. » Fin mars, Stratemeyer rapporta que les fosses de chargement des bombes atomiques sur la base aérienne de Kadena, à Okinawa, étaient de nouveau opérationnelles. Les bombes y furent transportées en pièces détachées, puis montées sur la base, seul le noyau nucléaire restant à placer.

Le 5 avril, les CEM ordonnèrent que des représailles atomiques immédiates soient lancées contre les bases mandchoues si de nouveaux contingents importants de soldats chinois se joignaient aux combats ou, semble-t-il, si des bombardiers étaient déployés de là contre des positions américaines. Le même jour, Gordon Dean, président de la Commission sur l’énergie atomique, prit des dispositions pour faire transférer 9 têtes nucléaires Mark IV au 9eme groupe de bombardiers de l’aviation militaire, affecté au transport des bombes atomiques. (…)

Les chefs d’état-major envisagèrent de nouveau l’emploi des armes nucléaires en juin 1951 – cette fois, du point de vue tactique sur le champ de bataille [15] – et ce fut le cas à maintes autres reprises jusqu’en 1953. Robert Oppenheimer, l’ancien directeur du Projet Manhattan, travailla sur le Projet Vista, destiné à évaluer la faisabilité de l’usage tactique des armes atomiques. Au début de 1951, un jeune homme du nom de Samuel Cohen, qui effectuait une mission secrète pour le département de la Défense, étudia les batailles ayant conduit à la seconde prise de Séoul et en conclut qu’il devait exister un moyen de détruire l’ennemi sans détruire la ville. Il allait devenir le père de la bombe à neutrons. [16]

Des milliers de villages anéantis

Le projet nucléaire le plus terrifiant des Etats-Unis en Corée fut probablement l’opération Hudson Harbor. Cette opération semble avoir fait partie d’un projet plus vaste portant sur « l’exploitation ouverte par le département de la Défense et l’exploitation clandestine par la Central Intelligence Agency, en Corée, de la possibilité d’utiliser les armes nouvelles » (un euphémisme désignant ce qu’on appelle maintenant les armes de destruction massive). (…)

Sans recourir aux « armes nouvelles », bien que le napalm ait été très nouveau à l’époque, l’offensive aérienne n’en a pas moins rasé la Corée du Nord et tué des millions de civils avant la fin de la guerre.

Pendant trois années, les Nord-Coréens se sont trouvés face à la menace quotidienne d’être brûlés par le napalm : « On ne pouvait pas y échapper », m’a confié l’un eux en 1981. En 1952, pratiquement tout avait été complètement rasé dans le centre et le nord de la Corée. Les survivants vivaient dans des grottes. (…)

Au cours de la guerre, écrivit Conrad Crane, l’armée de l’air américaine « provoqua une destruction terrible dans toute la Corée du Nord. L’évaluation à l’armistice des dégâts provoqués par les bombardements révéla que sur les 22 villes principales du pays, 18 avaient été au moins à moitié anéanties. » Il ressortait d’un tableau établi par l’auteur que les grandes villes industrielles de Hamhung et de Hungnam avaient été détruites à 80 %-85 %, Sariwon à 95 %, Sinanju à 100 %, le port de Chinnamp’o à 80 % et Pyongyang à 75 %. Un journaliste britannique décrivit l’un des milliers de villages anéantis comme « un monticule étendu de cendres violettes ».

Le général William Dean, qui fut capturé après la bataille de Taejon, en juillet 1950, et emmené au Nord, déclara par la suite qu’il ne restait de la plupart des villes et des villages qu’il vit que « des gravats ou des ruines couvertes de neige ». Tous les Coréens qu’il rencontra, ou presque, avaient perdu un parent dans un bombardement. [17] Winston Churchill, vers la fin de la guerre, s’émut et déclara à Washington que, lorsque le napalm fut inventé à la fin de la Seconde Guerre mondiale, personne n’imaginait qu’on en « aspergerait » toute une population civile. [18]

Telle fut la « guerre limitée » livrée en Corée.

En guise d’épitaphe à cette entreprise aérienne effrénée, citons le point de vue de son architecte, le général Curtis LeMay, qui déclara après le début de la guerre : « Nous avons en quelque sorte glissé un mot sous la porte du Pentagone disant : “Laissez-nous aller là-bas (…) incendier cinq des plus grandes villes de Corée du Nord – elles ne sont pas très grandes – ça devrait régler les choses.” Eh bien, on nous a répondu par des cris – “Vous allez tuer de nombreux civils”, et “c’est trop horrible”. Pourtant, en trois ans (…), nous avons incendié toutes (sic) les villes en Corée du Nord de même qu’en Corée du Sud (…). Sur trois ans, on arrive à le faire passer, mais tuer d’un coup quelques personnes pour régler le problème, beaucoup ne peuvent pas l’encaisser. » [19]

La Corée du Nord tenterait, sans raison, de s’équiper en armes de destruction massive, tandis que l’opposition de Washington à cette stratégie relèverait de l’innocence originelle. Pourtant, depuis les années 1940, les Etats-Unis ont eux-mêmes utilisé ou menacé d’utiliser ces armes en Asie du Nord-Est. Ils sont la seule puissance à avoir eu recours à la bombe atomique, et leur dissuasion repose sur la menace de les employer de nouveau en Corée.

 

Bruce Cumings

Professeur d’histoire à l’université de Chicago.

 

(Il est auteur, entre autres, de Parallax Visions : Making Sense of American-East Asian Relations, Duke University Press, Londres, 1999 et de North Korea, Another Country,The New Press, New York, 2004.)

 

http://www.amitiefrancecoree.org/article-quand-les-etats-unis-detruisaient-un-pays-pour-le-sauver-52899191.html

 

[1] Stephen Endicott, Edward Hagerman, « Les armes biologiques de la Guerre de Corée », Le Monde diplomatique, juillet 1999.
[2] Cité dans Clay Blair, Forgotten War, Random House, New York, 1989.
[3] Archives nationales américaines, dossier 995 000, boîte 6175, dépêche de George Barrett, 8 février 1951.
[4] Archives nationales, RG338, dossier KMAG, boîte 5418, journal KMAG, entrées des 6, 16, 20 et 26 août 1950.
[5] The New York Times, 31 juillet, 2 août et 1er septembre 1950.
[6] Voir « Air War in Korea », dans Air University Quarterly Review 4, n° 2, automne 1950, pp. 19-40, et « Precision bombing », dans Air University Quartely review 4, n° 4, été 1951, pp. 58-65.
[7] Archives MacArthur, RG6, boîte 1, « Stratemeyer à MacArthur », 8 novembre 1950 ; Public Record Office, FO 317, pièce n° 84072, « Bouchier aux chefs d’état-major », 6 novembre 1950 ; pièce no 84073, 25 novembre 1959, sitrep.
[8] Bruce Cumings, The Origins of the Korean War, tome II, Princeton University Press, 1990, pp. 753-754 ; New York Times, 13 décembre 1950 et 3 janvier 1951.
[9] Newsweek, 24 mars 2003.
[10] The New York Times, 30 novembre et 1er décembre 1950.
[11] Hoyt Vandenberg Papers, boîte 86, Stratemeyer à Vandenberg, 30 novembre 1950 ; LeMay à Vandenberg, 2 décembre 1950. Voir aussi Richard Rhodes, Dark Sun : The Making of the Hydrogen Bomb, 1955, pp. 444-446.
[12] Bruce Cumings, op. cit., p. 750. Charles Willoughby Papers, boîte 8, interviews par Bob Considine et Jim Lucas en 1954 parus dans le New York Times, 9 avril 1964.
[13] Carroll Quigley, Tragedy and Hope : A History of the World in Our Time, MacMillan, New York, 1966, p. 875. C. Quigley fut le professeur préféré de William Clinton à Georgetown University. Voir aussi B. Cumings, op. cit., p. 750.
[14] Les documents rendus publics après l’effondrement de l’Union soviétique ne semblent pas corroborer cette information. Selon les historiens, les Soviétiques ne déployèrent pas une force aérienne de cette importance à l’époque, contrairement à ce que pensaient les services de renseignement – en raison peut-être d’une désinformation efficace de la part des Chinois.
[15] Il ne s’agissait pas d’utiliser des armes nucléaires dites tactiques, non encore disponibles en 1951, mais d’utiliser les Mark IV tactiquement dans les combats, comme les bombes classiques larguées par les B-29 avaient été utilisées dans les combats depuis fin août 1950.
[16] Samuel Cohen était un ami d’enfance d’Herman Kahn. Voir Fred Kaplan, The Wizards of the Armageddon, Simon & Schuster, New York, 1983, p. 220. Sur Oppenheimer et le projet Vista, voir B. Cumings, op. cit., pp. 751-752, David C. Elliot, « Project Vista and Nuclear Weapons in Europe », dans International Security 2, no 1, été 1986, pp. 163-183.
[17] Conrad Crane, American Airpower Strategy in Korea,University Press of Kansas, Lawrence, 2000, pp. 168-169.
[18] Jon Halliday et Bruce Cumings, Korea : The Unknown War, Pantheon Books, New York, 1988, p. 166.
[19] John Foster Dulles Papers, histoire orale Curtis LeMay, 28 avril 1966.

 

« L’Ancien régime était un organisme, la république est un mécanisme. »

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« L’Ancien régime était un organisme, la république est un mécanisme. « 

(Pierre Gaxotte)

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Qualifié par Léon Daudet de véritable bombe, « La Révolution française », premier ouvrage de Pierre Gaxotte paru en 1928, est un immense classique des études sur la révolution « française ».

L’ouvrage débute par cette admirable phrase qui est le résumé parfait et synthétique de notre situation:

 « L’Ancien régime était un organisme, la république est un mécanisme. « 

Progressivement enrichi par l’auteur d’une foule de documents d’une édition à l’autre, cet ouvrage est devenu indispensable à la compréhension du processus à l’oeuvre et nous montre comment vers 1790 les « révolutionnaires » étaient un très petit nombre et comment leur « Terreur », instrument privilégié de leur coup d’état, atteint en tout premier lieu les bases de la société: Le monde des paysans, des artisans et commerçants.

Pierre Gaxotte envisage lucidement la révolution « française » qui loin de se faire « contre un tyran » a été menée « contre un roi qui n’était plus assez roi ».

Sa vision de l’Ancien Régime et ses analyses éminemment documentées nous font envisager l’effondrement du Royaume et cette période critique de notre histoire, sous un tout autre jour que celui de la propagande officielle des « Droits de l’Homme ».

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 « L’Ancien régime était un organisme, la république est un mécanisme. « 

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