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Résoudre nos problèmes par le bas ou par le haut ?
Il semble que nous nous soyons laissé enfermer par des renonciations en séries dans un certain nombre d’impasses : fuite en avant technologique au détriment de toutes autres solutions traditionnelles ayant fait leurs preuves, hideuses concentrations urbaines à la limite de l’asphyxie physique et spirituelle, robotisation et transhumanisme à l’horizon, manipulations à échelle planétaire entre autres de la monnaie et de la finalité de la vie humaine: Moderne version donc de la Tour de Babel.
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Ce projet prométhéen et à l’opposé du monde chrétien, nous est imposé par une “élite” dominatrice sous couvert de Progrès sans qu’il ne soit jamais ni envisagé ni sérieusement admis de dessiner des contours clairs à ce fameux Progrès, ni d’ailleurs à ses petites soeurs “Liberté” “Egalité”, “Fraternité”… sous peine d’être catalogué comme méchant et ennemi du peuple 🙁
Toute la révolution industrielle s’est faite en rupture claire et affichée avec toutes les formes d’assises durables, autonomes et prudentes de notre civilisation millénaire. Ainsi en fut-il de la destruction du monde du travail jusqu’alors libre, au sein de familles, de paroisses, de provinces, de corporations. Le brillant résultat fut immédiat: Une populations déclassées et mises en esclavage dans les conditions lamentables décrites par Emile Zola: Ce qui, comme par hasard, se fit au grand bénéfice des instigateurs du nouveau régime lumineux et humaniste !
Nous fûmes donc d’une ineffable naïveté d’être tombés dans ce panneau et de nous être laissé berner par cette entreprise de tromperie sociale sans issue que fut 1789. Nous fûmes priés de nommer “Révolution française” et “République” ce qui n’est en réalité que l’insondable rouerie d’un putch masqué et totalitaire ô combien, de cette caste financière hautement organisée, bien qu’alors encore au tout début de son expansion à l’échelle de la planète…
Ouvrons les yeux:
Quels étaient alors les obstacles à abattre pour cette aristocratie financière arrogante et intrigante, insupportablement à l’étroit dans une Civilisation millénaire spiritualisée, pétrie de valeurs de modération, de frugalité, d’abnégation, voire de Beauté et d’héroïsme ?
* Le pouvoir spirituel de l’Eglise cultivant les vertus d’un Ordre chrétien, plus axé sur le Salut de l’âme que sur toutes viles formes d’intentance…
* Le pouvoir politique fort du Roi, père de la nation, garant ultime de cet Ordre civilisateur et de ses équilibres naturels nombreux dans la société organique de l’Ancien Régime (paroisses, droits coûtumiers innombrables, privilèges provinciaux, corporations souveraines par branches de métiers, etc).
En abattant les deux au nom d’un Progrès non questionnable sous peine de guillotine, un boulevard à l’échelle planétaire s’est ouvert devant les nouveaux maîtres de la ruse et de la manipulation sémantique, déguisés en Humanistes.
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Ces Humanistes auto-proclamés ont ainsi créé un enfer de dévastation sur la terre en inversant toutes les priorités humaines. Il est donc primordial de sortir de leur Matrice mentale ayant pour base la subversion de toutes lois de la Création et de remettre ainsi notre monde à l’endroit !
Nous cesserons dès lors de prendre les problèmes à l’envers, c’est à dire “par le bas”, sous l’angle d’une organisation économique triviale et sans issue, mais “par le haut”, ce qui suppose de revisiter un certain nombre de choses intégrées comme allant de soi, et qui pourtant doivent être questionnées, au premier rang desquelles la finalité de la destinée humaine.
Celle-ci doit elle tendre vers toujours plus de confort, toujours plus d’objets de consommation et d’enlisement matériel ou bien vers davantage de satisfactions d’ordre élevé et spirituel ?
Ce qui nous sort, il est vrai, du champs clos de l’Economie stricto sensu…
Il est certainement opportun de nous souvenir de cette phrase de Nietzsche :
“L’Homme de l’avenir est celui de la plus longue mémoire”.
Faute de quoi, il est fort probable que nous n’ayons aucun avenir !
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