Lettre d’un poilu à sa femme

 

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Lettre d’un poilu à sa femme :

« La sentence est tombée : je vais être fusillé pour l’exemple, demain, avec six de mes camarades, pour refus d’obtempérer. »

Le 30 mai 1917

 

 » Léonie chérie

J’ai confié cette dernière lettre à des mains amies en espérant qu’elle t’arrive un jour afin que tu saches la vérité et parce que je veux aujourd’hui témoigner de l’horreur de cette guerre.

Quand nous sommes arrivés ici, la plaine était magnifique. Aujourd’hui, les rives de l’Aisne ressemblent au pays de la mort. La terre est bouleversée, brûlée. Le paysage n’est plus que champ de ruines. Nous sommes dans les tranchées de première ligne. En plus des balles, des bombes, des barbelés, c’est la guerre des mines avec la perspective de sauter à tout moment. Nous sommes sales, nos frusques sont en lambeaux. Nous pataugeons dans la boue, une boue de glaise, épaisse, collante dont il est impossible de se débarrasser. Les tranchées s’écroulent sous les obus et mettent à jour des corps, des ossements et des crânes, l’odeur est pestilentielle.

Tout manque : l’eau, les latrines, la soupe. Nous sommes mal ravitaillés, la galetouse est bien vide ! Un seul repas de nuit et qui arrive froid à cause de la longueur des boyaux à parcourir. Nous n’avons même plus de sèches pour nous réconforter parfois encore un peu de jus et une rasade de casse-pattes pour nous réchauffer.

Nous partons au combat l’épingle à chapeau au fusil. Il est difficile de se mouvoir, coiffés d’un casque en tôle d’acier lourd et incommode mais qui protège des ricochets et encombrés de tout l’attirail contre les gaz asphyxiants. Nous avons participé à des offensives à outrance qui ont toutes échoué sur des montagnes de cadavres. Ces incessants combats nous ont laissé exténués et désespérés. Les malheureux estropiés que le monde va regarder d’un air dédaigneux à leur retour, auront-ils seulement droit à la petite croix de guerre pour les dédommager d’un bras, d’une jambe en moins ? Cette guerre nous apparaît à tous comme une infâme et inutile boucherie.

Le 16 avril, le général Nivelle a lancé une nouvelle attaque au Chemin des Dames. Ce fut un échec, un désastre ! Partout des morts ! Lorsque j’avançais les sentiments n’existaient plus, la peur, l’amour, plus rien n’avait de sens. Il importait juste d’aller de l’avant, de courir, de tirer et partout les soldats tombaient en hurlant de douleur. Les pentes d’accès boisées, étaient rudes .Perdu dans le brouillard, le fusil à l’épaule j’errais, la sueur dégoulinant dans mon dos. Le champ de bataille me donnait la nausée. Un vrai charnier s’étendait à mes pieds. J’ai descendu la butte en enjambant les corps désarticulés, une haine terrible s’emparant de moi.

Cet assaut a semé le trouble chez tous les poilus et forcé notre désillusion. Depuis, on ne supporte plus les sacrifices inutiles, les mensonges de l’état major. Tous les combattants désespèrent de l’existence, beaucoup ont déserté et personne ne veut plus marcher. Des tracts circulent pour nous inciter à déposer les armes. La semaine dernière, le régiment entier n’a pas voulu sortir une nouvelle fois de la tranchée, nous avons refusé de continuer à attaquer mais pas de défendre.

Alors, nos officiers ont été chargés de nous juger. J’ai été condamné à passer en conseil de guerre exceptionnel, sans aucun recours possible. La sentence est tombée : je vais être fusillé pour l’exemple, demain, avec six de mes camarades, pour refus d’obtempérer. En nous exécutant, nos supérieurs ont pour objectif d’aider les combattants à retrouver le goût de l’obéissance, je ne crois pas qu’ils y parviendront.

Comprendras-tu Léonie chérie que je ne suis pas coupable mais victime d’une justice expéditive ? Je vais finir dans la fosse commune des morts honteux, oubliés de l’histoire. Je ne mourrai pas au front mais les yeux bandés, à l’aube, agenouillé devant le peloton d’exécution. Je regrette tant ma Léonie la douleur et la honte que ma triste fin va t’infliger.

C’est si difficile de savoir que je ne te reverrai plus et que ma fille grandira sans moi. Concevoir cette enfant avant mon départ au combat était une si douce et si jolie folie mais aujourd’hui, vous laisser seules toutes les deux me brise le cœur. Je vous demande pardon mes anges de vous abandonner.

Promets-moi mon amour de taire à ma petite Jeanne les circonstances exactes de ma disparition. Dis-lui que son père est tombé en héros sur le champ de bataille, parle-lui de la bravoure et la vaillance des soldats et si un jour, la mémoire des poilus fusillés pour l’exemple est réhabilitée, mais je n’y crois guère, alors seulement, et si tu le juges nécessaire, montre-lui cette lettre.

Ne doutez jamais toutes les deux de mon honneur et de mon courage car la France nous a trahi et la France va nous sacrifier.

Promets-moi aussi ma douce Léonie, lorsque le temps aura lissé ta douleur, de ne pas renoncer à être heureuse, de continuer à sourire à la vie, ma mort sera ainsi moins cruelle. Je vous souhaite à toutes les deux, mes petites femmes, tout le bonheur que vous méritez et que je ne pourrai pas vous donner. Je vous embrasse, le cœur au bord des larmes. Vos merveilleux visages, gravés dans ma mémoire, seront mon dernier réconfort avant la fin.

Eugène, ton mari qui t’aime tant « 

 

lettre d'un poilu à sa femme

 

              Ainsi, plus d’un million des meilleurs et des plus solides éléments de notre race française, ont-ils été horriblement sacrifiés dans un indescriptible et épouvantable carnage, qui n’est autre qu’ un rituel satanique planifié par les puissances obscures de l’arrière-scène.

On veut nous faire croire que ces braves d’entre les braves sont morts pour la France, et c’est bien ce qu’ils ont cru eux aussi, sans quoi  jamais il n’auraient consenti à ce sacrifice.

La vérité est qu’ils sont morts pour les coffres de Rotschild, les usines de Krupp, leurs marionnettes politiques à la soif inextinguible de pouvoir…

Ils étaient eux-même la  vraie France.

Honneur et Fidélité éternelles à ces géants tombés pour des nains maléfiques.

Le peuple de France ne doit jamais oublier la turpidité, la rourie et la corruption criminelle sans aucune borne dont peut se révéler capable ce gang téléguidé par des forces noires et appelé « classe politique ».

« Croire à l’histoire officielle, c’est croire des criminels sur parole. »
Simone Weil (Philosophe)

« Faites attention à l’histoire que l’imposture se charge d’écrire. »
Chateaubriand

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Vérité sur la mort de Coluche

La vérité sur la mort de Coluche:

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Révisons un peu nos Classiques avec un retour dans le temps où l’amuseur Numéro un était en passe de s’allier avec l’agitateur numéro un, Gérard Nicoud

Comme pouvait alors l’écrire dans « Le Nouvel Observateur » Guy Sitbon: Coluche était un « chansonnier anarcho-poujadiste» (24 novembre 1980)

C’est vraiment ballot, ce qui lui est arrivé…

 

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Soral fait ici un excellent résumé de ce qui s’est passé à partir du moment où le Clown célébrissime a échappé à ses Parrains d’extrême gauche et était en passe de rejoindre le « populisme » de Poujade et donc « lestrêmedrouâââte » !

Quelques éléments ici

Hasard: Daniel Balavoine, Coluche et Jean-Edern Hallier, les trois artistes qui ont le plus enquiquiné François Mitterrand, sont morts dans des accidents survenus à point nommé.

Et c’est Jaques Attali qui prononcera son éloge funèbre !!

C’est pas beau ça ?!

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Dieudonné aujourd’hui remplit des stades et a rompu les amarres avec les mêmes Parrains… Il s’apprête donc prudemment à émigrer en Afrique.

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« L’Ancien régime était un organisme, la république est un mécanisme. »

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« L’Ancien régime était un organisme, la république est un mécanisme. « 

(Pierre Gaxotte)

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Qualifié par Léon Daudet de véritable bombe, « La Révolution française », premier ouvrage de Pierre Gaxotte paru en 1928, est un immense classique des études sur la révolution « française ».

L’ouvrage débute par cette admirable phrase qui est le résumé parfait et synthétique de notre situation:

 « L’Ancien régime était un organisme, la république est un mécanisme. « 

Progressivement enrichi par l’auteur d’une foule de documents d’une édition à l’autre, cet ouvrage est devenu indispensable à la compréhension du processus à l’oeuvre et nous montre comment vers 1790 les « révolutionnaires » étaient un très petit nombre et comment leur « Terreur », instrument privilégié de leur coup d’état, atteint en tout premier lieu les bases de la société: Le monde des paysans, des artisans et commerçants.

Pierre Gaxotte envisage lucidement la révolution « française » qui loin de se faire « contre un tyran » a été menée « contre un roi qui n’était plus assez roi ».

Sa vision de l’Ancien Régime et ses analyses éminemment documentées nous font envisager l’effondrement du Royaume et cette période critique de notre histoire, sous un tout autre jour que celui de la propagande officielle des « Droits de l’Homme ».

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 « L’Ancien régime était un organisme, la république est un mécanisme. « 

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Grand Transfert, Grand Remplacement et Grand Rassemblement

Grand Transfert, Grand Remplacement et Grand Rassemblement

Publié par Antonin Campana 16 Novembre 2017

sur son blog autochtonisme.com

J’aime reproduire ici les articles d’Antonin Campana. Ses analyses fines et basées sur l’Histoire du « Grand Déraillement » nous éclairent et ouvrent une voie qui semble en effet être la seule restant à notre disposition pour échapper à la disparition complète en tant que peuple.  

Nous définissons le Grand Transfert comme le produit d’une escroquerie intellectuelle qui a juridiquement fait basculer le peuple français de la nation ethnique à la nation civique.

Jusqu’en 1789, le peuple français est représenté dans sa globalité par le corps mystique du Roi qui symbolise tout à la fois une lignée ancestrale, une appartenance civilisationnelle et une religion communes (Cf. Ernst Kantorowicz, Les deux Corps du Roi, Gallimard, 1957). La France est une « nation ethnique ». Dit simplement, un « Français » est pour le monde entier un Blanc de religion chrétienne et de culture gréco-latine.

A partir de 1789, la nation française n’est plus représentée par le Roi mais par une « Assemblée » (celle-ci se prétend d’ailleurs « nationale » depuis le 17 juin 1789). Dès ce moment, le peuple français n’est plus défini par les révolutionnaires comme une nation ethnique mais, pour reprendre les termes de Sieyès (qui s’inspire de l’idéologie du contrat) comme un « corps d’associés vivant sous une loi commune et représentée par la même législature ». La France devient alors une « nation civique » fondée sur des valeurs universelles et ouverte à tous les hommes. Dit simplement : à partir de ce moment et jusqu’à aujourd’hui, un « Français » ne sera plus obligatoirement un Blanc de religion chrétienne et de culture gréco-latine.

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Il reviendra à la fête de la Fédération du Champs-de-Mars (14 juillet 1790) de célébrer en grande pompe la naissance du « corps d’associés ». Il s’agissait d’annoncer au monde la formation d’une « nation civique » entièrement fondée sur un « pacte républicain » associant des individus conçus comme de pures abstractions. Comprenons bien : conformément à la théorie du contrat social, ce sont des individus « hors sol » qui passent ainsi contrat, non des groupes. On entre donc individuellement dans la nation civique ! Ainsi, juridiquement, les Français ont-ils été transférés un à un de la nation ethnique à la nation civique. En droit républicain, la nation ethnique a été littéralement vidée de ses membres : elle n’existe plus.

Le Grand Transfert est à la fois une illusion (la nation ethnique existe toujours, nous voulons la libérer) et le produit d’une escroquerie intellectuelle. Selon la mythologie républicaine, le « pacte républicain » proclamé le 14 juillet 1790 établirait que les Français ont en toute conscience accepté d’être individuellement extraits de la nation enracinée dans une lignée et une culture (la « nation ethnique ») pour être transférés dans un corps politique ouvert à tous les hommes (la « nation civique »). Or cela est faux : les Français n’ont rien accepté du tout et ceux d’entre eux qui ont « accepté » d’abandonner un peuple réel pour un « corps d’associés » artificiel (les Gardes nationaux réunis au Champ-de-Mars en 1790), ne représentaient qu’eux-mêmes, agissaient souvent sous la contrainte et ignoraient la signification exacte de la mascarade à laquelle ils participaient. En fait, le « pacte républicain » n’engage personne, si ce n’est les quelques républicains qui ont compris la signification réelle de celui-ci et l’accepte pour ce qu’il est : une trahison !

Comme nous l’avons déjà souligné, ce Grand Transfert n’a au départ aucune importance puisque la nation civique recoupe entièrement l’ancienne nation ethnique : tous les Français de papier sont aussi des Français de souche. Cependant, le « pacte républicain » renvoie à « l’universalisme républicain » (voyez ici Wikipédia), c’est-à-dire à l’idée que la République et ses valeurs sont universelles et que le « pacte » est ouvert à tous les hommes.

Très tôt, dès 1790, la République va « individuellement » transférer le peuple juif dans la nation civique, conformément à ce que préconisait Clermont-Tonnerre : « Il faut tout refuser aux Juifs comme nation et tout accorder aux Juifs comme individus. Il faut qu’ils ne fassent dans l’Etat ni un corps politique ni un ordre. Il faut qu’ils soient individuellement citoyens ».

Ensuite la République a individuellement transféré dans la nation civique certains habitants des colonies d’Asie ou d’Afrique. Enfin, ces 40 dernières années, elle a individuellement transféré dans la nation civique des millions d’immigrés venus de toute la planète, générant une guerre civile larvée et le « Grand Remplacement ».

Le Grand Remplacement est donc une conséquence directe du Grand Transfert puisque celui-ci place la nation ethnique, à la fois niée et désagrégée (juridiquement), dans un « creuset » qui « assimile », « intègre », « insère » ou « inclut » tous ceux qui veulent bien se donner la peine d’y entrer.

Cette nation civique est aujourd’hui la seule légale.

Officiellement, le peuple ethnique des Français de souche européenne n’existe pas et n’a par conséquent aucun droit.

Or la nation civique, structurée autour d’un fantasmatique « pacte républicain », est d’une grande toxicité pour le peuple autochtone. Si celui-ci n’en sort pas, il sera probablement dissous avant la fin de ce siècle.

Cependant, il faut être lucide : le peuple autochtone ne peut pour le moment s’extraire « physiquement » de la nation civique, c’est-à-dire, concrètement, de la société multiculturelle. Mais il peut, par un « Grand Retour » autochtone à la nation ethnique, se ré-agréger au sein même de la nation civique. C’est ce qu’en d’autres termes nous nommons le « Grand Rassemblement ».

Pour survivre, en attendant la Libération, les Autochtones vont devoir apprendre à être dans la nation civique sans être de la nation civique. Cela n’est possible qu’à la condition de mettre en place une société parallèle autochtone et un Etat autochtone représentatif de la nation ethnique.

Une gageure ? L’avenir montrera que non.

Antonin Campana

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Résoudre nos problèmes par le bas ou par le haut ?

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Résoudre nos problèmes par le bas ou par le haut ?

Il semble que nous nous soyons laissé enfermer par des renonciations en séries dans un certain nombre d’impasses : fuite en avant technologique au détriment de toutes autres solutions traditionnelles ayant fait leurs preuves, hideuses concentrations urbaines à la limite de l’asphyxie physique et spirituelle, robotisation et transhumanisme à l’horizon, manipulations à échelle planétaire entre autres de la monnaie et de la finalité de la vie humaine: Moderne version donc de la Tour de Babel.

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Ce projet prométhéen et à l’opposé du monde chrétien, nous est imposé par une « élite » dominatrice sous couvert de Progrès sans qu’il ne soit jamais ni envisagé ni sérieusement admis de dessiner des contours clairs à ce fameux Progrès, ni d’ailleurs à ses petites soeurs « Liberté » « Egalité », « Fraternité »… sous peine d’être catalogué comme méchant et ennemi du peuple 🙁

Toute la révolution industrielle s’est faite en rupture claire et affichée avec toutes les formes d’assises durables, autonomes et prudentes de notre civilisation millénaire. Ainsi en fut-il de la destruction du monde du travail jusqu’alors libre, au sein de familles, de paroisses, de provinces, de corporations. Le brillant résultat fut immédiat: Une populations déclassées et mises en esclavage dans les conditions lamentables décrites par Emile Zola: Ce qui, comme par hasard, se fit au grand bénéfice des instigateurs du nouveau régime lumineux et humaniste !

Nous fûmes donc d’une ineffable naïveté d’être tombés dans ce panneau et de nous être laissé berner par cette entreprise de tromperie sociale sans issue que fut 1789.  Nous fûmes priés de nommer « Révolution française » et « République » ce qui n’est en réalité que l’insondable rouerie d’un putch masqué et totalitaire ô combien, de cette caste financière hautement organisée, bien qu’alors encore au tout début de son expansion à l’échelle de la planète… 

Ouvrons les yeux:

Quels étaient alors les obstacles à abattre pour cette aristocratie financière arrogante et intrigante, insupportablement à l’étroit dans une Civilisation millénaire spiritualisée, pétrie de valeurs de modération, de frugalité, d’abnégation, voire de Beauté et d’héroïsme ?

* Le pouvoir spirituel de l’Eglise cultivant les vertus d’un Ordre chrétien, plus axé sur le Salut de l’âme que sur toutes viles formes d’intentance…

* Le pouvoir politique fort du Roi, père de la nation, garant ultime de cet Ordre civilisateur et de ses équilibres naturels nombreux dans la société organique de l’Ancien Régime (paroisses, droits coûtumiers innombrables, privilèges provinciaux, corporations souveraines par branches de métiers, etc).

En abattant les deux au nom d’un Progrès non questionnable sous peine de guillotine, un boulevard à l’échelle planétaire s’est ouvert devant les nouveaux maîtres de la ruse et de la manipulation sémantique, déguisés en Humanistes.

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Ces Humanistes auto-proclamés ont ainsi créé un enfer de dévastation sur la terre en inversant toutes les priorités humaines. Il est donc primordial de sortir de leur Matrice mentale ayant pour base la subversion de toutes lois de la Création et de remettre ainsi notre monde à l’endroit !

Nous cesserons dès lors de prendre les problèmes à l’envers, c’est à dire « par le bas », sous l’angle d’une organisation économique triviale et sans issue, mais « par le haut », ce qui suppose de revisiter un certain nombre de choses intégrées comme allant de soi, et qui pourtant doivent être questionnées, au premier rang desquelles la finalité de la destinée humaine.

Celle-ci doit elle tendre vers toujours plus de confort, toujours plus d’objets de consommation et d’enlisement matériel ou bien vers davantage de satisfactions d’ordre élevé et spirituel ?

Ce qui nous sort, il est vrai, du champs clos de l’Economie stricto sensu…

Il est certainement opportun de nous souvenir de cette phrase de Nietzsche :

« L’Homme de l’avenir est celui de la plus longue mémoire ».

Faute de quoi, il est fort probable que nous n’ayons aucun avenir !

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La civilisation des droits de l’homme ou le règne du néant.

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Entretien tiré du journal « Présent »

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Agé de 34 ans et docteur en histoire médiévale, Raoul Fievet vient de publier chez Via Romana un premier mais ambitieux essai nourri de profondes réflexions mais aussi de citations qui, pour émaner parfois de penseurs ou de chercheurs fort étrangers à notre mouvance, n’en sont que plus précieuses, telle celle de Gandhi assurant que les seuls « droits dignes d’être mérités et conservés sont ceux que donne le devoir accompli ». Le titre de ce livre important ? La civilisation des droits de l’homme ou le règne du néant. Tout un programme !

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— Raoul Fievet, vous déplorez le remplacement des traditions ancestrales par « la religion séculière de l’individu », issue des Lumières et de la Révolution. Comment définiriez-vous les objectifs, les intérêts et le clergé du nouveau culte ?

— Notre société est désormais régie par un système de pensée selon lequel l’individu constitue la réalité ultime qui subordonne toute réalité sociale. Cette nouvelle religion a son clergé, un conglomérat d’élites médiatiques, politiques et financières, qui a fait sienne l’idée d’un individu autosuffisant, porteur d’une valeur intrinsèque inaliénable, sans égard à son mérite démontré. Pour les tenants de cette vision du monde, les sociétés ne constituent que de simples agrégats d’atomes individuels. Tout ce qui dépasse l’individu, tout ce qui l’arrache à ses petits désirs matérialistes, tout ce qui peut donner sens à son existence, à commencer par la nation et son vieux substrat civilisationnel, n’a aucune espèce de signifiance. Plus grave encore, à partir du moment où l’individu est pensé comme le centre de tout, le respect de son identité particulière s’impose comme un impératif absolu, avec pour conséquence une forme de sacralisation de la culture de l’Autre qui n’a d’égal que l’hostilité envers le fait national. L’identité nationale est en effet farouchement rejetée car perçue comme étant un facteur de négation des différences : les grands prêtres de la religion des droits de l’homme sont violemment allergiques à toute forme de norme collective contraignante. Ils se moquent bien de savoir que la société n’est plus qu’un ramassis d’individualismes narcissiques et de communautés repliées sur elles-mêmes puisque, pour eux, les individus se valent tous.

— De même que, pour vous, la construction européenne est « le projet du vide », la suprématie des droits de l’homme a engendré « la civilisation de la laideur » en matière d’arts, picturaux notamment. Comment, par qui et pourquoi ?

— La dégénérescence de l’art, l’un des symptômes les plus évidents du mal qui affecte notre époque que d’aucuns désignent fort justement comme « l’ère du vide », trouve fondamentalement sa source dans l’idéologie des droits de l’homme : dès lors que les individus sont imprégnés par un système de valeurs qui n’implique plus d’idéal transcendant leurs petites personnes, le fait de s’investir dans des projets porteurs d’un sens de la grandeur, d’une beauté capable de captiver les imaginaires, en se conformant pour cela à des normes esthétiques partagées et contraignantes, perd tout son sens : tout comme l’individu n’a plus d’autre justification que lui-même, l’art se justifie par lui-même du simple fait qu’il est proclamé art par son concepteur. Dans un tel contexte, la perfection technique n’est plus requise, pas plus que le souci de se conformer à des valeurs reliant l’individu à son contexte socio-historique. Dépourvu de la volonté d’exceller en touchant le cœur et l’esprit de son public, l’artiste peut laisser libre cours à ses délires personnels et n’a plus d’autre moyen pour se distinguer que de placer toujours plus haut le cran dans la provocation.

— Plus grave encore, la primauté donnée à l’individu aurait provoqué « le réveil des forces centrifuges », l’immigré, voire le migrant, étant promu super-citoyen. Comment réagir alors à ce que vous appelez la « nouvelle norme collective », qui nous interdit toute liberté d’expression et même de pensée sous peine de lourdes condamnations et d’un statut de paria ?

— L’idéologie des droits de l’homme favorise en effet un processus d’implosion des sociétés européennes : d’une part, en minant la conscience nationale, elle détruit le liant qui assure la cohésion de l’ensemble, d’autre part, en exaltant sans cesse l’acceptation aveugle des différences, elle ôte toute envie aux populations immigrées de s’assimiler à l’identité de leurs pays d’accueil. C’est pourquoi il convient de réaffirmer avec force la nécessité impérieuse d’un retour à un modèle assimilationniste : c’est seulement en assumant pleinement notre propre héritage historique et culturel que nous pourrons incarner un modèle de société susceptible d’attirer à lui des populations d’origine étrangère désirant s’approprier notre histoire et nos valeurs. Alors, bien sûr, le nouveau clergé s’empressera de crier à la « stigmatisation », seulement ses admonestations sont rendues caduques par la stupidité crasse de son argumentaire habituel : il nous parle sans cesse d’unité et de vivre-ensemble, mais il prétend fonder cette unité autour des droits de l’homme. Or de tels droits, par définition, ne renvoient qu’aux individus. Il entend ainsi fonder la société sur la somme des parties qui la composent au lieu de mettre l’accent sur ce qui peut les rassembler. Ce faisant, en récusant tout modèle unificateur, il laisse libre cours aux replis communautaristes, réduisant fatalement la société à une espèce de monstre de Frankenstein social cousu de morceaux hétéroclites qui tiennent à peine ensemble.

— Dégénéré par les droits de l’homme, l’homo occidentalis peut-il sortir de sa dormition ?

— La civilisation des droits de l’homme a beau être animée par une puissante dynamique qui remonte à des siècles en arrière, l’espoir reste permis. Le fait est que les nations manifestent une étonnante capacité de résilience, la nation demeurant un cadre fondamental de référence pour de larges pans des sociétés occidentales. Nombre d’exemples récents illustrent ainsi une indéniable capacité de sursaut des peuples occidentaux, encore en mesure, le cas échéant, d’imposer leur volonté à contre-courant du bourrage de crâne politico-médiatique ambiant, à l’image du Brexit, du référendum sur l’immigration en Suisse ou de l’élection de Donald Trump. Malheureusement, les forces du système n’ont pas dit leur dernier mot, on peut même penser qu’elles deviendront de plus en plus enragées à mesure qu’elles sentiront le sol se dérober sous leurs pieds. Cependant, je me plais à penser que la pourrisseuse religion des droits de l’homme n’est pas la seule force profonde qui traverse notre civilisation. Tel un fleuve autrefois puissant, le flot de la conscience nationale s’est peut-être quelque peu tari, mais je suis persuadé qu’il est toujours possible de lui rendre sa vigueur originelle afin de contrebalancer, à défaut de l’interrompre, le flot dévastateur et nocif issu de l’héritage des Lumières.

Propos recueillis par Camille Galic pour :

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Le Christianisme face au règne de l’argent.

règne de l'argent

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Le règne de l’argent comme But suprême et Autorité ultime de nos vies et de notre pays a-t-il toujours existé ?

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Si l’on veut être honnête intellectuellement et sans a priori idéologique, il paraît assez légitime de poser ces quelques évidences en rapport avec le règne de l’argent que subit notre pays:

* La propagande diffuse qui imprègne l’air du temps tend en effet à nous faire croire que « Le règne de l’argent ? … Mais oui ! Cela a toujours été ainsi et sera toujours ainsi… » (Point important du catéchisme contemporain universel…)

Ah bon ! En sommes-nous bien sûrs ?

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* Aucun domaine de notre vie ne semble échapper à Mamon et à ses petits ministres omniprésents : Utilitarisme, Rentabilité, Rationalité et Rationalisation, Productivité, Croissance, Production, Consommation, Pouvoir d’achat… J’en passe et des meilleurs…

* Le Tyran et ses innombrables ministricules se sont érigés en Arbitres Absolus de nos existences: Nous y croyons dur comme fer et y sommes soumis corps et âme: Ce sont donc bien les Divinités irascibles de notre monde « moderne » et nous y devons obeïssance !

* Mamon et ses divinités jalouses sont réputés avoir rendu nos vies meilleures et notre destin collectif plus enviable que celui de nos pères, paraît-il… Vraiment ?

Cette courte vidéo retrace un historique documenté du règne de l’argent et nous donne des pistes pour mieux en comprendre les tenants et les aboutissants.

Non, décidément, ce règne de l’argent-roi n’a pas toujours été une fatalité aussi implacable qu’aujourd’hui: Tout l’univers du Christianisme médiéval, pétri de la doctrine sociale de l’Eglise et d’une Foi « qui déplace les montagnes », est là pour en attester.

La plupart de nos contemporains n’en sont hélas plus guère conscients… Aussi, s’il est pour nous Occidentaux un réel « devoir de mémoire », c’est bien de celui-ci dont il s’agit !

Il n’y a hélas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir et de pire sourd que celui qui ne veut point entendre… Ce règne de l’argent ne nous a sans doute pas encore apporté assez de souffrances pour être à même d’y mettre un terme ??

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Permanence du judaïsme dans l’Histoire depuis le Christ.

permanence du judaïsme

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Si vous voulez percevoir et comprendre, au travers de la permanence du judaïsme, son action politique, c’est à dire le choix constant et délibéré du mondialisme au travers de vingt siècles d’ Histoire, alors Pierre Hillard en a certainement  les clefs les plus essentielles:

Toutes les pièces de ce puzzle s’assemblent sous nos yeux dans les 312 pages de son magistral « Atlas du mondialisme », blindé de références:

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ATLAS DU MONDIALISME 

Pierre Hillard. Editions « Le retour aux sources »

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Vous pourrez toujours hurler au « complotisme », toutes ces recherches sont documentées et référencées: c’est du solide!

Tout est devant les yeux de celui qui a des yeux pour voir.

La pensée juive est en guerre contre le monde chrétien depuis l’origine de celui-ci : Pour un esprit cultivé, cette résurgence permanente au cours de deux-mille ans d’Histoire ne peut plus aujourd’hui être contestée.

Il s’agit de la lutte naturelle de deux mondes, radicalement opposés: Le monde chrétien, basé sur le message christique qui connut son apogée vers le XIIème siècle en Europe, et la philosophie gnostique-matérialiste-humaniste-mondialiste-trans-humaniste, etc… à l’oeuvre dans le judaïsme sous différentes formes résurgentes depuis l’Empereur Constantin.

Chapeau, Monsieur Pierre Hillard, vous avez écrit là une magistrale synthèse que beaucoup pressentent, mais sans en avoir réellement tous les éléments tant ceux-ci sont épars et « occultés » certes, mais ceci du seul fait de notre propre  ignorance !

Vous nous en apportez tous les rouages, souvent inextricables, sur un plateau d’argent en faisant une oeuvre d’érudition et de lucidité incomparable.

Puissent les personnes qui réfléchissent sincèrement, se posent des questions et aiment notre Civilisation, en tirer les conclusions pour agir de façon pertinente face aux forces des profondeurs méta-politiques abyssales de notre monde, nos pires ennemis, puisque nous en négligeons la plupart du temps jusqu’à l’existence.

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La république est par essence criminogène.

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La république clôture notre histoire et détruit tout ce qui représente la France dans sa réalité historique culturelle et religieuse, bref dans tout ce que touche chaque Français.

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Bismarck ne le savait que trop bien et en avait surtout conscience, comme l’Angleterre, qu’un retour à la Monarchie en France serait désastreux pour l’Empire Allemand, mais au combien fortifiant pour la France.

Et c’est un ennemi juré de la France qui fit cette analyse, qui nous l’espérons, fera réfléchir plus d’un républicain sincère, s’il en reste !

Et c’est cette république voulu par Bismarck qui, 40 ans après la défaite de 1871, prendra la responsabilité de diriger la guerre la plus atroce face à l’Allemagne. Pourtant, peu avant le déclenchement de la Guerre de 14-18 la faiblesse du régime républicain se faisait déjà cruellement ressentir.

Un député socialiste et franc-maçon, Marcel Sembat, rédigea un pamphlet :

« Faites un roi, sinon faites la paix »

A travers ce pamphlet rédigé en 1911, Marcel Sembat expliquait combien le régime républicain était trop faible et instable, mais aussi source de divisions et donc incapable de pouvoir gérer efficacement une guerre. Il disait :

« Aller à la guerre sous des Jules Faure, des Poincaré des Barthou, des Trochu, des Gambetta, des Clemenceau ? Nous serions encore condamnés à cela ? Comment osez-vous, trop connus, vous qui, en paix, n’êtes déjà que des conducteurs assez médiocres, vous proposer pour chefs de guerre ? Retirez-vous, vous puez la défaite ».

Manifestement il ne fut pas entendu et c’est au nom de « la Liberté et des Droits de l’Homme » que le Français de 1914 avait perdu sa liberté d’aller ou de ne pas aller à la guerre, liberté qui fut pourtant acquise durant des siècles sous la Monarchie. La république su alimenter durant ces 40 ans un esprit revanchard associé à un patriotisme révolutionnaire particulièrement désastreux. Raymond Poincaré, dans son message aux Assemblées du 4 août 1914, proclamera l’Union sacrée entre tous les français. Le but étant de faire disparaître les nombreuses divisions existantes entre les français, divisions politiques, syndicales, religieuses…etc. Afin de renforcer le gouvernement républicain dans sa gestion du conflit.

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La république

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Mais cette union sacrée ne fut qu’un leurre car le gouvernement républicain profitera bel et bien du conflit pour continuer à se débarrasser de ses adversaires politiques, à savoir les Catholiques, les Royalistes et les Nationalistes. Ces derniers malheureusement agiront avec confiance et refuseront de profiter du conflit pour abattre la république.

Jean de Viguerie écrivait à ce sujet dans « Les deux Patries » :

« Car les curés doivent subir le sort commun : ils doivent tuer eux aussi, et être tués. Mais le but est surtout d’en faire tuer le plus possible. Avec le plus grand nombre possible de leurs fidèles. L’intention est avouée. Les politiciens ne s’en cachent pas. »

« La jeunesse catholique, aurait déclaré l’un d’eux, nous l’enterrerons dans les tranchées. »

(Jean de Viguerie – Les deux Patries – Editions DMM – p195)

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La République, experte en dérapage.

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La République, cette experte en dérapage !

Les nombreuses officines républicaines et donc maçonniques, donnent régulièrement de belles leçons de morale à leurs ouailles lobotomisées: Les chapitres en sont assez peu nombreux, mais ils est bon, pour eux, de les rabâcher de façon assidue, afin d’en garantir une efficacité sans pareille :

« Droits de l’Homme », « Ouverture à l’autre », « Valeurs de la République », « Progrès social », entre autres pieux versets …

Afin de ne pas étouffer sous cette chape de béton moralisateur éhonté, il n’est pas inutile de temps à autres, de remettre l’Histoire à l’endroit et de rappeler comment est née cette fameuse « République »:

Le 21 janvier 1793, à Paris, Place de la Révolution, le Roi Louis XVI est guillotiné.

Sa tête, montrée au peuple, est jetée en défi à tous les souverains d’Europe. Le peuple vendéen n’acceptera pas ce sacrilège. Un mois plus tard, à l’occasion de la conscription décrétée par la Convention, il va se soulever en masse contre la tyrannie révolutionnaire et les persécutions contre les Catholiques.

Derrière les chefs exemplaires qu’il s’est donné (Cathelineau, Charette, La Rochejaquelein), ce peuple, mû par une foi en Dieu sans pareille, se battra corps et âme jusqu’au suprême sacrifice.

L’insurrection vendéenne et sa répression aveugle par la Terreur républicaine constituent l’un des épisodes les plus tragiques de l’Histoire de France.

Le nombre des victimes reste encore incertain : 200.000…, 400.000…, 600.000 morts… ?
La Vendée continue d’interroger l’Histoire.

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https://www.youtube.com/watch?v=TNShI6GYSN4

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Ainsi pourquoi donc nos si vertueux Républicains actuels, si à cheval sur leurs « valeurs », et traquant le « Crime contre l’Humanité » sans relâche, n’envisagent-ils jamais la moindre auto-critique ou même la sublime et exemplaire possibilité d’un beau procès de Nüremberg pour leur idéologie, responsable de ces atrocités sans nom !

Car enfin nos Honorables Frères n’ont-ils pas toujours revendiqué la paternité de leur Glorieuse Révolution et de sa déesse Raison ??

…… Il y aurait eu des dérapages …complètement involontaires bien sûr, nous dit-on … Regrettable vraiment …

Etrange, comme tout ce à quoi touchent ces gens « dérape » : Dérapage du saccage de la Civilisation française traditionnelle, dérapage de la disparition de nos cultures régionales, et européennes enracinées dans l’Histoire, dérapage de la disparition de la prospérité agricole de la France, dérapage de deux guerres mondiales planifiées par leurs soins diligents, dérapage de 200.000 bébés zigouillés tous les ans dans le ventre de leur mère, dérapage de l’euthanasie qu’ils nous préparent, puis du transhumanisme…dérapage de l’Europe vendue et ouverte à l’islam, dérapage de la misère socialiste généralisée…

Le règne de la République est décidément celui d’un long dérapage…

 Il n’est qu’une chose, et c’est étrange, qui ne dérape jamais: Les excellentes affaires de leurs Maîtres : Les faux-monnayeurs apatrides et mondialisés.

Jusqu’où nous feront-ils déraper  … ?

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