Nous sommes dirigés par une poignée de pédophiles dégénérés.
L'école de la république n'apprend plus désormais à lire, écrire et compter, n'apprend plus l'Histoire de notre pays que de façon annexe, mais utilise les manettes dont elle dispose pour inciter les mineurs à la débauche :
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Ils veulent tenir la France par le sexe…
C'est vraiment l'impression que donne le branle-bas de combat organisé, comme une sorte de parade, autour de la question du genre à l'école.
Que signifie cette nouvelle polarisation, digne des années 70 sur l'éducation sexuelle à l'Ecole et la nécessité de commencer dès la Maternelle ?
On devrait être en train de voir naître un nouveau tabou dans un pays lobotomisé, qui se laisse littéralement endoctriner par la Correctness. Sur cette question délicate entre toutes, qui, rappelons-le, a à voir, et ce n'est pas pour rien, avec le péché originel, on est en train de nous dire ce qu'il faut penser et qu'il ne faut pas penser autre chose.
La Pensée unique se met en place. Bientôt nous n'aurons plus le droit de rien dire contre.
Profitons donc de la liberté qui nous reste…
Pas si facile une pensée unique autour de la sexualité…
Attention d'abord : le message du Gouvernement ne devra pas tourner autour du genre, dans la communication politique, on ne devra pas utiliser le mot genre (Peillon l'a dit, il y a plusieurs mois déjà, c'était sur le Salon beige) :
Il vaut vraiment mieux parler d'égalité. Ca passe mieux !
En effet, la question du genre est en elle-même fort complexe, elle ne passe pas dans la population… Elle a été pensée, avant tout, pour offrir aux étudiant-e-s de multiples et fort alambiqués sujets de thèses : personne ne croit en l'infaillibilité de Judith Butler grande prêtresse des Gender studies qui pourrait concourir pour le prix de l'universitaire la plus jargonneuse du monde.
Il importe donc aux politiques de mettre le genre de côté, histoire de mieux communiquer. Chacun-e à leur manière, la ministre du droit des femmes Najat et le ministre de l'Education nationale Vincent s'y emploient, l'une disant maladroitement que le genre n'existe pas et l'autre affirmant qu'il n'est pas d'accord avec cette théorie.
De fait, le gouvernement n'avouera jamais qu'il se sert de la théorie du genre, mais il entend enseigner, oh ! bien plus que les banales matières du programme (l'instruction c'est ringard, d'ailleurs les élèves ne savent plus rien).
Mais il faut s'en occuper, en faire de bons citoyens qui votent socialiste, et on va leur enseigner quelque chose de beaucoup plus important que les mathématiques ou le français : l'égalité. L'égalité, c'est pratique : personne ne peut être contre. "L'égalité c'est l'âme de la France" disait le candidat Hollande en préface à ses 60 propositions de campagne.
Qui peut oser dire qu'une femme n'a pas les mêmes droits qu'un hommes ? La charia ? Sans doute : en matière de témoignage juridique, en matière de droit de répudiation et de droit du mariage, c'est le cas. Mais nous sommes en République, avec une culture chrétienne.
L'égale dignité de l'homme et de la femme est un dogme social depuis deux millénaires.
Seulement voilà, l'égalité, pour ces nouveaux "penseurs", c'est bien plus que l'égale dignité chrétienne, c'est aussi une haine farouche pour toutes les formes de différence, la différence la plus élémentaire, qui est la différence sexuelle, ne faisant pas exception.
Ainsi peut-on dire qu'il y a deux formes de féminisme, l'un sympathique, l'autre non.
Il y a celui qui revendique la différence féminine, celui-là est grand : il est chrétien.
Et puis il y a l'autre féminisme, le féminisme honteux, qui veut faire disparaître les différences entre les hommes et les femmes, comme si la femme était un homme comme les autres.
Il s'agit de rien moins que de contraindre Dieu (ou l'hypothèse qui pour "eux" en tient lieu) à revoir sa copie.
C'est ce féminisme-là qui est enseigné et rendu pratiquement obligatoire.
Dans cette perspective, l'égalité n'est pas l'égale dignité mais l'indifférenciation.
Et le couple n'est pas le couple formé par deux individus de sexe différent, qui pour cela sont complémentaires. Non ! Le couple est indifférent.
Au fond on en arrive à ne faire aucune différence entre le Père et la Mère, les deux pôles constitutifs de toute psychologie humaine, le secret de fabrication hors duquel les petits d'hommes seraient des petits monstres.
Le législateur en veut particulièrement en ce moment à la dignité de la mère (comme d'ailleurs à la dignité du père).
Père et mère doivent être parent 1 et parent 2
Pour cela, sur le congé de maternité de trois ans, jusqu'ici réservé à la femme qui a deux enfants rapprochés, on a enlevé six mois, qui peuvent être pris par le conjoint deux (homme ou femme, parent de l'enfant ou non qu'importe : il s'agit juste de l'équipe éducative, plus de ce noyau vital ringard qu'on appelle famille).
Autre joyeuseté, que l'on trouve dans le même projet de loi : l'expression "gérer en bon père de famille" est supprimée du code civil !
Le père de famille ?
C'est affreusement ringard, alors que les familles sont devenues des équipes éducatives de proximité au contenu non différencié …
Quand on pense que ces beau principes d'égalité (ou d'indifférenciuation) seront enseignés dès la Maternelle, avec les supports éducatifs qui existent déjà :
"Jean a deux Papas"
"Papa porte une robe"
"Deux mamans pour Mohamed"
"Zazie a un zizi" etc……
Il y a de quoi faire froid dans le dos.
On comprend Farida Belghoul et le succès de son projet de retrait de l'école, qui a touché lundi dernier 20 % des enfants de Meaux.
Nous sommes devant l'idéologie de la mondialisation dans un nouvel avatar : après le refus de la spécificité des croyances, après la promotion de toutes les délocalisation, après la diabolisation de la différence nationale, voici le sexe au purgatoire (ou au placard).
Dès la petite enfance on interdira les épées de chevaliers et les robes de princesses !!
Seul l'individu asexué aura droit d'exister. Le nouveau puritanisme est là : interdit d'être un homme, interdit d'être une femme, interdit de séduire.
La relation se limitera à la pénétration, l'amour ne sera devenu qu'un droit de jouir de toutes les manières …
Et voilà comment on fera des citoyens bien dociles, Aldous Huxley l'avait compris… depuis 1931.
Ou Orwell avec son 1984 :