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(Début du discours à 4’08)
“Merci, merci vraiment de tout cœur, merci.
Ici c’est ma maison ici c’est votre maison.
Merci…
[ovation]
Ne rendez pas encore plus difficile ce qui déjà est difficile, parce que pour moi c’est une émotion indescriptible [ovation]
Merci.
Je suis désolé pour tous ceux qui n’ont pas pu venir soit parce ils ont dû rester à la maison pour préparer un examen, soit parce qu’ils sont pas bien, soit parce qu’ils travaillent. Faites parvenir dans toute l’Italie, dans le monde entier qui nous suit en direct ce cri d’amour qui arrive de Pontida, car ici, on veut construire, on a envie d’être bien ensemble, car, comme le dit un grand poète contemporain que je salue, qui nous écoute depuis chez lui, « l’amour est le travail de celui qui n’a pas peur»
Ici il y a de l’amour. Il n’y a pas d’envie, pas de jalousie, il n’y a pas de rancœur. La vie est trop courte pour perdre son temps à haïr. Laissons d’autres haïr, menacer, se ronger les sangs. […]
Nous, nous n’avons du temps que pour construire.
Avant de faire un discours, rapide, je remercie les forces de l’ordre, les volontaires des ambulances qui nous donnent un coup de main en cette belle et chaude journée.
Pourtant, puisque que je serai ici pendant une poignée de minutes pour vous expliquer ma position et pour faire un pacte d’honneur et d’amour avec vous au sujet de ce que nous ferons ces prochains mois, il est juste de ne pas le faire seulement avec ceux qui sont encore sur cette terre mais d’être accompagnés dans ce parcours que nous faisons depuis 4 ans, en nous souvenant de ceux qui nous suivent depuis là-haut, en nous souvenant de Gianluca Buonanno, de tous les amis et amies qui ne sont plus là. Pour cela, avec la maman de Gianluca, pour que la bataille de tant de frères et de sœur qui ne sont plus avec nous reste vivante je vais aller vers l’arbre de vie et vous demande de faire une prière pour demander l’aide de ces frères et sœurs dans notre difficile combat.
7’21’’ [là, Matteo Salvini rejoint la mère de Gianluca Buonanno pour rendre hommage à tous les amis de combat décédés]
10’41’’ Tout ça pour se souvenir qu’ici, il n’y a pas de parti mais une communauté, une famille, un peuple qui changera le monde. Nous ne devons jamais limiter nos rêves car, comme le disait Walt Disney, si tu peux l’imaginer, tu peux le faire.
Nous sommes partis avec comme rêve de changer notre ville, de changer Milan, de changer Vicenza, de changer Terni, de changer Viterbo, de changer Trieste, de changer Sienne, de changer Bari. Nous avons maintenant le rêve de changer nos régions au nom de l’autonomie. En 1918, se terminait la grande guerre, où nos grands-pères et nos arrière-grands-pères sont morts pour défendre nos frontières. En l’honneur de ce sacrifice, nous avons [enfin] un nouveau gouvernement qui veut défendre les frontières afin que le sacrifice de tant de jeunes hommes n’ait pas été vain ; eux qui ont donné leur vie pour le bien de leur famille et de leur patrie.
En 1918, naissait aussi ce grand génie, incompris par beaucoup mais compris, parmi les premiers par Umberto Bossi [ndt fondateur de la Lega] et par la Lega ; je pense à Gianfranco Miglio qui voit maintenant se réaliser les fruits d’une vie d’étude, de travail, d’engagement et de sacrifices.
12’14’’ Que c’est beau. Du changement dans les régions au changement du pays ; je vais vous raconter en deux mots ce que nous sommes en train de faire . Pourtant, nous ne devons pas nous en contenter, comme le disait Giancarlo Giorgetti. L’objectif est de changer l’Europe. Notre objectif est de donner la parole à ces peuples qui ont été écrasés par ceux qui avaient uniquement à cœur le sort de la finance et des multinationales et qui leur ont offert (aux peuples) un futur de précarité, de peur, où un travail à temps indéterminé est devenu un rêve , où toucher sa retraite après une vie de travail est devenu un rêve. Je renouvelle mon engagement à annuler la loi Fornero, une loi injuste, inhumaine et profondément erronée ! L’annuler à la face de ces bavards qui n’ont jamais dans leur vie passé de temps dans une fabrique, une fonderie ou un magasin. Ceux qui disent qu’on peut continuer à travailler jusqu’à 65, 67, 78, 70, 80. 90 ans, ceux qui disent encore que grâce à la réforme Fornero, les comptes publiques sont sains. Mais bon Dieu, pouvez-vous approuver une loi disant que vous pourrez toucher votre retraite le jour où on vous mettra sous terre ? De cette façon, les comptes publics seront définitivement en sécurité !
Nous, ce n’est pas ce que nous voulons. Ce n’est pas une telle Italie que nous voulons.
Ils me disent : « Réussirez-vous à faire tout cela en respectant les nombreuses obligations, les règles ? » Nous allons essayer d’annuler la loi Fornero, en la démantelant petits bouts par petits bouts, en réintroduisant tout de suite le quota 100, en abaissant les taxes pour les entreprises et les familles, car il est actuellement impossible de travailler, de créer une (affaire) d’ouvrir un magasin, impossible d’obtenir son diplôme, impossible d’avoir un futur avec un tas de taxations de ce genre. Oui c’est possible. Nous chercherons à le faire en respectant les obligations (règles) imposées. Je vous donne ma parole d’honneur en tant que vice-président du Conseil et comme ministre, mais surtout comme citoyen italien, comme papa, pour donner un futur à nos enfants, pour éviter que ces jeunes doivent partir à l’étranger, car après leurs diplômes, ici il n’y a pas de travail. Pour travailler comme infirmière, il faut aller à l’étranger, et l’architecte, et le maçon et l’ingénieur et l’avocat. Si, pour que les nôtres puissent être mieux lotis j’ignorerai un 0 virgule.. imposé par Bruxelles. Pour moi ce 0 virgule vaut moins que zéro !
15’13’’ Le bonheur d’un peuple prime, en fait, le bonheur DES peuples, DES peuples. Allez demander aux Grecs à quel point ils sont contents, allez le demander aux victimes des folles normes fiscales et bancaires. On me dit : On ne peut pas toucher aux normes de cette union européenne parce qu’elle garantit la paix et l’amitié entre les peuples. Les peuples européens n’ont jamais été autant en conflit qu’aujourd’hui et, par conséquent, la Lega, les idées de la Lega, l’honnêteté de la Lega, le courage de la Lega déteindra aussi sur tous les autres pays européens. C’est le dernier espoir de cette Europe de rester en vie. C’est uniquement si les idées de la Lega s’imposent en France, en Allemagne, en Espagne, en Pologne, en Autriche, en Hongrie, au Danemark, au Portugal, que cette Europe aura l’espoir de continuer à exister. Autrement, ceux pour qui il n’existe pas de frontières, il n’existe pas de règles, ceux pour qui il n’existe que des droits mais aucun devoir [gagneront]
Simone Weil [ndt la philosophe] disait que les devoirs viennent avant les droits. Mettons-nous bien ça dans la tête, dans la tête de ceux qui vivent en Italie depuis un moment, mais surtout dans celle de ceux qui arriveront demain matin : les devoirs viennent avant les droits, le respect d’un peuple, d’une histoire, d’une culture, d’une tradition. Rien n’est gratuit ni offert. Et à propos d’immigration la même Simone Weil – -qu’on ne peut accuser de populisme, de souverainisme, de fascisme, de racisme, de nazisme, de marcionisme, tout ce dont on nous accuse habituellement, écrivait que « tout ce qui est fait pour déraciner un être humain ou de l’empêcher de s’enraciner est criminel. »
17’37’’ Tout cela, Bruxelles, Paris, Berlin ont essayé de le faire ces dernières années. Nous enlever nos racines. Supprimer les hommes et les femmes pour en faire des numéros et des consommateurs au service de ces multinationales comme Coca Cola qui sponsorise des spectacles dans différentes villes pour conquérir de nouveaux consommateurs. Certains prétendent même que le Coca Cola fait plus de bien que l’huile d’olive italienne. Qu’ils le boivent eux si ça leur fait plaisir ! Moi je préfère l’huile d’olive. Je préfère les fruits de ma mer et de ma terre. Nous ne sommes pas des numéros mais des hommes et des femmes, tous avec les mêmes droits.
Nous ne sommes pas ici pour enlever de droits à quiconque. [ Si l’Etat ne s’occupe pas d’entrer dans les salons et les chambres à coucher], chacun fait ce qu’il veut chez lui, avec qui il veut, et où il veut. Tant que je pourrai parler, et tant que du sang coulera dans mes veines, je défendrai jusqu’à la mort les droits des sans voix, le droit des enfants à avoir un papa et une maman, le droit des femmes à ne pas être des utérus à louer. L’idée seule d’utérus à louer, l’idée que la femme soit utilisée comme objet pour vendre des enfants au centre commercial me dégoûte ; ça ce n’est pas le progrès, ça c’est la fin d’une civilisation.
Je demande à nos syndics et à nos gouvernants de mettre au centre une politique de la famille, de remettre au centre la création de crèches, de permettre aux femmes d’être mamans et de pouvoir travailler. On ne doit plus devoir choisir entre devenir maman, ce qui est le plus beau défi au monde, et continuer à travailler.
Pour nous il est clair que notre combat est de tenir les promesses faites maintenant. Nous travaillons depuis 1 mois exactement ; nous, les ministres, avons prêté serment le premier juin et je pense que, non seulement les Italiens, mais aussi toute l’Europe ont réalisé que notre gouvernement a fait plus de choses en 1 mois que les autres en 6 ans.
Nous avons fait plus en 1 mois que les autres en 6 ans de sommeil.
[applaudissements / la foule scande : Matteo, Matteo]
20’53’’
A ce moment, Matteo Salvini demande aux volontaires de la Croix Rouge d’apporter de l’eau à quelques personnes qui semblent se trouver mal dans la foule et leur désigne l’endroit. Il relève également les drapeaux qui montrent à quel point cette Lega est belle, combien cette place est belle et combien cette foule est belle. Il énumère les différents drapeaux qui viennent de tous les coins d’Italie. Il met en évidence les différentes régions d’Italie qui se sont jumelées et déclare qu’on ne pourra plus les diviser.
21’45’’ Avoir des gouverneurs (ndt de la Lega) de régions italiennes si diverses nous montre que nous sommes en train de gagner non seulement en Italie mais nous sommes en train de gagner au niveau européen et au niveau international. Et, évidemment, pour gagner, il faut de la fierté, de la dignité,
A ce moment, Salvini s’arrête de parler et demande aux secouristes de s’occuper d’autres personne qui semblent faire un malaise
22’42’’ Dédions ce succès aux radicaux chics des salons qui, demain, dans les journaux, feront des commentaires sur les vilaines personnes qui était à Pontida !
Ces vilaines gens qui étaient à Pontida sont des gens de cœur, ce sont des enfants et des nonagénaires. C’est un peuple qui a retrouvé sa fierté et, pour moi, défendre les frontières, la culture et le travail de ce pays signifie que quand je me lève le matin, je ne réussirais pas à me regarder dans la glace si je n’employais pas les 24h que le bon Dieu me donne chaque jour pour défendre l’histoire de ce pays. Et je peux vous dire que pendant ces heures, en seulement un mois, c’est le troisième bateau chargé d’esclaves qui n’a pas pu accoster en Italie et qui navigue vers d’autres directions. [applaudissements]
24’06’’ Savez-vous pourquoi beaucoup de gens deviennent nerveux ? Parce qu’ils avaient espéré gagner (de l’argent), grâce au business de l’immigration. Cette année encore, 5 milliards d’euros ! A ces spéculateurs je conseille de changer de métier car cet argent ils ne le verront plus. [applaudissements]
24’45’’ Et je peux vous dire, que même avec tous ses défauts, cela se trouve même dans le catéchisme de l’église catholique d’aujourd’hui.
Aujourd’hui c’est dimanche et jour de repos pour ceux du PD (ndt partito democratico qui a gouverné l’Italie ces derniers 6 ans et qui a été balayé aux élections) Ils auront beaucoup de jours de repos ces prochains mois. Nous, nous aurons très peu de jours de repos. Renzi se repose ; j’ai lu qu’il court les annonces immobilières du centre de Florence. C’est bien pour lui et je le dis sans envie et sans rancœur. Toutefois, je répète, même dans le catéchisme de l’église catholique on trouve ceci au paragraphe 22 – 41: « Les nations les plus riches sont tenues d’accueillir l’étranger dans les limites du possible » Et je pense qu’en Italie, les limites du possible ont été atteintes. [applaudissements]
Donc, si on applique le catéchisme de la sainte église romaine, je pense que les portes de l’Italie ne seront plus ouvertes que pour les femmes et les enfants qui fuient la guerre et qui arriveront en Italie par avion et non sur des bateaux pneumatiques. Pour tous les autres la solution est de les aider, pour pouvoir grandir et travailler chacun dans son pays. Dépenser l’argent en Afrique. Argent bien dépensé. C’est ce que nous nous proposons de faire. Nous avons un objectif très clair.
Mon ministère ne s’occupe pas seulement d’immigration. Une des batailles que plus que tout…. [pause, remerciements aux volontaires de la Croix-rouge qui s’occupent des gens ayant un coup de chaleur] ……..
27’19’’ Un peuple [tel que vous] peut changer l’histoire. Il fut un temps où faire tomber le mur de Berlin, était impensable. Le prochain mur que nous ferons tomber c’est celui de Bruxelles, pour restituer aux peuples européens le droit au travail, le droit à la vie, le droit à la santé, le droit à la sécurité. Le mur de Bruxelles (je ne dis pas (qu’on le fera tomber) à coup de pelle mécanique sinon ils vont à nouveau dire que je suis méchant).
Même si je suis à Rome maintenant, Bruxelles fait partie de mes grandscombats (en plus de l’immigration) un combat que, en tant que ministre, je ferai de tout pour gagner. Changer les choses prendra du temps, ça ne sera pas facile, il faudra du courage. Pourtant les gens qui sont là sur cette estrade [ndt les compagnons de route de Salvini] n’ont peur de rien et de personne. Eradiquer de ce splendide pays les saloperies qui répondent au nom de mafia, Camorra et Ndrangheta (fait partie de notre programme) La mafia, la Camorra, la Ndrangheta nous dégoûtent et nous les combattrons par tous les moyens, du nord au sud, en prenant exemple sur ceux qui ont dédié leur vie à combattre la pègre ; et (nous ne le ferons) pas avec des paroles
[…………….]
29’ 24’’ Je pense à Rosario Livatino, mort à 38 ans, victime de la mafia, un juge intègre, honnête, courageux, qui n’allait pas se montrer à la télévision, qui ne donnait pas d’interview aux journaux, qui n’avait pas gagné des millions d’euros grâce à l’anti-mafia des bla-bla. Il a donné sa vie pour nous et pour nos enfants. C’est cette anti-mafia que nous aiderons, celle des Falcone des Borsellino, celle des Boris Giuliano, […] celle des héros qui ont donné leur vie pour ce pays en combattant la mafia, la Camorra et la Ndrangheta. Depuis Pontida nous envoyons un avertissement également aux trafiquants d’êtres humains. Fini le pique-nique en Italie. Loin de la Sicile comme de la Lombardie. Via, via, via. En l’honneur des héros qui ont donné leur vie pour défendre ce pays, une des première chose que j’ai fait c’est d’aller voir quelques biens séquestrés aux mafieux. Un d’entre eux, entre autres, deviendra une maison pour enfants autistes afin de donner un futur à ces enfants […]
31’23’’ Cette guerre (contre la pègre), j’aurai l’honneur de la mener avec […] toutes les armes que la démocratie met à disposition et c’est une guerre que j’aurai l’honneur de mener avec un des plus beau fleuron de ce pays, ceux que je rencontre tous les jours et que je remercie tous les jours . Eux, ce sont les hommes et les femmes des forces de l’ordre qui, pour 1’200 euros par mois, garantissent notre sécurité. D’ici quelques semaines, ils seront armés de pistolets électriques afin de pouvoir encore mieux faire leur travail, ceci pour être meilleurs et non pas plus méchants. Nous travaillons pour une Italie meilleure, plus souriante, avec des règles, car certaines pseudo réformes ont apporté le drame dans les familles ; je pense à la réforme [….] qui a fermé les structures hospitalières qui soignaient les malades psychiatriques, abandonnant des milliers de familles à leur destin. Et tous les jours [nous attaquerons] un nouveau bulletin de guerre puisque l’Etat fait semblant de rien, puisque l’Etat a tourné le dos. Je veux vivre dans un pays qui fait peu de choses, mais les fait bien. Soigner ceux qui sont malades et garantir un système de santé d’excellence, du nord au sud, sera une de nos priorités. Je ne veux pas que des mamans doivent faire 1000 km de train ou d’avion pour aller faire soigner leurs enfants à l’autre bout du pays. Voilà ce que nous avons à cœur, c’est ça notre grande ambition. Aucune méchanceté, aucun esprit de vengeance, aucune hypocrisie. Je pense que, personnellement, j’ai reçu plus d’insultes et d’infamies en 1 mois de gouvernance que d’autres ministres inutiles ou président du conseil en une entière carrière politique. Pour moi ce sont des médailles de valeur, pour moi ce sont des médailles de valeur [applaudissements]
Matteo, Matteo (ndt Matteo Renzi, chef du gouvernement précédant) je voudrais que vous soyez sur cette estrade….
[là, pause, Salvini fait le coordinateur des secours……….]
35’20 La Croix Rouge et les volontaires du 118 sont les ONG et les associations de bénévoles qui nous plaisent. [applaudissements] L’histoire jugera les autres ONG. Quelques chacals, quelques frustrés, quelques pauvres gens de gauche, quelques journalistes ont réussi à dire que le drame en Méditerranée de l’autre jour est fondamentalement de notre faute ! Cette barque qui s’est renversée n’était qu’à 3 milles des côtes libyennes. Qu’est-ce que je me dis en tant que ministre et comme papa ? Que les passeurs commencent à comprendre que le vent est en train de tourner ; ils ont compris que malheureusement [ils ne peuvent plus profiter du désespoir]. Ils utilisent des bateaux pneumatiques mal gonflés et des barques avec des moteurs en mauvais état parce qu’ils sont habitués depuis des années à s’enrichir en jetant à la mer des milliers d’enfants de femmes et d’hommes qui risquaient une mort quasi certaine, (sachant qu’il y avait toujours [des ONG] qui aidaient ces criminels dans leur métier de passeurs. Maintenant, heureusement, les autorités libyennes ont repris le contrôle de leur territoire. Je remercie les gardes côte libyens, qui, ces dernières heures, dans le silence de la très grande majorité des journaux et des télévisions italiens, ont secouru plus de mille désespérés qui étaient en train de risquer la noyade en les ramenant sur le territoire libyen. Je les remercie d’enlever le pain de la bouche des mafieux du business de l’immigration.
37’35 Et puis il y a aussi ce phénomène de défense de l’environnement. […] La défense de l’environnement signifie aussi prendre soin de nos propres ressources, signifie défendre nos montagnes, nos lacs, nos fleuves, nos mers ; cela signifie qu’il faut arrêter avec cette bureaucratie et parfois cette surintendance qui ne nous permet même pas de bouger un bout de bois, de nettoyer un ruisselet, […]. Laissez donc les montagnards faire ce qu’ils ont toujours fait, laissez-les gens de la mer s’occuper de leur mer sans qu’un bureaucrate de Milan, de Rome ou de Palerme qui n’a jamais vu de montagnes ou de fleuves leur casse les pieds !
[pause pour demander de l’eau…et faire l’inventaire des drapeaux venant de tous les coins d’Italie et un de la Russie]
39’53’’ Nous travaillons pour donner des droits, : droits à la retraite, droits au travail, droit à la vie, droit à la santé.
Pourtant, certains seront punis. Nous parlions avec Luca (Zaïa) des peines incompressibles. Nous mettrons sur pied une loi, j’espère pendant l’été, pour supprimer les remises de peine [pause] Je disais que j’ai pris l’engagement devant beaucoup de familles devant tant de mamans et de papas à qui on a arraché les enfants, de supprimer toute remise de peine pour les assassins et les violeurs. Aucune remise de peine ne devra plus exister, aucune pitié pour les assassins et les violeurs. Il est clair que la prison doit rééduquer ; cependant, celui qui viole un enfant est une chose pour moi impossible à concevoir […]
Toutefois, il n’existe pas seulement de la violence envers les êtres humains. Nous travaillerons pour que soient punis avec toute la sévérité nécessaire ceux qui maltraitent les animaux et je le dis en ce début d’été qui ne devra plus être la saison des abandons. Ce n’est pas possible. La vie n’est pas un jeu. A deux jambes ou à 4 pattes. Et puis nous devrons éclaircir ce phénomène de la gauche qui parle de protection de l’environnement et de bien-être des animaux mais qui permet des horreurs comme l’abattage islamique qui égorge les animaux les faisant souffrir comme ils ne devraient jamais souffrir. Ils (les gauchistes) cassent les pieds aux chasseurs qui protègent l’environnement mais ils permettent aux musulmans de faire comme ils veulent dans les abattoirs abusifs que nous avons partout en Italie. Donc, pas touche à nos traditions, pas touche à notre histoire, à notre culture. Ajoutons que si il n’y avait pas dans nos forêt ceux qui s’en occupent, ceux qui soignent et aiment leur animaux mais font de la régulation, ce serait un problème pour tout le monde.
42’48’’ Nous, nous n’avons de problèmes avec personne.
Je voudrais dire ceci à ceux qui nous regardent depuis chez eux en direct avant de retourner regarder les match du mondial. Hier j’ai regardé une partie mais ça ne s’est pas passé comme je voulais ; ça ira mieux la prochaine fois. Il n’y a plus le Messi d’autrefois . [….] Je disais donc que parfois, on nous accuse de xénophobie. Vous verrez, demain cela vous arrivera aussi, j’en suis sûr. Demain vous retournerez au travail, vous retrouverez votre collègue en pleine forme, bien reposé parce qu’aujourd’hui il est resté sur son canapé. Vous arriverez un peu fatigué, car il y a des gens qui, pour être ici aujourd’hui, ont fait 1000 km en voiture ou en car et je les remercie vraiment de tout mon cœur. Venir depuis Milan ou Bergame, c’est bien, mais venir de plus loin est un peu plus compliqué. Donc je sais que demain vous retrouverez votre collègue bien reposé qui vous verra un peu fatigué, avec des cernes sous les yeux et il vous demandera :
Mais qu’avez-vous fait hier?
Oh, je suis allé à Pontida.
Pourquoi êtes-vous allé à Pontida ?
Pour la Lega.
Ahhh ! Les xénophobes, les racistes….
Toujours les mêmes étiquettes. […]
Xénophobe, du grec, signifie « qui a peur de ce qui est différent », « phobie de ce qui est différent » Ici, y a-t-il quelqu’un qui a peur de ce qui est différent ? Moi je n’ai pas peur, au contraire. Puis-je vous dire une chose ? Les diversités attisent ma curiosité, m’attirent ; je ne ferais pas partie de la Lega depuis 17 ans si je n’aimais pas les diversités, les identités, les langues, les cultures, les dialectes, la nourriture, le théâtre, les différences ; j’adore les diversités, c’est seulement une question de nombre ; l’Italie que je veux diriger, pas pour 5 mois ou pour 5 ans, (que les camarades se résignent)…l’Italie que nous dirigerons ces 30 prochaines années sera une Italie qui n’aura peur de rien et de personne, une Italie fière, une Italie belle car elle est diverse, une Italie fondée sur les autonomies. Je dirais encore plus en citant les paroles d’un autre héros d’une gauche qui désormais n’existe plus et je le cite deux fois plus volontiers parce qu’il avait un concept du travail et des travailleurs que certains aujourd’hui ont oublié. A son époque il était considéré comme un visionnaire. On devrait retourner étudier ses livres et cela également dans les écoles. Je le cite aussi parce que dans sa commune, après 60 ans, grâce à la Lega on a élu il y a quelques jours un syndic de centre droit. Je pense à Adriano Olivetti et à sa communauté de travail et d’entreprise fondée sur le respect et la dignité du travailleur, la participation du travailleur. Je pense à une Italie qu’il avait pensée, fondée sur les communautés, à une réforme constitutionnelle qui pourrait rassembler Olivetti, Miglio et tant de penseurs autonomistes et fédéralistes qui, finalement, grâce à la Lega, grâce à ce gouvernement pourront voir se réaliser leur rêve d’un pays respectueux de toutes ses identités ; et cela, nous ferons en sorte que cela se passe également en Europe : une communauté de peuples et pas une union fondée sur les exigences de trois financiers et de quatre bureaucrates. Grâce à la Lega l’Europe deviendra une communauté de peuples, d’hommes et de femmes qui s’aimeront à nouveau. [pause eau]
48’00 Qui est content d’être ici, levez la main. Vous êtes un vrai spectacle Mesdemoiselles, vous êtes un spectacle. [ovation]
Sans peine, personne ne va nulle part. Certains pensaient que faire de la politique était une promenade. Ceux qui sont ici depuis longtemps mais également ceux qui sont ici pour la première fois…
Levez la main ceux qui sont ici pour la première fois. Oh misère où étiez-vous jusqu’à l’année passée ? [rires] Levez la mains ceux qui viennent ici depuis 20 ans. Un beau « mix ». C’est le passé, le présent et le futur. Je remercie et ne cesserai de remercier ceux qui m’ont donné l’envie, le courage, l’enthousiasme, la passion de commencer (la politique) et cet homme s’appelle Umberto Bossi. Il n’a pas d’autre nom ni d’autre prénom. Il s’appelle Umberto Bossi. Il n’a pas d’autre nom ni d’autre prénom. Il s’appelle aussi Umberto Maroni et tous les secrétaires régionaux provinciaux, de sections qui se sont accrochés pendant les moments difficiles ; je le disais à un journaliste ce matin : ce n’est pas la Lega qui a changé, c’est le monde qui a changé et ceux qui veulent accompagner ce changement du monde ne peuvent se permettre de ne rien faire. Très simplement, j’ai compris, nous avons compris, nous avions compris que tout seuls nous n’irions nulle part. Que pour gagner il fallait s’unir. Il fallait s’unir en Italie, il fallait s’unir en Europe. Et je pense à une Lega des Legas en Europe qui unisse tous les mouvements libres, fiers, souverains, qui veulent défendre leurs propres gens, leurs propres frontières, leurs propres fabriques, leur propre agriculture, le bien-être de leurs propres enfants. C’est cela le futur pacifique et souriant auquel nous travaillons. Donc, les drapeaux qu’il y a sur ce pré [énumération des divers drapeaux…] ces drapeaux disent à 60 millions d’Italiens, nous le disons avec le sourire, nous le disons avec humilité, je le dis en tant que secrétaire de la Lega, de vice-président du conseil, jeunes gens, si vous nous regardez (en direct), sortez des maisons, quittez vos divans, quittez vos fauteuils, sortez des magasins, sortez des tribunaux, sortez des écoles. Si un peuple bouge, ce peuple gagne. Reprenons notre dignité, reprenons notre envie de travailler, de vivre, de gagner et de sourire. Rien ne nous est interdit. A un peuple comme celui-ci rien n’est impossible. Combien d’entre vous qui peut-être m’aviez entendu parler (et ensuite je m’arrête sinon la Croix Rouge devra aussi s’occuper de moi) combien, je le sais et peut-être ne le dites vous pas, mais je le sais parce que je l’aurais aussi pensé moi-même, quand j’ai parlé pour la première fois en tant que secrétaire de la Lega,( ça me semble être il y a une vie entière) (que nous en arriverions là) ; cela fait seulement 4 ans, que sur cette estrade, avec une Lega à entre 5 et 6%, un secrétaire en short et en T-shirt, avec une pelle mécanique (se présentait à vous).
Je me souviens des sourires méprisants de quelques journalistes qui se disaient « La Lega est finie » ! Un bisou à Gad Lerner. Longue vie humaine et professionnelle à lui et aussi au génie Scalfari, à Michele Santoro, à Fabio Fazio, à tous ceux qui nient l’évidence […], longue vie à eux ! C’est un bisou affectueux.
Je m’étais engagé à ce que tous les enfants aient une place en crèche à la rentrée scolaire de septembre et je ferai tout mon possible pour que tous les enfants de ce pays entrent à la garderie en septembre accompagnés de leur maman et de leur papa. [..]
Ces 4 dernières années, combien de choses sont arrivées ! Qui aurait pensé que nous aurions gagné non seulement au Frioul et en Vénétie mais aussi au Val d’Aoste pour la première fois de l’histoire et en Molise et en Sicile ? Qui aurait pensé qu’il y aurait un syndic de la lega à Pise ou à Terni après 60 ans de rouge ? […..]
55’17’’ Je vous demande de ne pas regarder les sondages. Ne regardez pas les sondages. Ils font exprès de les montrer négatifs avant les élections [pour tromper les gens]. […]
55’50 Le pieds bien ancrés dans la terre, 24h sur 24, les syndics, les assesseurs, les conseillers, députés et sénateurs sont au travail plus que les autres car ils ont le privilège d’être députés et sénateurs. On cherche à nous pousser à la dispute avec nos compagnons de route et de gouvernement. Ils n’y réussiront pas Je cherche toujours à être objectif. Je dois dire que ces derniers mois où j’ai fait leur connaissance et ai commencé le travail, j’ai trouvé chez les dirigeants et les ministres des Cinque Stelle des personnes honnêtes, cohérentes qui ont envie de changer ce pays. Et si « ils » pensent pouvoir nous monter les uns contre les autres, ils se trompent.
Mais celui qui décide si on ferme ou on ouvre les portes, c’est le ministre de l’Intérieur, ça marche comme ça [applaudissements]
Ne regardons pas les sondages, ne nous montons pas la tête [là, Salvini s’interrompt pour parler à une personne dans la foule]
57’57’’ J’ai pour ambition de bien faire et pour longtemps le ministre de l’Intérieur. Je suis à disposition, ma vie est à disposition de 60 millions d’Italiens et de 8000 syndics sans aucune distinction de couleur politique. Je suis évidemment le ministre de tous, du premier au dernier et j’essayerai d’écouter chacun et essayerai de donner un coup de main à tous. Pourtant, ni maintenant ni jamais je ne pourrai m’enlever du cœur la fierté et la passion d’être le secrétaire de cette merveilleuse Lega et je compte aussi le rester longtemps. [pause, Salvini parle avec quelqu’un dans la foule]
59’38’’ En tant que secrétaire de la Lega je souhaite que nous gardions cette occasion de nous rencontrer. Amis secrétaires de section, du nord au sud ne perdons pas cette occasion. Ouvrons les portes et faisons rentrer à la Lega de nouvelles personnes. N’ayons pas peur de faire entrer au siège des gens plus braves que nous qui pourra être syndic à notre place. Nous devons chercher des gens meilleurs que nous […] Nous en avons besoin. L’Italie en a besoin, la Lega en a besoin. […] Et j’attends ce moment où il y aura quelqu’un de meilleur que moi
[….]
1h01’58’’ Je termine comme j’ai commencé. Ceci n’est pas une réunion de parti ni un meeting. C’est un dimanche en famille, un dimanche de communion et de communauté où nous avons fait le point sur le peu de ce que nous avons fait. Car je l’ai dit et le répète : ne regardons pas les sondages. Si nous sommes aussi forts alors que nous venons de commencer et que nous avons encore fait peu de choses, imaginons (où nous serons) quand nous aurons fait tout ce que nous voulons faire… nous ferons 99% ? […]
1h03’06 Je considère cette rencontre comme une réunion de famille, un peu élargie, une belle réunion de famille. J’aimerais que vous emportiez chez vous l’engagement que ceci n’est pas la fin d’un parcours mais le commencement. Celui que nous avons réussi à faire dans les communes et dans les régions, nous sommes en train de le faire au niveau national et l’année prochaine nous le ferons au niveau continental. Cette famille devra s’élargir, devra croître; devra s’associer. Sachez que chacun d’entre vous est mon frère, ma sœur et que les enfants de chacun d’entre vous sont mes enfants. Je vous demande votre aide, vos conseils, et je continue à le demander avec humilité comme je l’ai fait il y a quelques mois. Certains en ont été scandalisés. Je pense que nous réussirons en combattant ici-bas mais également avec le soutien de ceux qui sont là-haut. Chacun d’entre nous le porte dans son cœur et je le porte encore plus dans le cœur, ce chapelet (il montre un chapelet) qui m’a été donné par un prêtre de banlieue, un prêtre de rue, un chapelet confectionné par une femme exploitée, par une de ces femmes qui croyait que l’Italie était un pays de cocagne, qu’en Italie il y avait des maisons et du travail pour tous ; et pour cette raison elle s’est déracinée de sa terre, Je ferai tout, pour mériter votre soutien, même le plus petit. Cette femme, comme d’autre femmes était peut-être une femme nigériane mais elle aurait aussi pu être une femme italienne. Je ferai, nous ferons tout pour que chacun puisse naître, grandir, aller à l’école, se soigner, travailler et voir naître ses enfants dans son propre pays, sans être déraciné et envoyé de l’autre côté du monde. Pour que chacun soit heureux et fier de son pays.
Avez-vous envie de jurer de ne rien lâcher jusqu’à ce que nous ayons libéré les peuples de cette Europe ? Jurez : oui ou non [la foule crie oui]. oui, ou non [foule oui], oui ou non ?
Vive la Lega, vive le peuple de Pontida. Tenons bon, allons remporter la victoire.
Merci à tous !”
Traduction exclusive pour RL de Danielle Borer
delitdimages.org